En Tunisie, les régimes politiques ont beau changer, les violences policières persistent. Une poursuite ou une descente policière se termine trop souvent par la mort tragique d’un civil. Et les coupables sont couramment couverts par la justice. Le permis de tuer en toute impunité sera-t-il un jour retiré ? Tour d’horizon.
على وجه الخطأ: مداهمات الشرطة القاتلة دون عقاب
على اختلاف الحكومات والأنظمة السياسية التي تداولت على تونس، قبل سنة 2011 أو بعدها، لا يمكن لعاقل أن ينكر واقع الإفلات من العقاب في الجرائم البوليسية التي تبدأ بمطاردة أو مداهمة وتنتهي بوفاة ضحية مدنية، لتتكتل باقي الأجهزة ضمانا لإفلات البوليس من العقاب.
لا توجد ارادة سياسية لمناهضة جريمة التعذيب، حوار مع إيناس لملوم عن المنظمة العالمية لمناهضة التعذيب
596 ضحية تعذيب مع 980 حالة تعرضت للتعذيب وسوء المعاملة بصفة مباشرة أو غير مباشرة، هذا الرقم أعاد النقاش حول هذه الجريمة واستفحال ظاهرة الإفلات من العقاب في قضايا انتهاكات حقوق الإنسان بصفة عامة. اتهامات بالتغطية على المجرمين وتمتيعهم بالحصانة تواجهها أجهزة الدولة وعلى رأسها وزارات الداخلية والعدل والصحة باعتبارها الأطراف المتداخلة في قضايا التعذيب وبإمكانها قطع أشواط مهمّة للقضاء على هذه الجريمة في حال توفّرت الإرادة السياسية لتحقيق ذلك.
Torture sous Kais Saied : Statu quo de l’impunité & migrants ciblés
Plus d’une centaine de nouveaux cas de torture et mauvais traitements ont été recensés en Tunisie durant les 18 derniers mois. Sous le règne de Kais Saied, l’appareil sécuritaire parait étendre son pouvoir, toujours dans l’impunité.
Droits de l’homme : dialogue de sourds à Genève
Entre le 19 et le 21 avril, la Tunisie a présenté et discuté son rapport périodique au Comité des Nations Unies contre la torture, à Genève. En tête de la délégation tunisienne, Kamel Jendoubi, ministre chargé des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l’homme, a mis l’accent sur la difficulté de dépasser le lourd héritage de Ben Ali.
Instance des droits de l’homme : la société civile exprime ses réserves
Organisé par le ministère des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et des droits de l’homme, le séminaire, a permis aux différentes organisations de la société civile d’exposer leurs recommandations concernant le projet de loi avant de le présenter au conseil des ministres et au vote de l’Assemblée des représentants du peuple vers juillet 2016.
Radhia Nasraoui : « Aucun tortionnaire n’a été jugé aujourd’hui pour torture »
A l’occasion de la journée mondiale contre la torture, divers évènements ont eu lieu à Tunis pour rappeler à la mémoire collective, que certains tortionnaires de l’ancien régime n’ont toujours pas été jugés et que la pratique de la torture existe encore.
Des ONG dénoncent les violences et demandent la protection du droit au rassemblement pacifique
Dans un communiqué de presse daté du 13 décembre, La FIDH, la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme (REMDH) et l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) ont exprimé leur vive inquiétude de la « recrudescence d’actes de violence perpétrés dans le cadre de manifestations en Tunisie » et saluent la volonté de l’UGTT de maintenir le dialogue après l’annulation de la grève générale prévue le 13 décembre.