Droits des Femmes 194

الحراك النسائي الجهوي ونسوية العاصمة: التقاء أم قطيعة؟

التقييم المشترك بين جل الملاحظين يشير إلى أن الحركات الاجتماعية –خصوصا تلك التي يتزعمها النساء- تتعرض للتهميش من طرف النخبة القائمة. تباين المصالح والاختلافات في ترتيب الأولويات تفرقهم، ولكن هل من الممكن إيجاد تقاطعات بين الطرفين عندما تشترك الديناميكيات النسوية بالعاصمة في حمل القيم الأساسية التي ترفعها الفاعلات صلب الحراك الاجتماعي النسائي في الجهات؟ نواة سلطت الضوء على هذه القضية.

Luttes féminines régionales & féministes de la capitale : convergence ou rupture ?

Le constat est partagé par la majorité des observateurs : les mouvements sociaux, surtout ceux menés par des femmes, sont marginalisés par l’élite établie. La divergence de leurs intérêts et les différences entre leurs ordres de priorités les séparent. Mais qu’en est-il des possibilités de convergence quand les dynamiques féministes de la capitale partagent les valeurs fondamentales revendiquées par les protagonistes des luttes sociales féminines en région ? Nawaat ouvre le débat.

Menzel Bouzaiene: Women mobilize against social exclusion

« Keep quiet! » several men ordered a fellow sit-inner when she tried to speak up during a gathering. Such a scene is common in Menzel Bouzaiene, governorate Sidi Bouzid. For in spite of their capacity to mobilize, women are essentially excluded from public space and marginalized in social movements. Conscious of the double discrimination they face, 32 women decided to launch their own protest called « Manich Sekta », I will not keep quiet, to make their voices heard. In the summer’s blazing heat, they invited us to learn about their struggle for work, dignity, and social inclusion.

Mouvements sociaux : éveil féminin contre la domination masculine

Il y a deux mois, le mouvement contestataire de Menzel Bouzaiene a connu une scission. 32 femmes ont lancé le sit-in #ManichSekta pour revendiquer leur droit au travail, loin de la domination masculine de leurs camarades. Au sit-in de Sbeitla, elles sont les plus nombreuses à se mobiliser depuis un an et demi. Idem pour celui qui a occupé le siège du gouvernorat de Kasserine début 2016. Durant la même période, à Jebeniana, des ouvrières ont occupé, seules, les locaux de la délégation durant des semaines. Malgré ces prémisses d’une sorte d’éveil féministe dans les mouvements sociaux, de nombreux obstacles restent à surmonter.

التلفزة في رمضان: جشع الإشهار وتطبيع مع العنف ضد النساء

قامت الهيئة العليا المستقلة للاتصال السمعي البصري (الهايكا) بتغطية إحصائية للإنتاج السمعي البصري للنصف الأول من شهر رمضان في التلفزات التونسية، من ناحية مصادر الإنتاج والمضامين. أشارت إحصائيات الهايكا إلى أن نسبة المس من صورة المرأة في الإنتاج الإعلامي التونسي تعد مرتفعة. وفيما يتعلق بالعنف، فقد أكدت الهيئة التعديلية أن المتابع للتلفاز لمدة ساعتين في رمضان يتعرض إلى نسبة عالية من العنف بلغت 227 مشهدا. أما بالنسبة للإشهار، فقد سجلت الهايكا العديد من التجاوزات.

منزل بوزيان: الحراك النسائي ضد الإقصاء الاجتماعي

“اسكتي”، هكذا أمر جمع من الرجال زميلتهم التي أرادت أخذ الكلمة في اعتصام. في منزل بوزيان، هذا المشهد ليس حالة معزولة. النساء مَقصيات تقريبا من الفضاء العام ومُهَمّشات صلب الحركات الاجتماعية رغم قدرتهن التعبوية. هن واعيات بالإقصاء المزدوج اللاتي يتعرضن له. قررت 32 امرأة إعلان حركتهن الاحتجاجية الخاصة التي أطلقن عليها “مانيش ساكتة” لإبلاغ أصواتهن. دخلن منذ أكثر من شهر في اعتصام أمام مقر المعتمدية. تحت الشمس الحارقة استقبلننا للحديث معنا حول معركتهن من أجل الشغل والكرامة والاندماج الاجتماعي.

Menzel Bouzaiene : Mobilisation féminine contre l’exclusion sociale [Vidéo]

« Tais–toi ! », ont ordonné, il y a quelques mois, des hommes regroupés dans un sit-in à leur camarade quand elle a voulu prendre la parole lors d’une assemblée. À Menzel Bouzaiene, cette scène n’est pas un cas isolé. Les femmes sont quasiment exclues de l’espace public et marginalisées au sein des mouvements sociaux malgré leur capacité de mobilisation. Conscientes de la double discrimination qu’elles subissent, 32 femmes ont décidé de lancer leur propre mouvement contestataire baptisé « Manich Sekta » [Je ne me tairais pas] pour faire entendre leurs voix. Depuis plus de deux mois, elles sont en sit-in devant le siège de la délégation. Sous un soleil de plomb, elles nous ont accueillies pour nous parler de leur combat pour le travail, la dignité et l’inclusion sociale.

