Partis politiques 387

Slim Riahi le bourreau de l’espoir

La mère et le père de Loujain Ghazouani une petite fille atteinte de cancer dénoncent Slim Riahi l’homme d’affaire qui continue a essayer de faire chanter les familles boulversées par des tragédies afin qu’ils le “remercient” publiquement en présence de médias […]

La Tunisie en perdition : Vers un populisme de gauche

Avant le 14 janvier, les chaînes de télévision tunisiennes ne m’intéressaient pas vraiment. Des journaux de l’info vides de tout sens, des feuilletons sans scénarios et des talk shows sans « talk » ni « show ». Après ce qu’on appelle la révolution du peuple tunisien, des discussions plus ou moins structurées et passionnantes ont pris place dans notre champs télévisuel. Ça se dispute et ça chamaille, on y explique des choses et j’ai presque déserté les chaînes françaises avec leurs programmes politiques et documentaires.

Une chicha, une glace et 10 questions aux 100 partis … pour éviter une addition salée !

Chers 100 partis, vous êtes nombreux, vos noms sonnent comme des slogans. Comme Tunisien, je ne sais pas réellement ce que vous valez, ni ce que vous allez apporter à notre chère Tunisie. Certains d’entre vous étaient déjà là sous Ben-Ali, avec plus ou moins de connivence avec son régime. D’autres germaient à l’étranger avec je ne sais quelles fréquentations et influences.

La vie embryonnaire de la politique tunisienne (partie 2)

Au moment de s’adresser au public venu l’acclamer au palais des sports d’el menzah, que devait penser Hamma El Hammami ? Sorti de la clandestinité, pour retourner en prison la veille du départ du dictateur, l’homme pouvait avoir des sentiments bien mitigés. Savourait-il la victoire du premier meeting tenu…mais que de chemin parcouru et que de concessions faites. Derrière l’apparat radical qu’on veut bien lui prêter pour le décréditer, le leader du PCOT en a fait des concessions. Il a dû composé avec les islamistes, avec Nejib Chebbi et avec tant d’autres. Et Dieu sait qu’il ne les porte pas forcément dans son cœur.

Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…

“Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage…“, 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c’est ce sentiment qui domine le quotidien. Ici, il n’y a pas de “jasmin”, mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu’aujourd’hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.

قايد السبسي و حشيشة رمضان!

كان الخطاب الذي ألقاه السيد رئيس الحكومة منتظرا جدا باعتباره سيجيب عن أسئلة ملحّة شغلت الشارع التونسيّ أهمّها ما يتّصل بخيبة التوقّع على إثر محاسبة رموز النظام البائد. تلك المحاسبة التي أفضت إلى عدم سماع الدعوى أو إصدار أحكام مخففة أغضبت الحقوقيّين و أخرجت الناس في حرّ أيام رمضان للتظاهر و التعبير عن السخط الذي وجّه إلى أداء الحكومة و اتهمها بتقويض أهداف الثورة و هي تتراخى في معاقبة المسئولين السابقين و تسمح لبعضهم بمغادرة البلاد دون حساب أو عقاب. […]

حتى لا يلدغ الشعب التونسي من الجحر مرتين

فاجأ انقلاب 7 نوفمبر 1987 الحزب الاشتراكي الدستوري وهو في حالة احتضار وإفلاس ولكنه رغم ذلك ورغم ماضيه المُلطخ بالدماء1 ، نجح في الإفلات من
التصفية ومن المُحاسبة وتمكن من التأقلم السريع مع المرحلة الجديدة ليزداد نفوذا .كان الحزب قد تحول الى ادارة موازية وشركة تكدسُ الثروات والولاءات والمعلومات وقد فهم بسرعة ان افتقاد الباي الجديد لاي شرعية وضعف مؤهلاته السياسية تجعله في […]

A quoi ça sert de s’entredéchirer alors que personne ne gagnera tout seul ?!

Les tunisiens ont balayé d’un revers de main le « chacun pour soi ! ». Ils l’ont démontré à la fin du mois de décembre et jusqu’au 14 janvier qu’ils étaient ravis de faire cause commune et faire dégager leur bourreau. Victimes d’une tyrannie politique et affairiste pendant plusieurs décennies, ils ont fini par se souder et se dresser comme un seul homme pour dire, « basta ! ». Depuis, le relais a été vite transmis aux mains des partis politiques, tout naturellement promus comme étant acteurs centraux du nouveau paysage politique.

Rappelez-vous Tunisiens !

Par Oumeima Krichen – Sept mois après le début du soulèvement populaire, le pouvoir en place est resté le même, ses pratiques sont là pour le prouver : après avoir donné le change sous la pression de la Révolution, le voila revenu au seul langage qu’il connaisse : répression sauvage du mouvement révolutionnaire, arrestations arbitraires, enrôlement de force dans l’armée de jeunes manifestants, enlèvements de citoyens, etc. Ses hommes de main montent des opérations violentes visant à discréditer les partis politiques rebelles, dans le but de semer le doute dans l’esprit des Tunisiens et la peur dans leur cœur.