Banque Mondiale 91

تسريب – قرض صندوق النقد الدولي: ما لا تريد الحكومة التونسية البوح عنه

ننشر هنا وثيقة لمحضر جلسة أعضاء الحكومة بتاريخ 31 جانفي 2013 و المتعلقة بالإتفاق مع صندوق النقد الدولي. أول شيء نلاحظه بعد قراءة المحضرهو تغييب و إقصاء المجلس الوطني التّأسيسي من دائرة اتخاذ القرار. إذ ضم المجلس 17 عضوا دون حضور أي من ممثلي المجلس الوطني التأسيسي. و على ضوء المحضر نلاحظ لاحقا أن عددا من أعضاء الحكومة قد عبروا عن اعتراضهم على الشروط التي يمليها صندوق النقد الدولي.

الخزينة الأمريكية هي من سيرسم السياسة الإقتصادية في تونس

في إطار مساعينا لإنارة الرأي العام حول قضية القرض الاحتياطي الذي تنوي الحكومة التونسية الحصول عليه من صندوق النقد الدولي قمنا بإجراء هذا الحوار الأول من سلسلة الحوارات التي نعتزم القيام بها مع مجموعة من الخبراء الإقتصاديين الدوليين. حوارنا الأول كان مع الخبير الدولي السيد ﻣﺎﺭﻙ ﻭﻳﺴﱪﻭﺕ، مدير مركز البحوث الاقتصادية و السياسية، بواشنطن.

النائبة مبروكة مبارك : الحكومة تواصل نفس سياسات بن علي الإقتصادية

التقينا اليوم الجمعة 12 آفريل 2013 النائبة بالمجلس التأسيسي عن كتلة المؤتمر من أجل الجمهورية مبروكة مبارك ،وحدثتنا هذه الأخيرة عن الموضوع الذي أثر جدلاً واسعاً مؤخراً والمتعلق بسياسة تونس الإقتصادية و المعاملات الخاضعة لشروط مجحفة التي تجمع بلادنا مع صندوق النقد الدولي والبنك الدولي

FMI, quand nos responsables s’enlisent…

Suite à la fuite de documents confidentiels qui concerne une demande d’intention à destination du FMI concernant un prêt de « précaution » de 2,7 Milliards de Dinars. Plusieurs médias, dont Nawaat, ont analysé et critiqué ce choix économique .L’ancien ministre des finances de la Troïka, Mr H. Dimassi, s’est exprimé, C. Ayari, gouverneur de la Banque Centrale, a répondu en organisant une conférence de presse, ce Lundi 1er Avril. Il s’est dit scandalisé par cet alarmisme exagéré

Analyse de La Lettre d’intention de la Tunisie envers le FMI : Dernière étape avant la colonisation

Comme nous l’avons analysé dans notre article « Prêts en échange de réformes libérales », Le gouvernement tunisien, qui s’est décidé à se financer auprès du FMI, après la dégradation de notre note souveraine par la plupart des agences de notations internationales et l’épuisement de toutes les garanties de nos partenaires, est officiellement en pourparlers avec l’institution de Washington dans le cadre du prêt de précaution d’un montant de 2,7 Milliards de Dinars ( 3.92% du PIB).

Deux documents confidentiels révèlent la sous-traitance de la politique économique de la Tunisie par la BM et le FMI

La Tunisie va bientôt signer un accord avec le FMI sur un prêt de 2,7 milliards de dinars tunisien remboursable sur 5 ans avec une période de grâce de 3 ans et 3 mois et adossé à un programme de réformes structurelles de deux ans. Nous avons déjà publié un article décrivant l’ensemble des réformes annoncées, mais deux documents classés, ultra-confidentiels nous permettent de mieux comprendre les détails de l’accord que la Tunisie s’apprête à signer.

La dette extérieure de la Tunisie 1970 – 2010. Par II : Du Mensonge à l’appauvrissement de la Tunisie

La seconde partie, éminemment plus technique aborde désormais les mécanismes d’appauvrissement par la dette extérieure sous et après le régime dictatorial de Ben Ali. Il est également question de révéler, outre les responsabilités du despote, de pointer du doigt les créanciers qui se sont outrageusement enrichi sur le compte des tunisien.

Un Etat mendiant et un peuple qui s’appauvrit : Explication très simplifiée du prêt FMI

Dans cette spirale infernale de la dette, où nous contractons une dette pour en payer une autre avec des taux d’intérêt de plus en plus élevés – compte tenu de la dégradation de la note par les agence de notations comme Moody’s, Standard and Poor’s and Fitch rating – il est important de se poser les questions suivantes : Jusqu’où allons-nous avec l’endettement et où va l’argent ? Les cessions que le gouvernement est en train de faire ne sont-elles pas suffisantes ?

La dette extérieure de la Tunisie 1970 – 2011. Part I : Du Mensonge à la vérité

Le gouvernement de Beji Caid Essebsi, suivi de celui dominé par Ennahdha ont tous les deux poursuivi inexorablement les crimes de la dictature en matière d’endettement. Ils ont tous les deux ignoré la volonté du peuple tunisien et les objectifs de sa révolution qui lui a été confisquée dans une stratégie de choc sociaal et de contre révolution. Ben Ali en a rêvé, Beji Caid Essebsi et les salafistes d’Ennahda l’ont fait.

G-8 : les prêts et le prix à payer ?

Par Rim Khouni Messaoud – Lors du 37ème sommet du Groupe des huit (G-8) qui s’est achevé le 27 mai 2011 à Deauville en France nous avons appris que 40 milliards de dollars sont à mobiliser pour « soutenir le printemps arabe ». Par ailleurs, cet appui du G8 est constitué moins d’aides directes que de prêts et de garanties qui faciliteraient l’accès des pays sortant de révolutions au marché international des capitaux. Néanmoins, au-delà des chiffres et de la façon dont ce prêt se décompose, cet « appui » n’est nullement gratuit ni neutre. Il faut se poser les questions sur le pourquoi de ces prêts, même si on nous en a expliqué les raisons et les démarches dans le discours.