« Siège entre sel et sable » appartient à une nouvelle vague de cinéma indépendant. Il s’agit du premier documentaire scientifique en Tunisie. Avec peu de moyens et de la volonté, le jeune journaliste Radhouane Addala et son partenaire Sam McNeil ont réussi à tourner un film qui traite du changement climatique en Tunisie.
“Bastardo”, ou l’indigence de la nature humaine telle que dépeinte par Néjib Belkadhi
Quel rapport y a-t-il entre Wim Wenders, Abel Ferrara, Ettore Scola ou Quentin Tarantino avec le cinéaste Tunisien Néjib Belkadhi ? Probablement cette capacité à sonder, chacun à sa manière, la nature humaine pour la retranscrire formidablement dans une œuvre, à l’univers si particulier, qui ne laisse guère indifférent.
La vie d’Adèle, une fausse controverse en Tunisie?
C’est avec fierté que les Tunisiens ont accueilli la palme d’or décernée à Abdellatif Kechiche pour son film La Vie d’Adèle au dernier festival de Cannes. Or le sujet du film qui suit l’histoire d’amour de deux jeunes lesbiennes ne fait pas l’unanimité…
Tunisie : Le Monde du Cinéma, entre déclin et promesses d’avenir
Après le « 14 Janvier », le cinéma tunisien était en plein bouillonnement, avec l’agitation et l’effervescence inséparables du réel désir de changement : un vrai terrain de combat. Tous les professionnels du secteur accouraient au portillon pour créer ou recréer des structures qu’ils voulaient légitimes pour le milieu. Ce fut alors la création de multiples associations et syndicats du cinéma, afin de se relayer les possibilités d’action pour sa diffusion, et la volonté de mise en place du Centre National du Cinéma et de l’Audiovisuel, tant attendu et espéré et qui ne voit toujours pas le jour. En somme, l’instauration à long terme d’une société civile du cinéma qui se voyait déjà des plus dynamiques.