Après les alertes lancées par les familles, les pêcheurs ont été les premiers à réagir. En l’absence d’actions concrètes des autorités, ce sont eux qui sont sortis à la recherche des corps des disparus. Tandis que la colère gronde dans la ville. Reportage.
Le délégué de la ville de Zarzis, Ezzeddine Khelifi, a confirmé dans une déclaration à Nawaat, la nouvelle de l’inhumation de quatre corps de noyés au cimetière des “Jardins d’Afrique”, où sont généralement inhumées les dépouilles de migrants non identifiés.
Avec son deuxième court-métrage, « Nous le savions qu’elles étaient belles les îles », c’est sous le signe d’espaces et de gestes improbables que Younès Ben Slimane invite à imaginer les chimères qui naissent de la migration en pleine nuit enclose sur le reflux des éléments. Le film a été projeté au CPH:DOX Documentary Film Festival qui s’est tenu à Copenhague, du 23 mars au 3 avril 2022.
Toujours sensible aux questions de la migration, Kamel Moussa revisite dans son « Cimetière des Inconnus » une nécropole dédiée aux migrants noyés en Méditerranée tout en documentant la vie en suspens des autres déboutés. La série est exposée au Musée de la Photographie d’Anvers, dans le cadre du Tiff 2021 qui se poursuit jusqu’au 12 septembre.
Si « migration irrégulière » et « fuite des cerveaux » sont deux phénomènes strictement cloisonnés dans les représentations médiatiques et politiques de la migration, les motifs de départ qui animent les candidats à ces deux formes d’émigration se recoupent bien plus qu’on ne le croit.
Les petits merdeux de Génération Identitaire (GI) embarqués à bord du navire C-Star ont été, comme qui dirait, rejetés à la mer. Bon débarras ! Zarzis n’a pas voulu d’eux et c’est tant mieux. Refoulés de tous les ports méditerranéens, incapables sur leur rafiot à 76000 euros de bloquer les tentatives d’émigration clandestine, ils ont du se contenter, dans l’espoir d’entraver son action, de filer le train au navire d’une ONG qui vient en aide aux migrants.
Il y a, dans ce film, une parole qui brûle du même feu que ses images nocturnes. Réalisé en 2014 par Maki Berchache et Nathalie Nambot, « Brûle la mer » est à l’opposé de ce qu’on pouvait attendre d’un documentaire sur les traversées clandestines de la méditerranée. Entre le dépouillement de son dispositif et les risques d’un minimalisme peut-être un peu trop confortable, perce dans ce film une extraordinaire conscience d’artisan qu’appellent le format 16 mm et le tournage en super 8. C’est aussi sa force que d’énoncer une hospitalité à la fois politique et filmique, en alternant images et archives familiales, mais aussi photos commentées, bribes de souvenirs et poèmes par écrans interposés. Le film sera projeté aujourd’hui, mercredi 10 mai 2017, à l’Institut Français de Tunisie.
Le S17 est une procédure utilisée par le ministère de l’Intérieur pour obliger des personnes suspectes d’informer l’Administration des frontières et des étrangers de leurs voyages en dehors du pays et à les retenir si nécessaire. Lundi 10 octobre, l’Observatoire des droits et liberté en Tunisie tiendra une conférence de presse à Tunis pour présenter sa dernière campagne, lancée la semaine dernière, sous le slogan Laissez-moi vivre ! qui dénonce l’interdiction abusive à des centaines de personnes de circuler d’une ville à une autre. La campagne de sensibilisation accuse le ministère de l’Intérieur d’abus de pouvoir et d’entrave à la liberté de circulation. En majorité islamistes, les victimes de cette procédure réclament la levée de la restriction de circulation ou la mise en place d’une méthode claire de recours juridique.
Il y a quelques mois un bateau de migrants qui se dirigeait vers les îles espagnoles des Canaries coulait. La patera, le bateau qui transportait les migrants, aurait été harponné par le bateau des gardes-côtes espagnols. Une affaire qui rappelle celle du Liberté 302, une frégate de la Garde nationale tunisienne, qui aurait coupé en deux une embarcation de harragas de Zarzis en 2011.
Depuis mercredi soir une trentaine de réfugiés d’origine erythréenne, dont six femmes et un enfants observent un sit-in devant le local du Haut Commissariat aux Réfugiés à Zarzis.
Begin typing your search above and press return to search. Press Esc to cancel.