As the CEDAW Committee prepares to examine the situation for women’s rights in Tunisia, feminists fear the Convention’s demise. In 2011, Tunisia withdrew its reserves regarding the CEDAW. A political decision that was not followed by legislative reform.
Mots clés trouvés
LTDH congrès Magistrature Violence Autoritarisme Discrimination Droits de l'Homme Partis politiques VictimePersonnes trouvées
Sana Ben Achour Om Zied Bochra Bel Haj Hmida Saida Garrach meriem ben mohamed Samira Merai Jabeur Mejri Béji Caid Essebsi Amina FemenRégion trouvées
TunisDroits des femmes en Tunisie : CEDAW réduite à néant
A l’approche de l’examen par le Comité CEDAW de l’état des lieux des droits des femmes tunisiennes, les féministes craignent l’enterrement définitif de cette convention. La Tunisie a levé depuis 2011 ses réserves sur la CEDAW. Mais cette décision politique n’a pas été suivie par des réformes législatives.
Congrès des Femmes Démocrates: Luttes féministes à l’aune des populismes
L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates (ATFD) a tenu son 13ème congrès ayant débouché sur l’élection d’un nouveau bureau exécutif. La présidente sortante, Yosra Frawes, a passé le flambeau à Naila Zoghlami. Le regain des populismes en Tunisie, tant décrié par les militantes féministes, opèrera-t-il un revirement dans le positionnement et la stratégie de l’ATFD ?
Magistrats en Tunisie : Pourquoi si conservateurs, si autoritaristes ?
Accusés de clientélisme, de corruption, de traditionalisme, les magistrats tunisiens sont constamment sous le feu des critiques, même après la révolution. Ce pouvoir qui appelle à être réformé est gangrené de l’intérieur. En cause, une formation lacunaire faisant perdurer des pratiques arriérées.
Remarques critiques sur le rapport de la COLIBE
Le rapport de la Commission des Libertés Individuelles et de l’Egalité (COLIBE) a suscité de vives réactions, notamment de la part de ses détracteurs. Ces derniers étaient surtout des religieux qui se sont arrogés le droit de critiquer le rapport, souvent sans le lire ! Cet article est une contribution citoyenne au débat, sachant que nous ne sommes pas juriste pour pouvoir discuter nombreux détails qui sont en dehors de notre domaine de compétence. Notre souci majeur étant une volonté délibérée d’élargir la sphère des libertés individuelles, le plus souvent bafouées, notamment par ceux censés les respecter ou les faire respecter.
Caid Essebsi’s call to reform the inheritance law : landmark initiative or political tactic?
There has been a flare-up of public debate in Tunisia following President Beji Caid Essebsi’s controversial decision to form a committee that will reassess and reform the inheritance law. With some exceptions to the rule, this Qur’an-based law stipulates that women receive half the inherited allotment that men do. Essebsi, the leader of the catchall secular party Nidaa Tunis, noted that a reformation of inheritance laws is necessary for gender equality in Tunisia, a country that has become a role model in the Middle East for its democratic transition.
Abrogation de la circulaire de 1973: Paroles présidentielles sans actes gouvernementaux
Dans son discours à l’occasion de la journée nationale de la femme le 13 août dernier, Béji Caïd Essebsi a, entre autres, lancé un appel au chef du gouvernement Youssef Chahed et au ministre de la justice Ghazi Jribi pour abroger la circulaire du 5 novembre 1973 interdisant à une musulmane d’épouser un non-musulman. Trois semaines plus tard, qu’est-ce qui a été concrètement fait ?
Politics aside, civil society pushes for an end to violence against women
In anticipation of International Women’s Day on March 8, Tunisian civil society organizations are campaigning for the expedient adoption of legislation concerning the elimination of violence against women. The Tunisian Association of Women Democrats (ATFD), the Tunisian League for the Defense of Human Rights (LTDH), and other non-governmental associations who are the first recourse for women victims of violence, are pushing for the adoption of a pending draft law, even while one of their primary critiques regarding the text is its failure to recognize the essential role played by non-governmental actors.
Tunisian Gender Law Reform: Optimism in Spite of the Long Road Ahead
On June 3rd, Euro-Mediterranean Human Rights Network (Euro-Med) hosted a conference entitled “Forms of Violence Against Women and Girls” to discuss the Tunisian Personal Status Code and Penal Code – both of which are long overdue for reform. Critical yet optimistic, the proposed goals for legal reform are found in a study entitled “Violences à L’égard des femmes: Les lois du genre” written by Sana Ben Achour, a law professor and former president of ATFD.
الدين و علاقته بأحكام المواريث في ظل رفع التحفظات عن إتفاقية “سيداو” و دسترة حرية الضمير
مصطلح التمييز ضد المرأة في اتفاقية “سيداو” يعني أي تفرقة أو استبعاد أو تقييد يتم على أساس الجـنس و يكون من آثاره أو أغراضه النيل من الإعتراف للمرأة، على أساس تساوي الرجل و المرأة، بحقوق الإنســـان و الحريات الأساسية في الميادين السياسية و الإقتصادية و الإجتماعية و الثقافية و المدنية أو في أي ميدان آخر، أو إبطال الإعتراف للمرأة بهذه الحقوق أو تمتعها بها و ممارستها لها بغض النظر عن حالتها الزوجية .
Human Rights Watch : Pour que les droits humains soient la bataille des prochaines législatives
Dans un récent rapport intitulé : « Elections législatives 2014 en Tunisie : un agenda pour les droits humains », Human Rights Watch exhorte les candidats aux élections législatives de faire des droits humains, la base de leurs programmes. En effet, bien que le soulèvement des Tunisiens ait eu lieu sous le signe de la « justice sociale », de la « dignité », et de l’« égalité », rares sont les partis candidats aux législatives qui ont inclus dans leur programme un projet clair et cohérent relatif à cette question.
Eya, 13 ans, brûlée vive par son père : cela s’est pourtant passé en Tunisie… en 2014 !
Mercredi, 4 juin, à la Cité Ibn Khaldoun, un père a brûlé sa fille, Eya, 13 ans, après l’avoir vue dans la rue avec un de ses camarades. Le père qui s’est senti déshonoré a aspergé sa fille d’essence et a mis le feu à son corps. Il est actuellement en état d’arrestation. Admise au Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, Eya a succombé à ses brûlures, après une agonie qui a duré des jours. Pour certains, ce crime terrifiant est un fait divers qui pourrait se passer dans n’importe quelle société et pas seulement en Tunisie. D’autres s’indignent en situant les faits dans un cadre plus général qui fait la lumière sur la posture de la femme dans la société tunisienne.