Human Rights Watch a récemment critiqué l’inaction des autorités tunisiennes quant au rapatriement des enfants dse combattants tunisiens de Daech. D’après un rapport de cet ONG, 200 enfants tunisiens seraient actuellement détenus dans des prisons et des camps en Libye, en Syrie et en Irak. Dans cette interview avec Amna Guellali, directrice du bureau de Human Rights Watch en Tunisie, nous cherchons à mieux comprendre la situation de ces citoyens tunisiens et les enjeux derrière la revendication de leur rapatriement.
Interview with A. Guellali about children of Tunisian ISIS fighters in conflict areas
Human Rights Watch has recently criticized the inaction of Tunisian authorities in the attempt to bring home the children of Tunisian ISIS fighters. The NGO says that 200 Tunisian children are currently being held in prisons and camps in Libya, Syria and Iraq. In an interview with Amna Guellali, Human Rights Watch director for Tunisia, we touch on an HRW study concerning the situation of these children today.
حوار مع آمنة قلالي حول أطفال مقاتلي داعش التونسيٍين في ليبيا، سوريا والعراق
نقدت منظمة هيومن رايتس ووتش ما إعتبتره “تقاعس” السلطات التونسية في السعي لاسترجاع أطفال مقاتلي داعش التونسيٍين . كما كشفت عن 200 طفل تونسي محتجزين في سجون وملاجئ ليبيا، سوريا والعراق. في هذا الحوار مع آمنة قلالي، مديرة مكتب هيومن رايتس ووتش في تونس، نتطرق إلى فحوى دراسة قامت بها المنظمة حول وضعية هؤلاء الأطفال.
خلف أسوار مراكز الإيقاف: عنف وانتهاكات وتوريط للمحتجّين
رغم تراجع نسق الاحتجاجات التي اجتاحت مختلف المدن التونسيّة منذ بداية شهر جانفي، إلاّ أنّ ارتدادات هذا الحراك الاجتماعي ما تزال متواصلة بعيدا عن الشوارع والساحات. هناك، في مراكز الإيقاف، يقبع مئات الشباب الموقوفين بانتظار انتهاء التحقيق أو إحالتهم إلى المحاكمة. أمّا من أُطلِق سراحهم فبانتظار محاكمات قد تسلبهم حريّتهم في أيّ لحظة. الإيقافات التي ناهز عددها 806 بحسب الناطق الرسمي لوزارة الداخليّة لم تقتصر على المشاركين في الاحتجاجات بل كانت عشوائيّة، طالت نشطاء في حملة “فاش نستناو” وحتى من وضعته الصدفة قرب دائرة المواجهات الليلية والنهاريّة على حدّ سواء.
Affrontement Guellali/Laamari : de la responsabilité des médias
Je dois vous avouer que j’ai cessé de regarder la télévision depuis plus d’un an et je ne m’en porte que mieux. Il m’arrive néanmoins de visionner quelques extraits d’émissions qui font réagir ma communauté d’amis réels ou virtuels. C’était le cas des numéros du talk-show Klem Ennes du 8 et du 22 novembre 2017 dans lesquels le chroniqueur vedette s’en est pris à Amna Guellali, directrice du bureau de Tunis de Human Rights Watch.
La société civile et le Projet de loi relatif à la répression des agressions contre les forces de l’ordre (I) : Amna Guellali (HRW)
Par la présente interview, nous entamons une série d’échanges devant les caméras de Nawaat avec des membres d’organisations de la société civile exposant leurs analyses relatives au projet de loi portant sur la répression des agressions contre les forces de l’ordre. Par cette première de la série en question, notre consœur et amie, Amel Chahed, s’est entretenue avec Amna Gallali, s’exprimant au nom de Human Rights Watch-Tunisie.
Counterterrorism Law: looking beyond laxity vs. despotism, security vs. human rights
Amidst the distilled information and tones of alarmism and pessimism that stifle quality discussions on terrorism in mainstream media, one finds the insight and information provided by members of civil society, activists, government officials active on social media platforms. Such a plurality of perspectives is important for fleshing out and expanding a discussion that is commonly portrayed as a two-sided debate between human rights advocates who demand the protection of civil liberties at the expense of effective security measures, and conservative political figures whose rhetoric of national security and unity in the face of terrorism is construed to harbor power and by extension repress fundamental rights.
A quand l’adaptation du Code Pénal Tunisien au statut de la Cour Pénale Internationale ?
A travers des vidéos publiées sur les réseaux sociaux, comme celles d’Abu Hamza El Mouhamadi et de Abu Anas Al Tunisi, HRW a pressé les autorités tunisiennes à adopter une loi sur les Crimes de Guerre, à intégrer le statut de la Cour Pénale Internationale dans sa législation nationale et enfin à prendre toutes les mesures nécessaires afin d’arrêter et de traduire en justice les ressortissants tunisiens impliqués dans des crimes de guerre ou contre l’humanité en Syrie et en Irak, conformément au Statut de Rome, ratifié par la Tunisie. Selon le ministère de l’Intérieur tunisien, quelques 2400 ressortissants tunisiens sont impliqués dans le Jihad en Syrie et en Irak.