Le pouvoir ne s’accommode plus de l’existence de médias qui démontent ses narratifs sur les sujets qui préoccupent les Tunisiens. D’où cet acharnement contre les symboles de la lutte pour la liberté et la vérité.

Le pouvoir ne s’accommode plus de l’existence de médias qui démontent ses narratifs sur les sujets qui préoccupent les Tunisiens. D’où cet acharnement contre les symboles de la lutte pour la liberté et la vérité.
Le mois de Ramadan rime avec un boom de productions : sitcoms, feuilletons et autres émissions culinaires. La publicité règne en maître, conditionnant la production et le succès financier des œuvres. Pourquoi une telle densité durant ce mois ? Et quels en sont les enjeux ?
Les campagnes de dénigrement ciblant les médias indépendants se poursuivent. Des messages haineux visant explicitement Nawaat et ses membres, ont été diffusés récemment par des pages suspectes sur les réseaux sociaux. Ce contenu calomnieux entend s’en prendre à des collaborateurs et dirigeants passé et présent de l’association. Les voici cloués au pilori, accusés de “trahison et de collusion avec l’étranger”.
Face au verrouillage imposé au niveau de toutes les institutions, la presse n’a d’autres choix que de s’appuyer, dans ses comptes-rendus, sur des bruits de coulisse ou des sources «anonymes». Les journalistes n’acceptent plus cette situation.
La chaine publique « Watania 2 » rediffuse avec succès depuis quelques années d’anciennes émissions à l’instar de la sitcom « Choufli Hal » (2005-2009), du feuilleton « El Khottab Al Bab » (1996-1997) ou encore « Mnamet Aroussia » (2000). Quelles sont les raisons de l’engouement du public tunisien pour ce type de programme et quel est leur impact sur le spectateur ?
Pour sa huitième édition, Nawaat met à la disposition des participants un budget de production conséquent ainsi qu’un soutien personnalisé pour le développement de projets et d’autres contenus médiatiques.
Réunissant des figures emblématiques tels que Zied Dabbar, président du Syndicat national des journalistes tunisiens, Alain Gresh, fondateur d’Orient XXI ainsi que la rédactrice en chef de 7iber, Lina Ejeilat, le débat a exploré les défis auxquels font face les médias indépendants dans un monde en constante évolution, où les valeurs journalistiques sont plus que jamais mises à l’épreuve.
En cette période charnière, il est plus que jamais nécessaire de se pencher sur l’avenir des médias indépendants et contestataires dans la région MENA mais aussi dans certains pays occidentaux. Les menaces sont nombreuses et sont d’ordre national et international : verrouillage de la liberté d’expression, autocensure, montée du discours populiste, instabilité financière, les chamboulements post-7 octobre.
Les productions sont rares. Les acteurs, techniciens et même les producteurs sont souvent lésés. Les téléspectateurs souffrent d’une indigestion de placements publicitaires. Ainsi va la télé tunisienne durant le mois de Ramadan, quand les contradictions du système paraissent à leur paroxysme.
La femme doit être mince sinon elle n’a pas sa place dans le monde artistique, balance Mariem Dabbegh en s’adressant à la chanteuse Amira Belhaj. Cette stigmatisation envers les femmes qui ne répondent pas à ce standard pondéral semble particulièrement plaire à Attassia TV. Au point de republier l’extrait de cet échange datant de 2018. Et tant pis pour les conséquences.
« Photo ou caricature ? » Nous ne répondrons pas à cette question ô combien brûlante dans cet éditorial. Nous laisserons aux experts du ministère de la Culture le soin de soupeser la gravité de notre «erreur». Cela dit, cet incident reflète d’une manière aussi fidèle qu’éhontée les péripéties caricaturales du Nouvel Ordre Saiedien.
Innawaation est un incubateur de projets médiatiques créatifs, s’articulant en une série de résidences et d’événements. Ces collaborations se feront lors de sessions qui s’étendront sur 3 à 6 mois de travail.
Poursuites en justice, entraves à l’accès à l’information, législations liberticides, précarité économique, agressions policières… la liberté de presse n’a jamais été aussi mise en péril depuis la chute de la dictature. Ce qui explique la dégringolade de la Tunisie dans le nouveau classement de la liberté de la presse de Reporters sans frontières (RSF). Débat sur les dynamiques engendrées par ce bras de fer entre défenseurs de la liberté de la presse et dirigeants autoritaires.
Si la tradition fait que la programmation des chaînes tv privilégie le divertissement durant ramadan, cette exception lors du mois saint est devenue la règle tout au long de l’année. Les chaînes tv délaissent les émissions politiques. La « News fatigue » s’empare des Tunisiens. Et le placement de produits est plus facile ailleurs que dans les émissions politiques.
L’inauguration de la première plénière du nouveau parlement a été marquée par l’interdiction des médias privés et associatifs. Cette décision a provoqué le tollé des journalistes. Le SNJT tire la sonnette d’alarme face à ce nouveau coup visant la liberté de presse.
«La FIFA a porté des accusations contre la Fédération tunisienne de football (FTF) après l’incursion de supporters sur le terrain lors du match contre la France », ont indiqué des sites d’information en ligne. Quid de la véracité de ces éléments?
Elles s’appellent Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… Leurs points communs : une certaine représentation de la beauté et une langue assez pendue pour alimenter le buzz. Elles se démènent corps et âmes pour y arriver, quitte à se dresser contre leurs semblables.
La désactivation de la page Facebook officielle de la chaîne «Carthage +», le 14 novembre 2022, a suscité la polémique. Certains ont lié la fermeture de la page à l’émission « Stade+ », diffusée par la chaîne dimanche 13 novembre 2022. D’autres accusent la Fédération tunisienne de football (FTF) d’en être à l’origine, en raison de l’évocation du problème de la corruption dans le football tunisien lors de l’émission.