L’anecdote se passait sur un trottoir de Tunis par une fin d’après-midi ensoleillée. En compagnie de ma femme, nous partions […]

L’anecdote se passait sur un trottoir de Tunis par une fin d’après-midi ensoleillée. En compagnie de ma femme, nous partions […]
La nuit du 6 au 7 novembre 1987 : une mauvaise adaptation tunisienne d’ « Hamlet » commence. Le général Ben Ali joue le rôle de Claudius, celui qui tue son grand frère pour être roi à sa place, qui n’a pour but que rester le plus longtemps possible au pouvoir et qui ne fait que propager la corruption, la décadence et la pourriture au sein de son royaume. La population est Hamlet, qui s’atermoie longtemps avant de passer à l’acte et destituer Claudius. Or, à cause de sa procrastination, de ses incertitudes et de son tiraillement, il succombe aussi à son plan et le royaume est pris par un Fortinbras, un prince ennemi, un emir du Qatar : les intérêts géopolitiques et géostratégies exogènes.
Une conférence universitaire pour présenter un ouvrage collectif sur les migrations en méditerranée ? A priori pas l’évènement le plus palpitant auquel assister un 13 janvier 2012, près d’un an après la révolution tunisienne. En arrivant à l’IRMC on se retrouve avec quelques étudiants et universitaires qui attendent calmement l’arrivée des conférenciers, bien loin de l’agitation du centre-ville et pour une soirée-débat quasiment à huit-clos.
Le témoignage suivant est la compilation de trois textes envoyés entre le 15 et le 17 janvier 2011 par un Français à sa famille pour retracer ce qu’il lui est arrivé le 14 janvier 2011, le jour de la chute du dictateur Ben Ali. Un an plus tard, on a préféré les publier tels quels, sans aucune modification (y compris pour les fautes d’orthographe) pour garder l’authenticité du témoignage. Le Français en question s’est trouvé coincé, pendant 15 heures et demi, dans un immeuble situé au 2 bis rue Pierre de Coubertin, à côté du centre commercial “Claridge” (où se trouve, selon Abdallah Kallel ex-ministre de l’intérieur, le service de renseignement de l’RCD, juste en face du ministère de l’intérieur).
Article écrit par Monia Jaafar et Gargouri Ali Ces derniers jours les tunisiens deviennent de plus en plus allergiques à […]
À l’occasion de l’anniversaire officiel de votre révolution, ce merveilleux Coup du jeune peuple de la Tunisie éternelle, jeunesse de […]
Par Lilia Weslaty – Mercredi 11 janvier 2012, trois jours avant la date commémorative de la Révolution tunisienne, l’apparition de Ali Laaridh à l’avenue centrale de Tunis devant le ministère de l’Intérieur a été historique […]
Par Jillian C. York – […] Cependant, les gouvernements se sont rendus compte également de cette nouvelle donne et ont réagi en réprimant brutalement les blogueurs. Ce qui était exceptionnel il y a cinq ans est devenu banal aujourd’hui avec des arrestations de blogueurs qui font de temps à autre les gros titres […]
Et si, dans la Nouvelle République de notre Tunisie en pleine construction démocratique, on adoptait notre propre Trinité politique, tout en faisant ainsi et du même coup, par la référence à cette thématique majeure dans la plupart des démocraties occidentales, un clin d’oeil à la Tunisienne sur la nature ouverte, tolérante et oecuménique du nouveau régime en place dans le pays ?
L’examen des dernières nominations dans les postes névralgiques de l’appareil de l’Etat nous renseignent que le Tunisien a été pris pour niais et même pour un amnésique. Une insulte à son intelligence.