Le 12 juillet dernier, les 800 ouvriers de Lear Automotive voient les portes de leur usine se fermer définitivement. Entre incompréhension et insoumission, retour sur une tragédie ouvrière contemporaine.
Le 12 juillet dernier, les 800 ouvriers de Lear Automotive voient les portes de leur usine se fermer définitivement. Entre incompréhension et insoumission, retour sur une tragédie ouvrière contemporaine.
Le « carnage de fête » niçois s’est soldé par 84 morts, dont la plupart des enfants, et 18 blessés très graves, d’après le dernier bilan officiel. Rajoutons les 130 morts de l’attentat de Paris et la boucle vicieuse est bouclée. Le bilan est macabre.
Que faire au chevet d’une mère hospitalisée, agonisant à petit feu ? Dans son dernier roman, « Le corps de ma mère » (mars 2016), la réponse de Fawzia Zouari joue avec les deux faces d’une même médaille idéologique : en faisant parler sa mère, son récit insinue que féminisme et tradition sont inconciliables. Ce parti pris idéologique ne colle-t-il pas à une psychose coloniale qui se vomit à gros bouillons ?
L’OTAN, c’est d’abord l’Amérique. Et l’Amérique, c’est le Grand-Satan. C’est simpliste ? Primaire ? Ce n’est pas dans l’air du temps ? Je m’en fiche, j’en reste là.
Au-delà des griefs exposés par les détracteurs du projet de loi sur la réconciliation, c’est de l’avenir de la démocratie tunisienne qu’il s’agit et de son processus de transition démocratique. Et les griefs, à l’instar de ceux formulés par l’Association des Magistrats Tunisiens, donnent une idée assez significative sur la gravité de la situation. Dans le même sens, nous publions ci-dessous l’intégralité des interventions ayant eu lieu au cours de la conférence de presse de l’initiative «Ma Yet’addech» [Il ne passera pas ! – ما_يتـعـدّاش#].
A force de se vouloir « pour tous », le Festival de Carthage est devenu, au fil des années, inodore et incolore. Confus sur son identité et sa vocation, cet événement culturel majeur, aujourd’hui à sa 52ème édition, se laisse dominer par deux tendances : une sourde adhésion à la musique de variété et aux artistes surplaylistés par les radios privés et un classicisme étouffant sans nulle proximité avec le grand public. Les aspirations annoncés par ses organisateurs se retrouvent trahies par leur propre programmation.
La coalition de la société civile contre le projet de loi sur la réconciliation économique et financière est de retour. Lors d’une conférence de presse, tenue vendredi 15 juillet 2016, elle rappelle son refus catégorique du projet de loi et appelle le président de la République et le parlement à le retirer définitivement.
Times of Malta, affirme que le régulateur de l’île, Malta Communications Authority, n’a pas encore donné le feu vert à la transaction et que la question est encore à l’étude et que Malta Financial Services Authority ne s’est pas encore prononcé.
Pourquoi la direction de TT pratique-t-elle la désinformation sur le bilan financier de l’opérateur national de télécommunications ? Les filiales de TT sont-elles en meilleure santé que la maison mère ? Qui va payer le prêt de rachat de Go Malta, le contribuable ou la compagnie comme le prétend Nizar Bouguila, PDG de TT? Go Malta une affaire en or ou en tôle rouillée ? Emirates International Telecommunications (EIT), un partenaire fiable, au-dessus de tout soupçon de conflit d’intérêts ? Après avoir révélé l’affaire, Nawaat revient pour mettre le plan de com. de TT à l’épreuve des faits.
