“Nous aurions pu finir la rédaction de la constitution depuis juin 2012 sauf que certains se sont livrés à des manipulations, notamment celles subies par les commissions”. C’est par ces mots que le député Ahmed Khasskhoussi, membre du Front populaire, a annoncé ce lundi sa démission de l Assemblée Nationale Constituante.
تمكنّا من الحصول و بصفة حصريّة عن البيان الذي ستنشره الحركة اليوم و تعلن فيه عن انضمامها و تأييدها لمبادرة مؤتمر الانقاذ الوطني الذي تنادي به و تعد له مجموعة من الأحزاب و التيارات السياسيّة و على رأسها الجبهة الشعبيّة و الاتحاد من أجل تونس باستثناء الحزب الجمهوري.
قال النائب و رئيس لجنة السلطتين التشريعية و التنفيذية عمر الشتوي أنه “هنالك العديد من المخالفات القانونية في إعداد مشروع الدستور” . في مداخلة قصيرة اليوم 12 جويلية 2013 في المجلس التأسيسي، تحدث السيد الشتوي عن مخالفات منها شرعية و أخرى قانونية.
Des activistes tunisiens ont déclenché une version tunisienne du mouvement Tamarod. Le 3 juillet dernier, lors d’une conférence de presse, Mohamed Bennour, le coordinateur de l’initiative Tamarod en Tunisie, déclarait que le mouvement envisage « la dissolution de l’Assemblée Constituante et l’annulation du projet de la Constitution. »
Dans un communiqué publié aujourd’hui, lundi 1e juillet, la commission de révision de la Constitution dénonce les graves irrégularités qui ont entaché la rédaction de la constitution…
Le retrait inattendu du général Rachid Ammar de la vie « politico-militaire » a donné le la de la dernière semaine du mois de juin, une semaine marquée par un chassé-croisé estival, passe d’armes indirecte avec un président Marzouki qui reprend la main, sur fond d’âpres débats autour de la loi d’immunisation de la révolution.
Le débat sur le projet de loi très controversée de la loi d’immunisation de la révolution a commencé aujourd’hui à l’ANC. Les députés restent encore très divisés sur le texte qui n’a pas encore été voté. Entre révolution et transition, le choix semble difficile.
L’association Al Bawsala vient d’ajouter aujourd’hui un nouvel onglet sur son site Marsad.tn relatif à la transparence des députés au niveau de leurs rémunérations et de leurs biens. En effet, des députés tels que Karima Souid ou Meherzia Labidi ont même commencé à donner des informations concernant leurs patrimoines.
L’ONG Al Bawsala fête aujourd’hui son premier anniversaire. Pour sa présidente, Amira Yahyaoui, qui a mis en place le projet marsad, un observatoire de la constituante, le chemin est encore long vers l’adoption du projet de constitution et les prochaines élections.
لم يعد هناك أدنى شك أن من يحكم البلاد اليوم، وبخاصة الحزب الأغلب داخل المجلس الوطني التأسيسي، يبتغي البقاء بالحكم لما لا أمد له. ولعله لا ضير في هذا إذا كان يفعل ذلك بكل نزاهة، محترما دولة القانون والحريات التي جاءت بها الثورة، بما أن من قواعد السياسة وأحزابها الطموح إلى الحكم ومحاولة الحفاظ عليه.إلا أن الحزب الحاكم، تحت وطأة الأغلبية المتشددة فيه، ينزع إلى أن يطغى، فيسعى إلى فرض رؤيته المتزمتة للدين وللحياة على مجتمع حر يرفض كل ما ينتقص من كرامته وتعطشه للحرية، وهي أساس هذه الكرامة.
Sans fétichiser le texte juridique suprême et sans y voir non plus l’expression d’une « main invisible » projetant subrepticement l’instauration future d’un « Tunistan » fantasmé, il est donc possible, au-delà de la confusion polyarchique introduite par le Constituant, d’entrevoir dans ce projet de constitution quelques principes en rupture avec le régime passé,
C’est un moment privilégié dans l’histoire d’une nation que celui de se donner des principes fondamentaux relatifs à l’organisation des pouvoirs. Ce moment est d’autant plus important qu’il va déterminer la future image du pays qui vient de renaître de ses cendres à la suite d’une grande lutte contre la dictature couronnée par la chute du régime corrompule 14 Janvier 2011.
Dans un message urgent, adressé mardi 4 juin, au Président et aux membres de l’Assemblée Nationale Constituante, la coalition civile pour la défense de la liberté d’expression a demandé la suppression de l’article 124 du projet de la Constitution qui prévoit la création d’une instance de l’information.
En pleine lutte fratricide avec tout ce qui se trouve à sa droite (essentiellement les djihadistes), Ennahdha rouvre un autre front, constitutionnel celui-ci, même si là aussi le parti s’en défend. La trêve des dialogues nationaux n’aura été qu’éphémère.