Mohamed Habib a fait partie de la dernière vague de Tunisiens qui, après un diplôme obtenu à l’Université tunisienne au début des années de l’indépendance, ont été envoyés en France en vue de préparer une thèse de Doctorat, avant de revenir au pays pour assurer un enseignement magistral, et construire les bases scientifiques dans les Institutions Universitaires d’accueil.
Autonomie des universités : virage de tous les dangers
Neuf écoles et instituts supérieurs ainsi que six universités ont été transformés en Etablissements Publics à caractère Scientifique et Technologique (EPST). Les autorités visent à se conformer aux standards internationaux afin d’améliorer le positionnement de la Tunisie dans les classements mondiaux. Mais côté syndicat, cette réforme est jugée prématurée et même potentiellement dangereuse.
Réforme du statut des universitaires en Tunisie, un projet qui fait polémique !
La réforme du statut des universitaires, annoncée depuis des années, vient de voir le jour à travers un texte élaboré par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique. Le document est actuellement débattu au sein des établissements et des structures académiques. L’élaboration de ce document a été attribuée au « Comité proposé par le Conseil des Universités », réuni le 8 janvier 2021. Une structure dont la composition, les membres et leurs qualifications respectives n’ont pas été révélés. Le présent texte est une invitation au débat public sur le sujet.
Lettre ouverte au Président de la République : Appel à la constitution d’un conseil scientifique national
Monsieur le président de la République,
Nous, les soussignés, scientifiques tunisiens de différentes disciplines, appelons par cette lettre à la constitution d’un conseil scientifique national susceptible de conseiller les autorités nationales en temps de crise.
Crise de l’université tunisienne: exode des enseignants, austérité et maladresse politique
La Tunisie est encore une fois absente du classement de Shanghai de 2017. Il s’agit d’un répertoire des 500 meilleures universités dans le monde qui parait chaque année mi-août. En cette période de rentrée, cet indicateur nous invite à penser les symptômes et les causes de la crise de l’université tunisienne.
Un cas de jurisprudence
Monsieur le ministre de l’enseignement supérieur a usé de son pouvoir discrétionnaire pour me bouter hors de l’Université, juridiquement parlant pour cause de “limite d’âge”. L’argument aurait été imparable s’il avait été appliqué de manière systématique à tous les concernés. Or, sur les trois demandes de maintien en état d’exercice, concernant trois enseignants de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, son Excellence a décidé, pour le bien de l’Université Tunisienne, d’en avaliser deux et de rejeter la troisième, en l’occurrence la mienne.