La seconde partie, éminemment plus technique aborde désormais les mécanismes d’appauvrissement par la dette extérieure sous et après le régime dictatorial de Ben Ali. Il est également question de révéler, outre les responsabilités du despote, de pointer du doigt les créanciers qui se sont outrageusement enrichi sur le compte des tunisien.
Dans cette spirale infernale de la dette, où nous contractons une dette pour en payer une autre avec des taux d’intérêt de plus en plus élevés – compte tenu de la dégradation de la note par les agence de notations comme Moody’s, Standard and Poor’s and Fitch rating – il est important de se poser les questions suivantes : Jusqu’où allons-nous avec l’endettement et où va l’argent ? Les cessions que le gouvernement est en train de faire ne sont-elles pas suffisantes ?
Le gouvernement de Beji Caid Essebsi, suivi de celui dominé par Ennahdha ont tous les deux poursuivi inexorablement les crimes de la dictature en matière d’endettement. Ils ont tous les deux ignoré la volonté du peuple tunisien et les objectifs de sa révolution qui lui a été confisquée dans une stratégie de choc sociaal et de contre révolution. Ben Ali en a rêvé, Beji Caid Essebsi et les salafistes d’Ennahda l’ont fait.
Du 12 au 20 Novembre 2012, Le FMI a effectué une mission afin d’analyser la situation économique et financière de la Tunisie. Nous avons pu obtenir le rapport préliminaire de cette mission, qui essaie de résumer la situation économique et financière du pays…
Après les élections, le premier test économique de la Troika au pouvoir était la loi de finances, et le fait de proposer une première version préparée par le gouvernement Essebsi, faisait un peu brouillon et mettait au grand jour l’incompétence, ou du moins la non-préparation…
Tout a commencé par un bras de fer inhabituellement habituel entre les deux présidences, celle de la république et celle du gouvernement. Le limogeage de Mostapha Kamel Nebli, gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, a causé une hausse de tension entre les deux institutions, dirigées par Moncef Marzouki et Hammadi Jebali.
Fait-il cavalier seul dans son combat pour «l’Indépendance» de la BCT ou en-a- t-il fait son cheval de bataille pour servir une cause obscure connue de lui seul? On ne peut croire que tout le cinéma auquel on assiste depuis des mois, précisément dès le lendemain des élections du 23 octobre 2012, peut servir les intérêts de la BCT et du pays.
Votre article est un tissu de mensonges qui ne trompe que ceux qui sont mal informés et ne nous connaissent pas. En tant que Tunisien, vous devriez être fier qu’un de vos compatriotes dirige IC Publications, le premier groupe de presse panafricain anglophone et le deuxième dans le monde francophone.