يقول مالكوم إكس، أحد أبرز رموز مناهضة العنصرية ضد السود في الولايات المتحدة “إذا لم تكن متيقظًا ، ستنجح وسائل الإعلام في جعلك تكره المضطهدين وتحب أولئك الذين يضطهدونهم”، وهو تحديدا ما يقوم به أغلب الإعلام التونسي، عن وعي أو غير وعي، منذ بدأت الحركات المناهضة للعنصرية ضدّ السود في تونس منذ سنة 2011.
حوار مع الباحثة هاجر عرايسية حول العنف المسلط على المهاجرات الافريقيات في تونس
أصدر المنتدى التونسي للحقوق الاقتصادية والاجتماعية، في موفى الشهر الماضي، دراسة تحت عنوان “العنف المسلط على المهاجرات أصيلات جنوب الصحراء في تونس” تتطرق إلى الوضعية الهشة للمهجرات أصيلات جنوب الصحراء في تونس من خلال الوقوف حول وضعيتهن القانونية وأنواع العنف المسلط عليهن في تونس. الدراسة تطرح مجموعة من الحلول على التي يجب اتخاذها على المدى القريب والبعيد للتصدي لهذا العنف وتسوية وضعيتهن على المستوى الإنساني والقانوني. نواة حاورت الباحثة الجامعية التي قامت بهذه الدراسة، هاجرعرايسية.
Eric, Ivorian and illegal in Tunisia
On December 23, 2018, Falikou Coulibaly, president of the Association of Ivorians in Tunisia, was killed during a robbery in Soukra (Greater Tunis). As protests led by the Subsaharian community multiplied across the capital, Nawaat met Eric. Settled in Tunisia since March 2017, the 31 year old Ivorian—like hundreds of his compatriots, has found himself uncapable of regularizing his status. Forced to relinquish his studies, Eric got a job as a construction worker. Racist acts of aggression, a lack of medical care and an exploitative work situation are some of the challenges he faces on a daily basis.
Eric, un Ivoirien hors-la-loi malgré lui en Tunisie
Au moment où les actions de contestation des membres de la communauté subsaharienne à Tunis se multiplient suite au meurtre du président de l’Association des Ivoiriens de Tunisie Falikou Coulibaly dimanche lors d’un braquage à la Soukra, Nawaat est parti à la rencontre d’Eric. Installé en Tunisie depuis mars 2017, ce jeune ivoirien de 31 ans s’est retrouvé dans l’incapacité de régulariser sa situation, comme des centaines de ses compatriotes. Contraint à renoncer à ses études, Eric travaille comme ouvrier de bâtiment. Il est confronté à différentes difficultés : agressions racistes, problèmes d’accès aux soins, exploitation au travail…
Emploi: la double peine des migrants subsahariens en Tunisie
L’université d’été des mouvements sociaux, organisée par le Forum Tunisien des Droits Economiques et Sociaux (FTDES) du 7 au 9 septembre à Sousse, s’est entre-autres penchée sur « la situation des migrants résidents en Tunisie ». Marqué par la forte participation de représentants d’associations défendant les droits des ressortissants subsahariens, un atelier leur a été l’occasion de dénoncer la double peine infligée à leurs compatriotes : en plus de la discrimination raciale en société, ils sont confrontés à diverses difficultés procédurales, de l’obtention du titre de séjour permettant l’accès au travail aux inégalités subies dans leurs environnements professionnels.
Reportage dans un maquis subsaharien à Tunis: Clandestinité et chaleur humaine!
Si certains Tunisiens mangent dans des établissements clandestins durant ramadan, beaucoup de subsahariens résidents à Tunis le font tout au long de l’année. Par rapport au nombre de personnes originaires d’Afrique subsaharienne résidant à Tunis, le nombre de restaurants subsahariens dans la ville est très bas. Cette absence de la nourriture ouest-africaine dans l’espace public, dans une ville qui depuis des décennies accueille d’importantes communautés subsahariennes interroge. Nos rencontres nous ont menées à un maquis, soit une maison qui se transforme tous les soirs en restaurant informel.
الإشهار في تونس: عنصري أم عنصري ”ببراءة“ ؟
إن وصف عنصرية الإشهار التونسي بالبراءة ليس وصفا بريئا، فالإشهار التونسي بجميع أنواعه إمّا هو عنصري، أو هو عنصري بشكل محددّ جتماعيا، أي “ببراءة” سذاجة النّمط. تكتسي مسألة الإشهار أهمية نظرا لقدرته الرهيبة على التأثير. المواطن التونسي معرّض للإشهار طيلة يومه، و فيما نترك إلى مقالات أخرى قراءة خطورته على المقدرة الشرائية للمواطن، سنركّز في هذا المقال على الدور الذي يلعبه في مزيد ترجيح كفة “الرّجل الأبيض” في الفضاء العام التونسي، فالإشهار يتبنّى هيمنة البيض صوتا وصورة.
Les marins tunisiens disent « Non ! » au racisme
Les petits merdeux de Génération Identitaire (GI) embarqués à bord du navire C-Star ont été, comme qui dirait, rejetés à la mer. Bon débarras ! Zarzis n’a pas voulu d’eux et c’est tant mieux. Refoulés de tous les ports méditerranéens, incapables sur leur rafiot à 76000 euros de bloquer les tentatives d’émigration clandestine, ils ont du se contenter, dans l’espoir d’entraver son action, de filer le train au navire d’une ONG qui vient en aide aux migrants.
