”هذه الحياة لا تليق حتى بكلب“. هكذا علّقَ واحدٌ من آلاف السودانيين الذين وصلوا إلى تونس في الأشهر الأخيرة، وأقاموا مخيّمهم في منطقة البحيرة 1. تعكس الصورة هناك تناقضا صارخا بين مشهد الخيام المصنوعة من الألواح القصديريّة والأغطية البلاستيكيّة والبطانيات البالية وبين المباني الفارهة والحديثة في المنطقة.
Tunisia faces influx of Sudanese immigrants: Report in Lac 1
“Even dogs deserve a more decent life,” says a young Sudanese man, one of thousands who have arrived in Tunisia in the past months. In Tunis’ northern suburb of Lac 1, a makeshift camp has sprung up, a sprawl of sheet metal tents, tarps and used blankets spread across the ground. The contrast with the neighborhood’s ostentatious architecture is glaring.
Reportage au Lac 1: La Tunisie face à l’afflux des Soudanais
« Cette vie n’est même pas digne d’un chien », lance l’un de ces milliers de Soudanais ayant débarqué en Tunisie ces derniers mois. Un camp est érigé au Lac 1. Des tentes de fortune faites de tôles, de bâches et de couvertures usées jonchent le sol. Le contraste avec les bâtiments clinquants des alentours, est criant.
Choucha refugees in La Marsa, abandoned by Tunisian authorities and the UNHCR
They arrived in La Marsa from Choucha refugee camp in June 2017, and were supposed to stay for a few days time while their situation was worked out. But still today, the 34 exiles remain in La Marsa. After fleeing Libya in 2011, their asylum applications were rejected in 2012 by the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR). They eagerly hoped for the re-examination of their files during the six years they spent in Choucha. Eight months after their arrival in La Marsa’s youth center, their living conditions have severely deteriorated and the competent authorities have abandoned their case.
Réfugiés de Choucha à la Marsa : Abandonnés par les autorités tunisiennes et l’UNHCR
Arrivés de Choucha en juin 2017, ils devaient être hébergés pour quelques jours seulement à la Marsa en attendant de résoudre leur situation. Pourtant ils y sont toujours aujourd’hui. Après avoir fui la Libye en 2011, leurs demandes d’asile avaient été rejetées en 2012 par le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR). Ils ont espéré un réexamen de leurs dossiers pendant 6 ans, dans le camp de Choucha. Huit mois après leur arrivée à la maison des jeunes de La Marsa, les conditions de vie des 34 réfugiés et déboutés se sont gravement détériorées et les autorités compétentes ont abandonné le dossier.
من شوشة إلى المرسى: لاجئو النزاع الليبي أمام مصير مجهول في تونس
دخل 25 لاجئ وافدين من مخيم الشوشة، البالغ عددهم قرابة 40 لاجئ، في إضراب عن الطعام منذ نحو أُسبوعين احتجاجا على الأوضاع التي يعيشونها إثر إيداعهم المؤقت بدار الشباب بالمرسى، بعد أن أُغلِق المخيم يوم 19 جوان الفارط. ويطالب المضربون المنظمات الدولية بالحسم النهائي في ملفاتهم.
Expulsion des migrants : derrière la diplomatie, la solution militaire
Hier, mardi le 14 février, la chancelière allemande Angela Merkel a insisté pour accélérer l’expulsion des tunisiens demandeurs d’asile déboutés. Youssef Chahed, en visite officielle à Berlin s’est montré ferme en estimant que c’est les autorités allemandes qui ralentissent la procédure d’expulsion. Derrière ce dialogue de sourde, les tensions d’une gestion sécuritaire, et depuis peu, militaire des flux migratoires.
Traite des êtres humains en Tunisie : Un phénomène tabou dont on s’accommode
Petites bonnes, enfants au travail, ouvriers agricoles mal payés, travailleurs de sexe… la traite des êtres humains est un phénomène courant en Tunisie, un phénomène tabou dont tout le monde s’accommode. Sous couvert d’aider son prochain, en donnant de petits boulots à des personnes dans le besoin, la plupart des Tunisiens exploitent une main d’oeuvre bon marché et sans défense.
Traite des personnes : l’OIM décide d’agir en Tunisie
Bonnes couchante, enfants vendeurs de rue, personne handicapée, personne vivant à l’étranger… La traite touche tout type d’individu. Dans le monde 800 000 personnes sont chaque année victimes de traite transfrontière, elles seraient encore plus nombreuses dans les réseaux de traite interne d’après l’Organisation Internationale pour les Migrations.