Changements climatiques : que peut-on espérer de la COP27?

La Conférence de Charm el-Cheikh de 2022 sur les changements climatiques, dite COP 27, se déroule du 6 au 18 novembre 2022 en Égypte, dans un contexte très chaud. Avec la guerre en Ukraine, des pays européens renouent avec le très polluant charbon. Or le bouleversement climatique et la sécheresse poussent des millions de personnes notamment en Afrique subsaharienne, à migrer. Et les pays d’Afrique du Nord enregistrent des arrivées record. Pour atténuer ces bouleversements, les Etats affectés exigent des fonds des pays riches. Alors même que ces derniers tentent de payer le moins possible. Que peut-on donc espérer de la COP27 ?

Menaces sur les aires protégées en Tunisie

En Tunisie, la gestion des aires protégées peut être résumée en une formule simple : clôturer et interdire ! Les interdictions ont d’abord affecté les communautés qui ont l’habitude d’utiliser ces espaces avant leur mise sous protection. Des conflits ont éclaté dans certains sites, mais l’administration a imposé son choix aux populations locales. Il y avait pourtant une chance de parvenir à un compromis, mais cela n’a même pas été tenté.

MACAM, entre ravissement et désespérance

Le Musée national d’Art Moderne et Contemporain de Tunis (MACAM) devait permettre de traiter et d’exposer avec respect, les œuvres acquises depuis plus d’un siècle par l’Etat tunisien. Le projet était attendu depuis des années par les artistes du pays. Finalement, son inauguration le 24 août en marge du TICAD 2022 a déçu certains et ruiné les efforts colossaux fournis par d’autres durant les trois années écoulées.

Quitter Terre nourricière?

Faut-il attendre notre inquisition à nous ? Faut-il passer par le bûcher des sorcières? Tout brûler et épandre le sel pour voir renaître une civilisation digne de ce nom ? Ou se contenter de voir en silence les barques de fortune s’échouer sur l’autre rive et déverser des milliers d’espoirs perdus?

Que reste-t-il de nos espoirs ?

Au-delà de ce que nous pouvons penser du président Kaïs Saied, de ses velléités autoritaires et populistes, de ses fuites en avant…, onze ans après les évènements de janvier 2011, il est nécessaire que nous dressions un diagnostic des années passées afin d’essayer de circonscrire les dysfonctionnements, les maux et les dérives qui ont préparé le terrain à l’avènement de cette figure politique hors du commun.

Tunisie: Pour une neutralité émancipatrice

Hier, le non-alignement consistait à se maintenir à égale distance des USA et de l’URSS. Aujourd’hui, il s’agit de ne se soumettre ni à l’Otan, ni au consensus de Washington ni à celui de Pékin. Parce que nous devons nous méfier aussi bien des puissances montantes que des puissances en déclin. Il s’agit d’opter pour une neutralité émancipatrice.

Tunisia’s dilemma: Leadership or democracy?

It’s complicated but, obviously, the last 11 years of Tunisian history have shown that we cannot have both leadership and democracy. Indeed, Tunisia’s own version of the so-called Arab spring has been mired in muddy uncertainties. The stark degradation of social values and unprecedented illiteracy rates can only be matched by the widespread corruption which rests upon successive government failures amplified by incompetence, and sustained by complacency and ignorance.

Mr. President, we are the owners of Tunisia!

On July 4th, when we saw the first draft of the new constitution, I exonerated President Saied for such a calamity, putting the sole responsibility on the professors of constitutional law he had chosen. They were supposed to be the sources and the guarantors of the new constitution wanted by the head of state. After all, he had made us believe that he had entrusted them with the solemn mission of writing a “sacred” civil text that would guarantee Tunisia’s passage into an era of dignity and decency, in total rupture with ten years of catastrophic governance carried out by scavengers of politics, of all persuasions.

الحقوق والحريات في مشروع الدستور :خطوة إلى الأمام، خطوتان إلى الوراء

بدأت مظاهر انتهاء التدابير الاستثنائية التي أعلنها رئيس الجمهورية منذ يوم 25 جويلية 2021 تتضّح بصدور مشروع الدستور الجديد بالرائد الرسمي للجمهورية التونسية، حيث جاء الأمر الرئاسي عدد 578 الصادر بتاريخ 30 جوان 2022 حاملا لمشروع دستور الجمهورية الجديدة الثالثة، لينسِف سابقتها ذات الثمانية سنوات (2014-2021) ولآمال التونسيين والتونسيات في مستقبل أفضل تكون فيه حقوقهم وحرياتهم محفوظة ويكون عيشهم الكريم مضمونا.

Le référendum aggrave la fracture entre les Tunisiens

Après la polarisation sur les questions identitaires au temps ou Ennahdha et ses différents alliés étaient au pouvoir, le pays se trouve aujourd’hui confronté à une nouvelle polarisation aux antipodes des préoccupations de l’écrasante majorité des Tunisien(ne)s. Ainsi, soit on est avec Kaies Saied et son projet soit on est pour un retour d’Ennahdha et donc de la « décennie noire ». Telle est la polarisation que l’on cherche à nous imposer.

Réconciliation pénale: d’un processus phantasmé à un texte aux multiples failles

Nul ne doute que le processus par lequel le décret-loi n° 2022-13 du 20 mars 2022, portant sur la réconciliation pénale et l’affectation de ses ressources fut élaboré, n’est que la continuité du cheminement entrepris par le Président de la République, à savoir l’éviction des corps intermédiaires avec lesquels tout processus d’élaboration d’un texte d’une telle importance doit passer.

Faut-il sauver le gommier en Tunisie ?

Les arbres coupés étaient destinés à finir en charbon de bois. Comme si les contrevenants voulaient effacer toute trace de leurs infractions.Le plus préoccupant, c’est que rien ne semble inquiéter les défricheurs.Nous traitons ici du cas du gommier, une espèce caractéristique de ce qui est appelé « Bled Talh ». Les faits relatés sont liés à des observations qui s’étendent sur la dernière décennie.

Référendum : Pourquoi faut-il voter NON ?

Avec le projet de nouvelle Constitution, l’image que Kais Saied donne de lui n’est plus seulement fissurée, elle vole littéralement en éclats, révélant la nature profonde du personnage et son inquiétante démesure. Désormais, le roi est nu. Et le spectacle offert au regard n’est pas beau à voir.