في حين يتساءل عدد من أعضاء المجلس التّأسيسي ومن بينهم سامية عبو المنشقة عن حزب المؤتمر من أجل الجمهوريّة عن الجهة التي تقف وراء تعيين مهدي جمعة وحكومته إثر إجبار حكومة الترويكا على الإستقالة، تتردّد مؤخّرا تصريحات تفيد بإمكانيّة مواصلة حكومة جمعة لمهامّها بعد الإنتخابات القادمة، الأمر الذي لم يجد له العديد تفسيرا مقنعا خصوصا وأنّ أغلب الاطراف السياسية تنتظر الإنتخابات القادمة لتحاول الفوز بكراسي السّلطة بدعوى قدرتها على إنقاذ البلاد من الأزمات التي تمرّ بها.
La Polit-Revue : L’insoutenable légèreté du politique
Le commun des mortels a de quoi être dépassé par la complexité des manœuvres politiciennes dont a été le théâtre l’Assemblée constituante cette semaine. Le tour de passe-passe du 9 mai recèle cela dit de nombreux enseignements, s’agissant de la technocratie et des loyautés des uns et des autres. La motion de censure contre deux ministres du gouvernement Jomâa était-elle légitime ou n’était-elle que le prétexte à développer des postures électoralistes ? Anecdotique pour certains, l’affaire des touristes israéliens fut en tout cas l’occasion de crever un abcès, celui du substrat de l’antisionisme, non sans surenchères.
La Polit-Revue : La transition dévoyée
C’est une classe politique plus préoccupée par l’issue des futures élections que par la justice transitionnelle qui a cette semaine parachevé, en le bâclant, un important pan de la transition. En rejetant par la plus courte des majorités le principe de l’exclusion politique 3 ans à peine après la révolution, l’Assemblée hypothèque le caractère démocratique de la transition, à la faveur d’une entente opaque entre Ennahdha et Nidaa Tounes. Selon Chafik Sarsar, les élections seront vraisemblablement organisées en novembre… Quoi de plus logique, pourrait-on ironiser.
La Polit-Revue : L’effroyable paralysie de la classe politique
La semaine du 14 au 19 avril a offert coup sur coup deux rendez-vous avec l’Histoire à la classe politique tunisienne : répondre au scandale retentissant de l’acquittement des symboles de l’ancien régime, puis réagir au simulacre d’élections présidentielles en Algérie. Dans un cas comme dans l’autre, l’ensemble de la classe politique s’est montré incapable de se hisser à une hauteur honorable, celle qu’on est en droit d’attendre d’institutions issues de la révolution. C’est dans ce climat léthargique qu’a eu lieu la reprise du dialogue national, un dialogue cette fois à teneur plus économique que politique.
صفقة مسؤولي الداخلية والدفاع : حين تَخِفُّ النعال على المقابر تُدَنَّسُ أضرحة الشهداء لتُشتَرى العذرية المفقودة
قبل المرافعة شدد القائمون بالحق الشخصي على ضرورة توفر شروط المحاكمة العادلة للمتهمين في قنص 317 شهيدا في مختلف الجهات الذين قضوا نحبهم بأمر من بن علي شخصيا، حسب شهادة محمد الغنوشي نفسه بمحكمة الكاف بعد أن تم تشكيل خلية أزمة بُرِئَ أعضائها من القيادات الأمنية التي أمرت بالقتل ووفرت الذخيرة ودفعت بالتعزيزات إلى تالة والقصرين .
البايدة بنت النّظام البايد : du symptôme au traitement
Sans nul doute, l’événement qui a le plus marqué les esprits le 20 mars 2014 est le poème pompeux récité par une certaine Leila Mekki lors de l’assemblée générale du parti L’Initiative (المبادرة). Voyant l’affaire s’amplifier et les colères s’intensifier quant à ce (pour le moins dire) fâcheux incident, je crus bon d’essayer de le décortiquer. La démarche médicale que j’entreprends est bien évidemment délibérée.
La Polit-Revue : Le verdict de la honte
Samedi 12 avril, jour noir dans l’histoire récente de la Tunisie post-révolution. Le verdict en appel tombe dans l’affaire des martyrs et blessés de la révolution. Le tribunal militaire allège considérablement les peines de prison ferme prononcées en première instance à l’encontre de Rafik Haj Kacem, d’Ali Seriati, ainsi que plusieurs généraux et directeurs de la sûreté impliqués dans diverses exactions.
La Polit-Revue : Hamadi Jebali, « un présidentiable qui vous veut du bien »
La candidature quasi déclarée de Jebali à la fonction suprême sonne comme un pied de nez d’une Tunisie qui continue son bonhomme de chemin démocratique, en cette semaine où le pays retient son souffle avant le vote crucial de l’article 15.
