Non sans causticité, c’est d’un type à coté de la plaque que « Mustapha Z. » brosse le portrait. En la réchauffant par quelques ingrédients de la comédie loufoque, Nidhal Chatta mijote sa recette fictionnelle avec la loi des séries : quand quelque chose tourne mal, le reste s’ensuit presque automatiquement en une cascade improbable de coups du sort qu’on n’a pas cherchés. Forte du jusqu’au-boutisme de son scénario, la satire sociale met ici par moments de gros sabots. N’empêche, ce quatrième long-métrage de l’auteur réussit sans prétention à nous offrir une pinte de bon sang. Projeté en avant-première le lundi 6 novembre au Colisée, il est en lice dans la compétition officielle des longs métrages de fiction, dans le cadre de la 28ème édition des Journées Cinématographiques de Carthage.