« 7½ », c’est le nouvel opus de Néjib Belkadhi. Tourné entre janvier et octobre 2011, ce documentaire nous replonge de plain-pied dans cette période décisive précédant les élections du 23 octobre 2011. Une période qui se caractérisait par tant d’espoir dans un avenir moins sombre.
50 ans après, comment réinventer le FIFAK ?
Malgré toutes les tempêtes qu’il a traversé, le Festival International du Film Amateur de Kelibia résiste toujours. Première du genre, en Afrique et dans le monde arabe, cette manifestation fut assurément le berceau du 7ème art en Tunisie. Fondée au lendemain de l’indépendance, en 1962, la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs y a assuré 29 sessions, dans des contextes politiques différents et difficiles.
أزمة قاعات السينما في تونس: غياب الإرادة السياسية سبب نكبة القطاع
عام 1957 كانت هناك حوالي 95 قاعة سينما منتشرة في كامل ولايات الجمهورية منها 64 قاعة “35 مم” و31 قاعة “16 مم”. اليوم لا نجد في تونس غير 10 قاعات سينما أغلبها متمركزة في العاصمة تونس. يعتبر الأستاذ صلاح الضاوي كاتب السيناريو والمختص في قطاع السينما، حيث أشرف على إدارة قاعات سينما وحمل مسؤوليات عديدة في القطاع، أنّ هذا التدنّي في العدد هو نتيجة حتمية لعدة عوامل اجتمعت مع بعضها البعض لتشكل الواقع الذي نشهده اليوم وأنّ جذور هذه الأزمة ضاربة في القدم.
“Siège entre sel et sable” : Vue cinématographique sur le changement climatique
« Siège entre sel et sable » appartient à une nouvelle vague de cinéma indépendant. Il s’agit du premier documentaire scientifique en Tunisie. Avec peu de moyens et de la volonté, le jeune journaliste Radhouane Addala et son partenaire Sam McNeil ont réussi à tourner un film qui traite du changement climatique en Tunisie.
“Bastardo”, ou l’indigence de la nature humaine telle que dépeinte par Néjib Belkadhi
Quel rapport y a-t-il entre Wim Wenders, Abel Ferrara, Ettore Scola ou Quentin Tarantino avec le cinéaste Tunisien Néjib Belkadhi ? Probablement cette capacité à sonder, chacun à sa manière, la nature humaine pour la retranscrire formidablement dans une œuvre, à l’univers si particulier, qui ne laisse guère indifférent.
La vie d’Adèle, une fausse controverse en Tunisie?
C’est avec fierté que les Tunisiens ont accueilli la palme d’or décernée à Abdellatif Kechiche pour son film La Vie d’Adèle au dernier festival de Cannes. Or le sujet du film qui suit l’histoire d’amour de deux jeunes lesbiennes ne fait pas l’unanimité…
Tunisie : Le Monde du Cinéma, entre déclin et promesses d’avenir
Après le « 14 Janvier », le cinéma tunisien était en plein bouillonnement, avec l’agitation et l’effervescence inséparables du réel désir de changement : un vrai terrain de combat. Tous les professionnels du secteur accouraient au portillon pour créer ou recréer des structures qu’ils voulaient légitimes pour le milieu. Ce fut alors la création de multiples associations et syndicats du cinéma, afin de se relayer les possibilités d’action pour sa diffusion, et la volonté de mise en place du Centre National du Cinéma et de l’Audiovisuel, tant attendu et espéré et qui ne voit toujours pas le jour. En somme, l’instauration à long terme d’une société civile du cinéma qui se voyait déjà des plus dynamiques.