La Polit-Revue : Ennahdha – Nidaa Tounes : la guerre froide
Alors que le vote article par article du code électoral s’est achevé en commission le 19 mars, les regards des principales forces politiques du pays sont plus que jamais tournés vers l’épineuse question des nominations administratives, une question qui obsède plus particulièrement Nidaa Tounes. Officiellement, c’est toujours au cas par cas que les nominations sont révisées, selon un baromètre du rendement et du bilan de chacun
La Polit-Revue : A qui profite la grève ?
Face à l’escalade des demandes sociales qui a touché cette semaine des secteurs vitaux de l’économie, l’UGTT était davantage dans la réaction et le commentaire que dans la revendication. La question de l’extradition de Ben Ali ne sera quant à elle pas évoquée lors de la visite de Mehdi Jomâa ce weekend aux pays du Golfe, ce qui rappelle si besoin était qu’il existe de nombreuses similitudes entre gouvernement conservateur et gouvernement technocrate.
الترويكا ونداء تونس وراء عودة رموز النظام السابق بقوة للساحة السياسية؟
يسجّل رموز النظام السابق، أي نظام بن علي، الذي انهار بعد ثورة 14 جانفي 2011 عودتهم للساحة السياسية ببطء وثبات. بخطوات مدروسة وبحنكة سياسية عالية، يحتل وزراء بن علي وأعضاء حزب التجمع الدستوري الديمقراطي يوما بعد يوم المنابر الإعلامية والملتقيات السياسية متّخذين من مقولة ” ضرورة تطبيق العدالة الانتقالية” مطيّة لتبرير عودتهم. في حين كان من المنطقي أن تمنع العدالة الإنتقالية لو تمّ تطبيقها التي طال انتظارها عودة ظهور أغلبهم عدا عن محاسبتهم.
La Polit-Revue : La campagne électorale est lancée
Alors que les estimations les plus optimistes font état d’élections législatives et présidentielles dans 9 mois, la précampagne électorale battait son plein ce dimanche en région. Cette semaine l’institution de la présidence conforte son virage volontariste tout en recevant un discret appui étatsunien. Le gouvernement Jomâa s’attèle quant à lui prudemment au premier dossier sensible de son mandat : la révision des nominations dans l’administration.
La Polit-Revue : Nidaa Tounes, niqab, Libye… quand l’histoire bégaye à force de se répéter
L’exclusion des ex RCDistes refait débat cette semaine à l’occasion de l’examen par l’ANC de la future loi électorale. Un débat qui divise à nouveau l’opposition sur fond de droitisation accrue de Nidaa Tounes. Pendant que les machines électorales se mettent en branle, l’Etat est toujours aux prises avec les affres du terrorisme.
La Polit-Revue : Terrorisme, est-ce « la lutte finale » ?
Deux opérations antiterroristes en une semaine ne sont pas sans répercussions politiques. Le coup de filet de samedi à dimanche à Borj Louzir a convaincu les plus sceptiques de la réalité d’une guerre aussi obscure qu’impitoyable.
محاصصة دوبلاكس.
الصّراع على السلطة في تونس هو بطل الملحمة السّياسية التي جرت في الخطاب أكثر ممّا جرت في الواقع. منذ أن اعتلت التّرويكا سدّة الحكم دخلت لعبة الشّطرنج مرحلة محاصرة الملك. ضُيّق الخناق على الثّورة عندما اكتشف النّهضويّون ذلك التّكتيك المتنافر مع روح الثّورة: صهر النّظام البائد وتذويبه في النّهضة.
La Polit-Revue : IIème République, toute ressemblance avec la première est fortuite
Riche en solennités en tous genres liées à la proclamation de la IIème République, la semaine du 27 janvier au 1er février est moins barbante qu’il n’y parait. C’est en effet une mini séquence d’alternance politique que vient de vivre le pays, sans élections, agrémentée de révisionnisme historique à chaud et de casseroles de la nouvelle équipe gouvernementale. Une équipe qui pourrait s’avérer plus politisée que prévu.
La Polit-Revue : Avalanche d’Instances et révisionnisme révolutionnaire
Avec 144 articles votés à ce jour, le vote de la Constitution touche à sa fin. En guise de dessert constitutionnel, nous héritons d’une overdose d’instances constitutionnelles, avec un arrière-goût de gaspillage des deniers publics.
La Polit-Revue : Les rafistolages constitutionnels
Une fois n’est pas coutume, l’essentiel de l’actualité politique de la semaine prend sa source dans l’enceinte de l’Assemblée constituante. Après plusieurs mois de léthargie et de blocages partisans, la machine parlementaire s’emballe enfin. Un rythme effréné dont se félicite le président de l’ANC, mais qui passionne peu l’opinion publique. Trop peu trop tard ?