Poursuivies pour dégradation d’un bien public, trois membres du collectif militant, « la marche des 17 », ont été relaxés, vendredi dernier, après une deuxième comparution au tribunal cantonal de Tunis III. Les faits remontent au 22 juillet quand elles ont tagué sur le piédestal de la statue d’Habib Bourguiba des slogans en hommage à la lutte sociale qu’elles mènent. Depuis qu’elle a été réinstallée, le 23 mai 2016 dans l’artère principale de Tunis, la statue du « combattant suprême » a été taguée, plusieurs fois, par de jeunes mouvements contestataires. Une bataille symbolique est engagée. Nawaat s’est intéressé à recenser ses motivations et à comprendre ses dessous.