Durant ces derniers jours, les lecteurs qui nous consultent à partir de la Tunisie ont dû souffrir d’une lenteur insupportable. Il convient d’insister lourdement que cette lenteur ne provenait en aucun cas ni d’aucune façon de nos serveurs. Depuis les 12 années d’existence de Nawaat, nous sommes parvenus à forger une solide infrastructure que nous moniterons en permanence. Tous nos voyants étaient au vert. Pour écarter tout doute, nous avons procédé à un audit intégral de toute notre infrastructure matérielle et logicielle, mais en vain. Aucune anomalie détectée expliquant cette lenteur infernale qui frappait nos visiteurs depuis la Tunisie. Car, faut-il préciser qu’il n’y avait aucune lenteur pour ceux qui accédaient à Nawaat depuis l’Étranger…
Lors d’une conférence de presse, tenue aujourd’hui, mercredi 13 juillet 2016, au siège du Syndicat des journalistes (SNJT), les militants de Manich Msameh rappellent que par le projet de loi sur la réconciliation économique et financière, le président de la République, Béji Caid Essebsi, « insiste à trahir les revendications et valeurs de la révolution ». Ils lancent un appel à manifester ce vendredi, 15 juillet.
A travers une nouvelle opération maritime en Méditerranée et un centre de renseignement en Tunisie, l’OTAN s’engage à renforcer son rôle et ses partenariats dans « la lutte contre le terrorisme ». Plusieurs observateurs lisent autrement le communiqué de l’OTAN du 9 juillet 2016. Certains y voient une « militarisation de la misère » quand d’autres soulignent le désir d’implantation durable au sud de la Méditerranée et plus particulièrement en Tunisie.
Longtemps présenté comme un instrument efficace pour lutter contre la pauvreté, le microcrédit est de plus en plus décrié dans le monde. Pourtant, en Tunisie, les institutions de microfinance se développent à une vitesse folle. Décryptage.
La Tunisie est au centre d’une politique européenne répressive et stérile contre l’immigration irrégulière. Début juillet, la machine s’emballe avec son cortège de morts, de lois liberticides et de montée en puissance des militaires sous l’égide de l’OTAN.
Pour la nouvelle Tunisie, le gouvernement promet un investissement de qualité et des incitations fiscales en mesure de répondre aux défis de l’avenir. Le dispositif incitatif proposé par Slim Chaker est-il assez moderne et ambitieux? Lecture critique.
Patrice de Charette, chef de mission pour l’Assistance technique au Programme d’appui à la réforme de la justice [tunisienne] (PARJ), un « officiel » remarquable par sa franchise en public et par son honnêteté intellectuelle. L’ «Officiel étranger» s’éclipse derrière sa qualité de magistrat, œuvrant pour une justice plus efficace, plus performante, plus humaine… quel que soit le lieu. Des magistrats Tunisiens, il en parle en tant que « collègues », qualificatif qu’il utilise d’ailleurs à maintes reprises durant l’interview. Et il évoque les carences et dysfonctionnements de la justice tunisienne comme le ferait tout aussi naturellement un Ahmed Soueb, Raoudha Karafi, Ahmed Rahmouni ou feu Mokhtar Yahyaoui, chacun avec son style et son appréciation, il est vrai.
L’image montre le ministre Omar Mansour, attablé avec ses fonctionnaires et ses hôtes dans la cour de la prison civile de Mahdia. En haut, on y voit les blocs de chair des détenus, repliés derrière les fenêtres de leurs cellules bandées. La question est pourtant légitime : qu’y a-t-il de scandaleux dans ce bout de pellicule ? En prêtant aux vigies l’intelligence de leur curiosité, un faux scandale ne traîne-t-il pas quelque fumée ? Sans autre forme de précaution, la justice s’invite dans la lice d’une querelle des images, aux allures dérisoires et fallacieuses. Voyons voir.
On nous avait promis pour l’Aïd un gouvernement d’union nationale qui aurait la lourde tâche et la gloire de sauver le pays du désastre. A la veille de l’Aïd, j’espérais enfin être libéré de mon attente impatiente, et voilà qu’on nous annonce que les négociations avancent tellement vite qu’elles n’ont pas progressé d’un pouce ! Amère déception. Ça m’a gâché les fêtes.