Tunisie 2011 12

Bilan d’un an de “légitimité” : La culture, un secteur porté par ses acteurs et non par ses gouverneurs

Au moment des élections du 23 Octobre 2011, les attentes étaient grandissantes. Politiques, sociales, économiques, culturels, professionnelles. Légitimes. Au bout d’une année de « constituante », constitutive et symptomatique, dans tous les cas, essentielle, fondamentale et caractéristique d’un pays en (re)construction, qu’en est-il de notre « Culture »?

Comment se réconcilier à la modernité ?

Les crises culturelles et identitaires auxquelles on assiste depuis la révolution tunisienne ont favorisé la montée de l’extrémisme de tous genres idéologiques. À cet effet, on a souvent avancé les facteurs économiques liés à la politique du développement, à la pauvreté frappante de certaines familles, au taux élevé du chômage chez les jeunes et à la grande densité urbaine dans certaines villes.

Tricheries à l’Assemblée constituante : La vie continue…

Voter constitue un droit élémentaire des citoyens dans toute démocratie qui fonctionne, c’est également une responsabilité confiée aux représentants élus du peuple. C’est parce que nous, citoyens, nous leur donnons la possibilité de représenter nos intérêts, que ces élus votent et prennent des décisions sur des questions importantes. Et c’est ce que les citoyens tunisiens ont fait le 23 octobre dernier : ils ont participé à une élection juste et transparente.