Si certains Tunisiens mangent dans des établissements clandestins durant ramadan, beaucoup de subsahariens résidents à Tunis le font tout au long de l’année. Par rapport au nombre de personnes originaires d’Afrique subsaharienne résidant à Tunis, le nombre de restaurants subsahariens dans la ville est très bas. Cette absence de la nourriture ouest-africaine dans l’espace public, dans une ville qui depuis des décennies accueille d’importantes communautés subsahariennes interroge. Nos rencontres nous ont menées à un maquis, soit une maison qui se transforme tous les soirs en restaurant informel.
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