Régulation 9

TV en Tunisie: Le pluralisme sacrifié sur l’autel du télé-achat

« C’est un Boumendil télévisuel », lance Mohamed Yassine Jlassi, président du Syndicat national des journalistes tunisiens. Un responsable de la HAICA admet que les lois régissant la publicité dans les médias sont « anachroniques » face à l’inventivité des chaînes tv. Entretemps, les mêmes animateurs jouent aux chaises musicales pour écouler leurs émissions de télé poubelle.

Six ans après, la révolution, est-elle télévisée ?

Six ans nous séparent du 17 décembre 2010, jour du déclenchement du soulèvement populaire, présenté par la propagande officielle comme un fait divers. Aujourd’hui, la liberté d’expression est considérée comme l’un des rares acquis de la révolution. Sur les petits écrans, cet « acquis » peut-il avoir du sens alors que le pluralisme est affaibli, l’affairisme est généralisé et l’information indépendante est quasiment absente ?

Intégrité des médias : la vigilance citoyenne, plus que jamais nécessaire

L’affaire  Andi Ma Nqollek  [Quelque chose à te dire]  vient rappeler l’importance de la mobilisation citoyenne pour contrer les dérapages médiatiques. Elle rappelle aussi que les institutions responsables de la régulation ne tirent pas uniquement leur force et leur légitimité des textes de lois. En cette période trouble, la vigilance citoyenne est à la fois un moyen de pression et un soutien.

Arab NGOs Warn against “Regional Media Freedom Mechanism” Project under the umbrella of the Arab League

Les organisations arabes des droits humains soussignées, dénoncent l’obstination de la Fédération internationale des journalistes (FIJ) à aller de l’avant, conjointement avec l’Union des journalistes arabes, dans l’établissement d’un « Mécanisme régional spécial pour la liberté d’information dans le monde arabe », sous le parapluie de la Ligue des États arabes.

HAICA : Caïd Essebsi et Ghannouchi, sur la même longueur d’onde

Secouée par une nouvelle démission, la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) traverse incessamment des zones de turbulences. Au moment où l’instance a annoncé la démission d’Amel Chahed, mercredi matin, le président Béji Caïd Essebsi était interviewé à la radio, exprimant au passage son hostilité au régulateur. Il était d’ailleurs sur la même longueur d’onde que Rached Ghannouchi qui s’est exprimé sur la question dès 2013.