Mariage entre musulmane et non-musulman : le veto de Labes et son cheikh « pas light »

Qu’ils se jettent des œufs, qu’ils se barbouillent dans la farine ou qu’ils dansent avec un panda, ils sont libres. Une émission de divertissement est une émission de divertissement. Avant tout, c’est une question de goûts, surtout qu’il s’agit d’une chaîne privée. Par contre, quand une telle émission cherche à traiter d’importants sujets de société, le mélange des genres favorise les dérapages, comme ce fut le cas du dernier numéro de Labes.

النساء العاملات في الاقتصاد غير المُنظم: الكادحات المنسيات

يصنِّف في خانة الاقتصاد غير المنظم “الذين يعملون خارج النطاق الرسمي للقانون ولا يتم تسجيلهم وتنظيمهم طبقا لتشريعات العمل والحماية الاجتماعية”. اعتمادا على نتائج التعداد السكاني لسنة 2014 قَدّرت النساء العاملات في الاقتصاد غير المنظم بحوالي 306 ألف، وبنسبة تبلغ 32,5 بالمائة من عدد السكان المشتغلين. تُعاني العاملات في الاقتصاد غير المنظم من ظروف اقتصادية واجتماعية هشة تتجلى أساسا في انخفاض الأجور وانعدام التغطية الاجتماعية، أكثر من 59 بالمائة من المُستجوبات يتحصّلن على دخل شهري أقل من 300 د، وحوالي 60 بالمائة منهن يتكفلن بالعلاج على حسابهن الخاص أو على حساب أزواجهن.

Représentation médiatique des femmes : La marginalisation en chiffres

Grandement impliquées dans la vie professionnelle, éducative ou encore dans les rendez-vous électoraux, les femmes restent, toutefois, mal représentées dans les médias audiovisuels. Le gap entre leur participation dans ces domaines et leur représentation médiatique est énorme. Le même déséquilibre qu’on peut constater dans la sphère politique décisionnelle. Le « quatrième pouvoir » est à l’image de la sphère politique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.

Reportage : les femmes de Meknassi manifestent contre la double exclusion

« Travail ! Liberté et dignité nationale » les voix des femmes retentissent, pour la première fois, dans l’avenue principale de la ville de Meknassi. Samedi, 21 janvier 2017, des dizaines de femmes ont défilé contre la répression policière et pour revendiquer des emplois dans leur région. Depuis le début du mois, la ville sous embargo des forces sécuritaires, enchaîne les rassemblements, les grèves et les manifestations. Mais cette fois, ce sont les femmes qui ont pris la parole.

Les droits des femmes, un combat politique

Le 13 août, fête nationale des femmes, revient, cette année, avec un nouveau souffle de résistance féministe. Pressentie pour légion d’honneur, Sana Ben Achour, ancienne présidente de l’ATFD, a refusé les honneurs de la présidence de la République. Par ailleurs, le projet de loi intégrale de lutte contre la violence contre la femme et la fille à l’étude depuis 2013 vient d’être adopté par le conseil des ministres.

Tunisian Gender Law Reform: Optimism in Spite of the Long Road Ahead

On June 3rd, Euro-Mediterranean Human Rights Network (Euro-Med) hosted a conference entitled “Forms of Violence Against Women and Girls” to discuss the Tunisian Personal Status Code and Penal Code – both of which are long overdue for reform. Critical yet optimistic, the proposed goals for legal reform are found in a study entitled “Violences à L’égard des femmes: Les lois du genre” written by Sana Ben Achour, a law professor and former president of ATFD.

تاريخ عبودية في قرية القصبة

في ولاية مدنين شبه الصحراوية القاحلة، لفتت قرية صغيرة تسمى القصبة انتباه وسائل الإعلام في الآونة الأخيرة. قرية القصبة التي تقطنها من السود؛ عبيد غبنطن، تقع بجوار قرية أخرى يسكنها الغبنطن البيض؛ و يفصل المنطقتين واد صغير. الفقر والتهميش الجغرافي حقيقة لا يمكن إنكارها، ولكن عبيد غبنطن يتدبرون قوتهم كصيادين، إذ يجمعون المحار على شواطئ البحر، و هم أيضا موسيقيون.

Egalité dans l’héritage : les hommes du Front populaire ont décidé que ce n’était pas le moment

Une réponse autonome, c’est-à-dire localisée, contextualisée, populaire, à la question de l’inégalité dans l’héritage pourrait être apportée. Elle pourrait devenir une arme au service de la révolution et non pas un handicap ou un simple hochet que l’on agite selon les « moments » pour des objectifs qui n’ont rien à voir avec les droits des femmes.

Devant ou derrière la caméra, les femmes iraniennes crèvent l’écran

Les Journées du cinéma iranien se sont déroulées les 7,8 9 avril derniers dans plusieurs salles tunisiennes. Au programme de cette quatrième édition, des longs métrages récents, des documentaires et, cerise sur le gâteau, le remarquable Nahid d’Ida Panahandeh, primé à Cannes. La voix et le regard des femmes sont de plus en plus présents, à l’image d’une société iranienne en pleine mutation. Une réalité sociale qui se heurte aux barreaux de la Charia en vigueur, qui s’avère chaque jour être une cage trop étroite. Et encore une fois, c’est le cinéma qui nous donne un avant-goût des révolutions à venir.