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Photo Reportage : Lycée Mahmoud El Messaadi de Nabeul: scandaleux!

FONDÉ EN 1962, le lycée Mahmoud El Messaadi Nabeul, ex-lycée technique est le plus ancien ancien de la ville, mais aussi, en surface, le plus grand établissement secondaire en Tunisie et le second plus grand écrin en Afrique après le lycée Lamine-Guèye, ex-Van Vollenhoven à Dakar, Sénégal. Malheureusement, ce fleuron de l’enseignement secondaire sous nos cieux est aujourd’hui dans un état de délabrement avancé. Nawaat vous propose, à quelque jours de la rentrée scolaire, un aperçu de l’état désolant du parking de cet établissement et de sa façade à travers un Reportage Photo réalisé par l’un des anciens de ce lycée. Portofolio :

Femmes & Pub : la servitude standardisée…

La pub envahit notre quotidien, ce qui alimente la critique et l’envie de s’en protéger chez certains, tout comme, du reste, la consommation démesurée chez d’autres. Ceci est un constat qui ne cherche pas à faire une énième étude de l’image de la femme dans la publicité, jugée dégradante ; mais, plutôt, de formuler des interrogations par rapport à l’exploitation du corps des femmes et les inégalités de traitement médiatique entre les genres. Entamer un débat sur cette identité sexuelle démesurée, irréelle et hâtive qu’orchestre la publicité est nécessaire. Si cet article contient plus de questions que de réponses, c’est parce que, en Tunisie, cette sexualisation publicitaire est encore subtile. Par crainte de voir ce phénomène se développer, il convient de procéder à une sorte d’”arrêt sur image”.

حول نُدرَة الأنواع الحيوانيّة الطبيعيّة في تونس

تقتصر الأنواع (أو الأجناس) التي سيتمّ التطرّق إليها في هذا المقال على الثديّيات والطيور الأرضيّة. لن يتمّ تناول الأجناس البحريّة إلاّ عرضًا، وعند الضرورة. وضمن الأجناس البرّية، سينحصر الحديث على الحضريّة منها بهدف محاولة الإلمام بأسباب نُدرتها، لأنّه يمكن أن تكون المخاطر المحيقة بالأنواع المهاجرة (الطيور) ذات أسباب غير محلّية.

Sur la raréfaction des espèces animales naturelles en Tunisie

Les espèces dont il sera question dans le présent papier se limitent aux Mammifères et Oiseaux terrestres. Les espèces marines ne seront évoquées qu’accessoirement, et quand le besoin se fait sentir. Parmi les espèces terrestres, seules les espèces sédentaires seront évoquées, pour tenter de cerner les causes de leur raréfaction, car les menaces pesant sur les espèces migratrices (Oiseaux) peuvent ne pas avoir des causes locales.

In Jemna, locals manage oases to reap the fruits of their labor

In the town of Jemna, residents have formed an association dedicated to the preservation and cultivation of 185 hectares of reclaimed oases for the production of dates. The Association for the Protection of Jemna’s Oases is composed of 129 workers including farmers and security guards, three supervisors responsible for managing the workers, administration and finances, plus one general supervisor. Nawaat has traveled to meet with the individuals who have taken over the land in the name of Jemna and its residents.

“سأزور تونس هذا الصيف”، شعار بسيط للغاية قام الإرهابيون بتحويل وجهته

“سأزور تونس هذا الصيف” هو ’تحويل’ قام به إرهابيون لحملة دعائيّة ، بدأتها على الأرجح وزارة السياحة التونسيّة، جاءت كردّ على الآثار السلبيّة للهجوم على متحف باردو في الثامن عشر من مارس المنقضي. حملة لاقت نجاحًا كبيرًا على الشبكات الاجتماعيّة. وقد قام المشاركون في هذه المبادرة، التي نُسجت على منوال حملة “أنا شارلي”، بتصوير أنفسهم وهم ممسكين بورقة كُتبَ عليها بخطّ اليد إعلان فيه وعد بزيارة تونس هذا الصيف. وقد ردّ تنظيم الدولة الاسلاميّة بالعراق والشام (داعش) على ذلك بنفس الإعلان، لكنّه هذه المرّة مُرفَق بكلاشينكوف ومسدّس.

“I WILL COME TO TUNISIA THIS SUMMER” a too simple social-media slogan turned around by terrorists

“I WILL COME TO TUNISIA THIS SUMMER” a terrorist ‘détournement’ (twist) of a campaign most probably started by the Tunisian tourism authorities as an answer to the negative effects of the Bardo Museum attack in Tunis on March the 18th this year. A campaign that had quiet a success in social media. In “Je Suis Charlie” style people had themselves photographed with a handwritten statement pledging to come this summer to Tunisia. In response ISIS issued the same statement but now illustrated with a Kalazhnikov and a pistol…

Le tatouage en Tunisie

Avec ou sans histoire, esthétique ou symbolique, le tatouage est une décision importante qui marque à jamais chaque personne qui le fait. Ce fragment de la mémoire corporelle peut exprimer un souvenir, une joie ou un chagrin qu’on se promet de ne jamais oublier. En Tunisie, une nouvelle vague de tatouages revient en force surtout chez les jeunes. Comment et pourquoi les Tunisiens se font tatouer ? Dans ce nouveau documentaire de Nawaat, des Tunisiens répondent et donnent leurs avis, de professionnels et de passionnés ou non de cet art qui n’est pas assez reconnu dans notre pays.

