Media 499

Gouvernement Mechichi : Quels sont les sites mensongers et auteurs d’intox ?

Chargé par le président de la République, le 26 juillet, de former un gouvernement, Hichem Mechichi a annoncé sa composition hier soir. Entre-temps, plusieurs listes de personnalités ou de compositions gouvernementales ont circulé, présentées comme étant des « fuites ». Retour sur les médias et les personnalités ayant publié des listes mensongères : Borhen Bsaies, Aslema Fm, Business News, Essada, Al Joraa News, El Hassade et Samir El Wefi.

Interview avec l’historien Adel Ltifi : « Galb Edhib est pétri d’erreurs »

Diffusé sur la Wataniya, le feuilleton Galb Edhib présente l’histoire de l’indépendance tunisienne à travers des figures de Fellagas retranchés dans les montagnes et les personnalités politiques actives installées à Tunis. Certains ont relevé des erreurs historiques dans cette production ramadanesque. Pour en savoir plus, nous avons interviewé l’historien tunisien Adel Ltifi, spécialiste de l’histoire moderne et enseignant d’histoire contemporaine du monde arabe à l’Université Sorbonne Nouvelle Paris 3.

Wled Moufida et Denya okhra récidivent : Racisme, violence et misogynie

Le mois de Ramadan rime avec une floraison de productions télévisuelles. Cette multiplication des productions va de paire ces dernières années avec des transgressions multiples : propos violents diffusés à des heures de grande écoute, stigmatisons des minorités, abaissement de la femme. La HAICA intervient chaque Ramadan pour rappeler à l’ordre les chaines de télévisons mais ceci n’empêche pas les récidives comme pour cette saison.

Notre nouveau né : Nawaat Magazine, du web au papier !

Nous avons l’immense plaisir de vous annoncer la parution du premier numéro de notre trimestriel, Nawaat Magazine. Disponible en ligne sur Ceresbookshop.com, il est actuellement disponible dans les librairies tunisiennes suivantes :
Librairie El Moez – Menzah 1
Librairie Fahrenheit 451 – Carthage
Librairie Mille Feuilles – La Marsa
Kiosque Louhichi – La Marsa
Espace des Beaux Arts Caliga – Menzah 6
Librairie Clairefontaine – Tunis (rue d’Alger)
Librairie Le Gai Savoir – Tunis (Place Barcelone)
Librairie Tunisie Plumes – Nabeul
Librairie Al Kirtas – Bizerte
Librairie Kacem Espace du Livre – Sousse
Kiosque Presse Avenue – Carrefour Tunisie
Librairie M Lire – Sfax
Librairie Sabeur – Djerba

Détention de Sami Fehri, effet domino de l’affaire Cactus Prod

La mise en garde à vue de Sami Fehri, de l’administratrice judiciaire de Cactus Prod et du gérant de Caméléon Prod a été prolongée, lundi 11 novembre, pour 5 jours. Les trois suspects sont détenus depuis le 6 novembre suite à une instruction du pôle judiciaire, économique et financier pour suspicion de blanchiment d’argent, de malversations et de préjudice à l’administration.

Fehri, Riahi et Karoui : Ce que cache le front des ennemis d’hier

Sur Instagram, Sami Fehri, patron d’El Hiwar Ettounsi, fait de la résistance. Ses frères d’armes ne sont que les ennemis d’hier : Nabil Karoui et Slim Riahi, le premier en prison pour blanchiment d’argent et évasion fiscale et le deuxième, en cavale en France et faisant l’objet, en Tunisie, d’un mandat d’arrêt pour malversation depuis avril dernier. Leurs machines télévisuelles s’emballent contre Youssef Chahed, le concurrent de Riahi et Karoui aux Présidentielles.

Quand Youssef Chahed entonne le vieux refrain de l’homme providentiel

« Sur ordre de Youssef Chahed », « Chahed donne des directives », « Après l’intervention du chef du gouvernement ». Depuis quelques semaines, les titres de presse comportant ces tournures de phrases se multiplient. Le chef du gouvernement mène campagne en jouant un jeu très cher aux dictateurs qui ont gouverné la Tunisie : être « l’homme providentiel » entouré d’incompétents qui ne bougeraient pas un cil sans l’ordre, la directive ou l’intervention de ce dernier. Un jeu bien commode pour masquer sa responsabilité dans les dysfonctionnements administratifs.

Médias & justice transitionnelle: du rebranding des Ben Ali au bashing de l’IVD

Motivés par convergence d’intérêts politiques et économiques, course à l’audimat ou connivences sociales et culturelles, les principaux médias dominants en Tunisie ont adopté une attitude hostile à la justice transitionnelle. Valorisant l’événementiel au détriment du mémoriel, favorisant le bashing de la justice transitionnelle la réduisant en projet individuel et prônant l’adoption d’un projet de loi présidentiel contre l’imputabilité, leur traitement médiatique a tourné le dos aux enjeux de la vérité, l’impératif de la réparation et la nécessité de la réforme.

Psycaricatures de -Z- : Nabil Karoui

Cette semaine, c’est un grand ami de Nawaat qui s’est invité sur le canapé de notre psycaricaturiste: Nabil Karoui, le fondateur de Nessma aux multiples élucubrations politiques. Investissant dans des œuvres caritatives quotidiennement médiatisées sur sa chaîne TV, Karoui donne sans compter et compte bien nous le faire savoir.

Psycaricatures de -Z- : Tarak Ben Ammar

Sa mise en examen en France pour banqueroute a été révélée, jeudi dernier, par BFM TV. Le producteur Tarak Ben Ammar est soupçonné d’avoir entrainé la faillite de la société de post-production Quinta Industries, branche du groupe Quinta Communications dont il est l’actionnaire majoritaire.

Enquête: Cactus Prod, de l’atermoiement judiciaire à la réconciliation administrative (2/2)

Parallèlement au feuilleton judiciaire ponctué de reports successifs, Cactus Prod, dont 51% sont confisqués par l’Etat, a connu un changement de clientèle après la révolution. Elle n’est plus le fournisseur exclusif de la Télévision Nationale depuis la rupture du partenariat entre Belhassen Trabelsi et Sami Fehri en janvier 2011. Son matériel et ses studios ont été mis à la disposition de la chaine Ettounsia puis d’El Hiwar Ettounsi. Un nouveau partenariat où s’impose Ilhem Soufi Torjman, l’administratrice judiciaire de Cactus Prod, comme acteur central. Mais quel rôle a-t-elle joué pour protéger les intérêts de Sami Fehri ?

Psycaricatures de -Z- : Sami Fehri

Depuis presque une semaine, El Hiwar Ettounsi mène une campagne de dénigrement contre Neji Bghouri. Le président du Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) est pris pour cible suite à son refus d’assister, en présence de Sami Fehri, à une réunion consultative sur le nouveau cadre législatif du secteur audiovisuel. Le patron d’El Hiwar Ettounsi a donc été contraint à quitter les lieux. C’était le 14 février au ministère des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les organisations des droits de l’homme.