جرجيس: ناشطون وبحارة يمنعون سفينة عنصريين اوروبيين من دخول الميناء
مع تواتر المعلومات عن اقتراب سفينة “سي ستار” من سواحل جرجيس قادمة من ليبيا، نظّم صيّادو المنطقة بالتنسيق مع عدد من نشطاء المجتمع المدني وقفة احتجاجيّة في ميناء المدينة يوم الأحد 06 أوت الجاري، لمنع طاقمها من الرسوّ. المشاركون في الوقفة الاحتجاجيّة رفعوا شعارات تندّد بالممارسات العنصريّة لطاقم السفينة التي استأجرها ناشطون يمينيون متطرفون أوروبيون، يعملون على مكافحة الهجرة غير الشرعية إلى أوروبا.
“Yamma lasmar Douni” : la crise de la lutte contre le racisme anti-noir en Tunisie.
Un producteur Tunisien voulait, apparemment manifester son intérêt à la question du racisme anti-noir et participer, en conséquence, à la lutte contre ce phénomène pervers dans notre pays. La présence des noirs dans le clip représente à peine 15% du temps, si ce n’est moins. Sachant que le clip, si nous avons bien compris, veut mettre en valeur la diversité et bien évidement une égalité entre tous, le résultat est plutôt : « Egaux mais pas trop ». Par Maha Abdelhamid*
Violence : carton rouge pour le football Tunisien
Il s’agit d’un acte de violence “ordinaire” à l’égard d’une femme, qui en dit long sur le racisme, la misogynie et le manque de savoir-vivre de la société tunisienne contemporaine. Retour sur l’agression dont s’est rendu coupable d’un joueur d’un club de première division, envers une passagère à bord d’un vol de la Royal Air Maroc, le 19 mars 2017. Une histoire d’autant plus scandaleuse que l’affaire ne donnera lieu à aucune suite.
La « question noire » en Tunisie
L’implication de la Tunisie dans la lutte contre l’immigration de citoyens tunisiens ou subsahariens en direction de l’Europe n’est pas un fait nouveau. La politique des autorités actuelles ne se distingue guère de celle qui avait été suivie par l’ancien régime. La collaboration avec les politiques racistes des Etats européens, car c’est bien de cela qu’il s’agit, dément les vigoureuses déclarations antiracistes de nos responsables politiques au lendemain de la brutale agression dont ont été victimes des étudiants congolais.
Opinion-Trump devrait-il vraiment nous choquer ?
La décision intempestive de Donald Trump d’interdire aux nationalités de sept pays musulmans l’accès aux Etats-Unis a choqué l’opinion publique internationale et suscité l’indignation générale. Au-delà des intérêts économiques et géostratégiques qui ont poussé Trump à omettre de sanctionner les vrais pourvoyeurs du terrorisme, cet arrêt perçu comme populiste et arbitraire, renvoie de fait à la xénophobie et à l’islamophobie ambiante qui commencent à gagner une partie des sociétés occidentales et dont l’intégrisme musulman constitue le premier prétexte.
Pour Chris, Jemima et Sarah, le racisme peut tuer
Samedi 25 décembre 2016, 11h du matin, Chris, 26 ans, étudiant congolais en électronique, attend le métro à l’arrêt Habib Thameur à Tunis. Les mains dans les poches, ses écouteurs aux oreilles, comme tous les jours. « Mais c’était la pire journée de ma vie ! ». Il est la première des trois victimes d’une agression au couteau perpétrée par un forcené qui s’est attaqué à deux autres femmes africaines noires. L’une d’entre elles est toujours dans le coma.
On nous ment : Mohamed Ali n’est pas mort !
Mohamed Ali était en effet très grand. Plus grand que la tour Eiffel. Une pyramide, une belle pyramide africaine d’Egypte. D’Aimé Césaire on a dit qu’il était le « nègre fondamental ». Eh bien, Mohamed Ali est le nègre pyramidal ! Et une pyramide ne meurt pas. C’est pourquoi Mohamed Ali n’est pas mort. Il est né une première fois en 1942. Aujourd’hui, nous fêtons sa deuxième naissance. Sa naissance post-mortem.
تاريخ عبودية في قرية القصبة
في ولاية مدنين شبه الصحراوية القاحلة، لفتت قرية صغيرة تسمى القصبة انتباه وسائل الإعلام في الآونة الأخيرة. قرية القصبة التي تقطنها من السود؛ عبيد غبنطن، تقع بجوار قرية أخرى يسكنها الغبنطن البيض؛ و يفصل المنطقتين واد صغير. الفقر والتهميش الجغرافي حقيقة لا يمكن إنكارها، ولكن عبيد غبنطن يتدبرون قوتهم كصيادين، إذ يجمعون المحار على شواطئ البحر، و هم أيضا موسيقيون.
A history of slavery in the village of EL Gosbah
In the arid semi-desert governorate of Medenine, media attention was recently drawn to a small village called Gosbah. Inhabited by a small black community, the ‘Abid Ghbonton. Gosbah lies next to another village inhabited by the white Ghbonton; the two territories are separated by a small river.
Rassemblement contre le racisme dans les établissements scolaires
Une dizaine de personnes se sont rassemblées, vers midi, devant le ministère de l’Éducation avec des pancartes revendiquant justice et égalité dans les établissements scolaires. « Tous différents, tous égaux et tous unis», « jusqu’à quand la discrimination dans les établissements d’éducation ? » et « le racisme divise, détruit et tue la paix», tels étaient les slogans du rassemblement.