Après la polarisation sur les questions identitaires au temps ou Ennahdha et ses différents alliés étaient au pouvoir, le pays se trouve aujourd’hui confronté à une nouvelle polarisation aux antipodes des préoccupations de l’écrasante majorité des Tunisien(ne)s. Ainsi, soit on est avec Kaies Saied et son projet soit on est pour un retour d’Ennahdha et donc de la « décennie noire ». Telle est la polarisation que l’on cherche à nous imposer.
Tunisie : Etat de droit ou état de fait, il faut choisir !
Le président de la république a répété à maintes reprises son attachement à l’Etat de droit et aux acquis démocratiques tels que les libertés individuelles et collectives et il n’y a aucune raison de ne pas le croire. Mais une démocratie ne saurait se contenter de déclarations.
Dérives à l’ARP : La Tunisie mérite mieux
Ce qui fait dramatiquement défaut aujourd’hui en Tunisie c’est l’absence d’un pouvoir judiciaire réellement indépendant et impartial et surtout de magistrats et de juges qui croient eux-mêmes en cette indépendance et cette impartialité et l’appliquent. Et c’est cela qui explique pourquoi 5 ans après, la Cour Constitutionnelle n’est toujours pas en place en Tunisie.
Quand l’association Shams fait face à la double-peine : une campagne haineuse et une interdiction
La polémique et la campagne de haine contre l’association Shams a au moins le mérite de nous éclairer sur l’état de la société tunisienne et surtout de la grande majorité de la classe politico-médiatique dès lors qu’il s’agit de mettre en pratique les valeurs et les principes pourtant admis par la constitution. En particulier quand il s’agit de questions sociétales et de mœurs. Et pourquoi ne pas le dire de la frilosité des intellectuels et penseurs qui ne se sont pas bousculés pour réagir sur le plan des idées.
L’Espace public en Tunisie : Un enjeu démocratique !
La révolution en dégageant le régime Ben-Ali a également ébranlé et bousculé tout le système instauré depuis l’indépendance. La société civile, qui a connu un développement extraordinaire en quelques mois, est de fait entrée dans un processus de défiance et d’autonomisation vis-à-vis de l’Etat. Un Etat fortement déstabilisé et affaibli par plusieurs semaines d’insurrections. Dès lors non seulement la société n’accepte plus l’hégémonie de l’Etat mais celui-ci n’est également plus en mesure d’imposer son hégémonie sur l’ensemble de l’espace public.
Lettre ouverte aux deux candidats du second tour de l’élection présidentielle
Vous êtes candidats à l’élection présidentielle et vous demandez, pour être élu, le suffrage des Tunisien(ne)s. Les électeurs(trices) vous ont accordé leur confiance lors du premier tour du 23 novembre dernier sans pour autant vous donner la majorité absolue. De ce fait les électeurs(trices) vous ont transmis un message dont vous ne pouvez ignorer la signification.
Pourquoi je voterai Hamma Hammami le 23 novembre 2014 !
Pour l’heure il faut barrer la route à Moncef Marzouki qui n’est que le cheval de Troie des islamistes d’Ennahda et du Qatar. Il faut lui barrer la route car au cours de ces trois années il n’a fait que traîner dans la boue la Tunisie et les Tunisien(ne)s. Il n’a pas hésité, dans le seul but de garder le pouvoir, à s’appuyer sur les pires voyous des LPR et sur les takfiristes, lesquels, en temps normal auraient fait l’objet de poursuites judiciaires pour incitation à la haine et à la violence.
Les élections en Tunisie : Quel choix ?
Les sondages – dont on se demande parfois s’ils n’ont pas pour autre fonction d’orienter et d’inciter le choix des électeurs – donnent, évidemment, les mouvements Ennahda et Nida Tounes au coude à coude mais néanmoins loin en tête des intentions de vote devant les autres formations politiques. Comme si nous étions condamnés à subir une bipolarisation « inéluctable » obligeant du même coup les autres formations à courir derrière les deux « grands » pour survivre et espérer glaner quelques strapontins. On est loin des 115 « partis » et des 1517 listes des élections de 2011.
Projet de société VS projet de société : Révolution(s) silencieuse(s)
La société tunisienne est divisée, c’est une évidence. Deux projets de société en perspective. Et les deux révolutions « silencieuses » qui s’affrontent, par société(s) civile(s) interposée(s), en sont l’expression.
Humeurs : ciao 2013 ! Bonne année 2014 !?
Ciao 2013 avec son cortège de violence. Bonne année 2014 !? C’est en tout cas ce que chacun espère. Pour lui et ses proches bien sûr, pour son pays, pour le monde. Ciao 2013 c’est aussi une façon de dire vivement la fin de la période de transition que connaît la Tunisie depuis bientôt trois ans. Depuis le déclenchement de la révolution du 17-14 (17 décembre 2010 – 14 janvier 2011).
Tunisie : De la violence au djihadisme. Chronologie d’une dérive.
Comment comprendre et interpréter ce phénomène et ces évènements, quels agencements entres eux et quelle lecture peut-on faire de leur déroulement dans le temps ainsi que dans leurs relations bien sûr avec la situation politique du pays voire dans le contexte régional
« Sus à l’extrême gauche athée » ? : Voilà donc la « nouvelle » trouvaille d’Ennahda
Comme à son habitude, Ennahda, au lieu de répondre et de tenter de résoudre le ou les problèmes qui se posent, cherche toujours une échappatoire en désignant un nouvel ennemi. On pourrait presque appliquer cette maxime qui dit : « Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt ». Mais je laisse à chacun le soin d’imaginer qui est le sage et qui est l’idiot.
Après les LPR, les salafistes, les jihadistes … voici les LPNC
Après les LPR, voici donc les LPNC. Ainsi la Tunisie, conséquemment aux soubresauts de la révolution de la liberté, de la dignité et de la justice sociale, n’aurait rien trouvé de mieux pour dit-on faire face aux milices fascisantes pro-pouvoir que d’inventer d’autres milices portant le nom de « Ligue de protection de la nation du citoyen » (LPNC).
Egypte, Tunisie : Ces révolutions aux ressorts multiples et imprévisibles
Décidemment les révolutions arabes n’en finissent pas de nous révéler qu’elles recèlent des ressorts nouveaux et parfois inattendus. Les récents évènements en Egypte en sont une nouvelle démonstration.