Mobilisation 23

“Et toi, que veux-tu changer ?” – Série de vidéos par les Haut-Parleurs

“Et toi, que veux-tu changer ?”, une série de reportages sur des jeunes engagés pour le mieux vivre en Tunisie. Une série réalisée par de jeunes reporters, aux quatre coins du pays, produite par Fablabchannel. Au programme: la mobilisation politique, la formation des secouristes, la lutte contre la pollution ou encore l’éveil culturel des enfants. A travers leurs témoignages et des images de leurs actions, c’est un portrait de leur génération qui se dessine. Rédaction en chef à Tunis : Haythem El Mekki et à Paris : Hélène Seingier.

Congrès national des mouvements sociaux : complexité, espoirs et risques

À l’exception de deux victoires des habitants de Kerkennah contre la société Petrofac et l’expérience, jusqu’à maintenant unique, des oasis de Jemna, les mouvements sociaux, et surtout les sit-ins des chômeurs, sont de plus en plus isolés. Essoufflés par le silence des autorités locales et nationales, la criminalisation de la contestation et les compagnes médiatiques de dénigrement, la majorité des mouvements sont dans l’impasse et frôlent le désespoir. Réunis par le FTDES dans un congrès national les 25 et 26 mars à Nabeul, plus de 200 participants ont débattu des perspectives des luttes sociales.

Manich Msameh : mobilisation dans 12 villes contre la loi sur la réconciliation

Manich Msameh reprend la rue et organise des rassemblements dans 12 villes différentes. Entre le 22 t le 24 juillet, les rassemblements se sont déroulés sans violence policière qui ont marqué les manifestations de 2015. Des rassemblements qui préparent la grande manifestation nationale qui aura lieu aujourd’hui, lundi 25 juillet à Tunis contre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière en discussion au parlement.

Appel Pour Un RCD Separé !

L’expulsion/fuite de Ben Ali n’est qu’un relais à la vraie et ultime liberté. Ben Ali n’a été que le fervent serviteur et premier porte parole de la dictature du RCD. (il s’est d’ailleurs grassement servi). En fait, si on lit et lie bien les faits, l’étincelle révolutionnaire n’a été déclenchée que par cette mainmise du Parti Unique sur toute forme de privilège économique et social ainsi que sur les richesses et opportunités du pays.

La Constitution Tunisienne et les Tunisiens

Par Salah Ben Omrane- Que dit la Constitution de la République Tunisienne, promulguée le 1er juin 1959 ? Dans son article 40, il est dit ceci : « Peut se porter candidat à la Présidence de la République tout Tunisien, jouissant exclusivement de la nationalité tunisienne, de religion musulmane, de père, de mère, de grands-pères paternel et maternel tunisiens, demeurés tous de nationalité tunisienne sans discontinuité. En outre, le candidat doit être, le jour de dépôt de sa candidature, âgé de quarante ans au moins et de soixante quinze ans au plus et jouir de tous ses droits civils et politiques.

De L’inconstitutionnalité De L’interim De M. Foued Mobazaa.

Nul ne peut contester, sauf à mentir aux 10 millions de tunisiens et à la multitude de personnes qui ont suivi avec curiosité, intérêt et finalement enthousiasme, en direct à travers le monde, la libération d’un peuple, que la vacance de la présidence de la République en Tunisie s’est produite le 14 janvier 2011 à 17. 40 par la fuite précipitée, de M. BEN ALI de Tunisie et l’abandon concomitant de la fonction.

L’histoire parle

Une dictature des plus féroces vient de tomber, en Tunisie, « le pays calme », comme dit la publicité touristique… « Travail, liberté, dignité », voilà le mot d’ordre scandé dans toutes les manifestations qui ont secoué la Tunisie depuis des semaines, accompagné par le silence complice du gouvernement français qui, par la voix de Mme Alliot-Marie proposa ses services pour « aider à ramener le calme ». L’histoire est en marche en Tunisie. Elle retiendra que le gouvernement français a soutenu, comme la potence soutient le pendu, un dictateur aveugle, sourd et corrompu qui a régné pendant 23 ans pour enrichir sa famille et ses affidés.

Tunisie : Lettre à Bouazizi

Je fais partie de ces lâches qui ne sont pas descendus dans la rue, qui n’ont pas réellement réagi face à la crise vécue au sud, sans doute parce que je fais partie de cette catégorie de gens qui ne se sentent concernés que quand ça les touche de plein fouet. Je n’ai pas non plus répondu présent à la grande manifestation sans doute parce que j’ai longtemps été convaincu que devant l’impunité dont jouissait notre ex président dictateur, le nombre de mort ne l’arrêtera pas et il continuera jusqu’à ce que la crise s’arrête.