Investigation into the landfill at Borj Chakir: Causes and effects of poor waste management

Eight kilometers south of Tunis is Borj Chakir, a town that has become infamous for a landfill that has had damaging effects on the surrounding environment and quality of life of locals. Over the years, a population of 50,000 -including the residents of El Attar/Borj Chakir, Jayara, and Sidi Hassine- has suffered from compromised health and sanitation as a consequence of the waste collection site that has contaminated air, water, and soil. Report on the landfill and stakeholders, the region and inhabitants of Borj Chakir.

الجزء الثاني من تحقيق نواة حول مصبّ نفايات برج شاكير: الكارثة البيئيّة

في الجزء الأوّل من التحقيق الذّي أنجزته نواة حول مصبّ النفايات في برج شاكير، كنّا قد تناولنا المعاناة الصحيّة والاجتماعيّة لأهالي المنطقة. في هذا الجزء الثاني، سنحاول تقصّي الكارثة البيئيّة التي تتهدّد المنطقة وحجم التلوّث الذّي خرّب محيط برج شاكير. الآثار السلبية على البيئة في برج شاكر تبدو واضحة للعيان بدأ بالروائح الكريهة المنبعثة من تحلّل المواد العضويّة وترسّب عصارة النفايات، إضافة إلى إفساد الغطاء النباتي وتلوث المياه الجوفية في المنطقة.

Chômage : les différents gouvernements se révèlent incapables d’inverser la courbe

Alors que des dizaines de grèves de la faim et de sit-in continuent à protester pour revendiquer leur droit à l’emploi, le gouvernement de Habib Essid choisi de réprimer dans la violence les revendications des chômeurs. À présent, les promesses d’embauche ne sont plus crédibles et le discours officiel ressort les vieux arguments qui mettent le chômage et la précarité sur le dos de la crise économique post-révolution. Quelques semaines seulement après sa nomination, le gouvernement commence déjà à se détacher de sa responsabilité de réformes dans les régions appauvries.

La décharge de Borj Chakir : un cataclysme écologique en cours

La première partie de notre enquête sur la décharge de Borj Chakir s’est penchée sur le dommage social engendré par ladite décharge et son impact sur les habitants des localités avoisinantes. Dans cette deuxième partie nous allons aborder le désastre environnemental. Les impacts néfastes sur l’environnement à Borj Chakir sautent aux yeux. Un impact olfactif en provenance des odeurs de la matière organique en décomposition et celles des lixiviats étant insalubres et désagréables, et, un impact visuel sur les sols corrompant la végétation et contaminant la nappe phréatique de la zone.

Reportage : Douz entre sel et ciel, la soif menace population et agriculteurs

Après Kairouan au centre, Sejnane au nord, et Kasserine à l’ouest du pays, nous nous sommes dirigés vers Douz, dans le sud tunisien où l’eau est bien évidement rare en surface. En revanche, elle est fort présente en profondeur dans une réserve d’eau héritée d’un passé lointain. Et pourtant, la crise grandissante de l’eau en Tunisie n’exclut pas le Sud de la soif et de la sécheresse. Un passage rapide sur la ville de Douz et ses oasis suffit à se rendre à l’évidence de la triste réalité : le Tunisien du sud est au-dessous du « stress hydrique » fixé communément à 500m3/an/hab. Encore une fois, l’étrange paradoxe entre la richesse des ressources de l’eau et la soif des habitants et des terres, impose une nouvelle considération de la problématique de l’eau. Reportage.

March 20, 2015: Independence Day in the Capital After the Bardo Attack

After two strange and stunned-to-silence days in the capital, Friday morning on Avenue Habib Bourguiba bore much the same eager, pent-up energy as the first sunny day following weeks of grey and rain. It was only Wednesday that twenty tourists and three Tunisians (one policeman and the two assassins) were killed and forty-seven wounded at the Bardo Museum, while close by the Parliamentary Rights and Liberties Commission discussed the new antiterrorism law.

احتفال التونسيين بذكرى الاستقلال: تفاؤلٌ مُتعَب

كيف سيحيي التونسيون “عيد استقلالهم” بعد “مجزرة باردو”؟ كان هذا السؤال الذي خامر ذهني وأنا أدلف إلى شارع بورقيبة عشيّة أمس. هل سينزلون بكثافة؟ هل سيكون لذكرى هذه السنة طابعًا خاصًا عندهم؟ هل ما زالوا يؤمنون بأهمّية إحياء الأعياد الوطنيّة؟ هل مازالوا يشعرون بـ”الحبّ – لوطنهم – في زمن داعش”؟ وهل مازالوا يشعرون أصلاً بوجود “استقلال”؟

Bardo Museum Tunisia HORRORSCOPE how to depict slain terrorists

These pictures do not comply with most Western media esthetical editorial codes, so I did not see them reappear on television or in news papers…nevertheless they had struck my eye … these poorly dressed men with their worn out guns and the reversed rain of bullets that had smashed them down… the one with the red cloak jacket was covered with sandy debris that had spat from the impacted walls in a corner where he had been driven in…