Avec « Au bout du fil », Faouzi Djemal met toutes les chances de son côté, scénario et mise en scène, pour accoucher d’une excellente métaphore filmique d’une révolution avortée. Le film est en compétition officielle des courts-métrages de fiction, aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
JCC 2018: «Brotherhood» de Meryam Joobeur, difficile filiation
Sur fond de drame familial, « Brotherhood » de la réalisatrice tuniso-américaine Meryam Joobeur oppose un père à son fils aîné, un revenant du djihad à la paternité naissante. À défaut de nous tenir en haleine, l’idée n’en reste pas moins intéressante. Après avoir remporté le prix du meilleur court-métrage au festival international du film de Toronto, « Brotherhood » est en compétition officielle des courts-métrages de fiction aux Journées Cinématographiques de Carthage 2018.
« Regarde-moi » de Nejib Belkadhi, ode à la différence !
« Regarde-moi » de Nejib Belkadhi met en scène le rapport d’un père à son fils autiste. Loin d’un traitement focalisé sur les aspects psychopathologiques, le réalisateur s’est intéressé aux répercussions de ces troubles sur les rapports humains entre les personnes de l’entourage familial d’un enfant atteint par ce handicap. Produit par Propaganda Productions, « Regarde-moi » est en compétition officielle de la 29ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage (JCC). Il sera en salles à partir du 11 Novembre 2018.
Cinéma: «Les Baliseurs du désert» de Nacer Khemir, enfin désensablé
Si la fable des « Baliseurs du désert » de Nacer Khemir ratisse large, c’est parce qu’elle met les résonances de la mémoire au défi de répondre à l’inquiétude du présent. Retour sur le film à l’occasion de sa sortie en salles en version restaurée, depuis le 17 octobre 2018.
Cinéma : « Black Mamba » d’Amel Guellaty, l’âme au poing
Avec une efficacité dans la narration comme dans la mise en scène, « Black Mamba » d’Amel Guellaty fait jouer contre le poids des normes sociales le personnage typé sans être stéréotypé d’une fille courage. Ce court-métrage sera projeté à San Francisco, dans le cadre du Silicon Valley African Film Festival qui se tient du 5 au 7 octobre 2018.
« Tunis by Night » d’Elyes Baccar: mollesse partout, cinéma nulle part
La formule n’est pas neuve : avec un argument qui pioche dans l’avant 14 janvier, « Tunis by Night » mêle la petite histoire d’une crise familiale à la grande histoire d’un pays étouffé. Bon à faire de la mousse autour du drame, Elyes Baccar fait mine de gérer la circulation des points de vue avec une caméra bonne poire. Corsetée dans un écrin de joliesse nocturne, la morosité du récit ne va pas ici sans la mollesse de la mise en scène.
Lettre ouverte à Mr Fathi Kharrat et ses complices, la police de la pensée !
Surplombant la vieille Médina de Tunis, le bâtiment du ministère de la culture abrite plusieurs départements administratifs. Comme les ruelles désastreuses de la vieille Médina, le ministère de la culture est une sorte de labyrinthe froid d’étages salis et de couloirs sans âmes. Au bout d’un de ces couloirs, vous êtes, Mr Kharrat, un occupant d’un bureau.
Cinéma : Babylon Aux confins du visible
« Babylon », a finalement déambulé son expérience dans le grand Tunis. Long-métrage documentaire indépendant de toute structure et autofinancé par une jeune boite de production, « Exit Productions », pensé, imaginé et mis en œuvre par trois non moins jeunes réalisateurs, Ismaël, Youssef Chebbi et Ala Eddine Slim, ce film est un véritable exercice de style avec l’accouchement programmé d’une nouvelle facture cinématographique nationale.
Klem Net: “Innocence des musulmans”, au-delà du film
Réactions, photos, déclarations des internautes et des politiciens sur le net au sujet de l’attaque de l’ambassade américaine et de l’affaire Charlie Hebdo !
L’Algérie épargnée par les violences et mobilisations contre le film dit « anti-Islam » ?
D’aucun s’interroge sur les raisons d’un calme apparent et surprenant sur le sol algérien, doit tenter de revenir sur les faits pour élaborer quelques pistes de réflexion.
Interview avec Mehdi Hmili, auteur-réalisateur du film “La nuit de Badr”
Le 17 mai est la journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. On a choisit pour illustrer cette thématique de faire une interview avec Mehdi Hmili, auteur-réalisateur de son dernier film « La nuit de Badr » qui a été projeté la semaine dernière à Tunis et qui a été retenu pour participer au Short Film Corner
Films « Jiha » et « Thawra ghir draj » de Ridha Tlili : Deux ondes autour d’une révolution
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.