Une chose est sûre : Mohamed Zran a vu beaucoup de films dans sa vie, sans doute tous les films qu’il faut avoir vu. Une autre chose est encore plus sûre : il ne les a pas digérés et nous inflige des remakes caricaturaux à un rythme effréné.

Une chose est sûre : Mohamed Zran a vu beaucoup de films dans sa vie, sans doute tous les films qu’il faut avoir vu. Une autre chose est encore plus sûre : il ne les a pas digérés et nous inflige des remakes caricaturaux à un rythme effréné.
Les Journées du cinéma iranien se sont déroulées les 7,8 9 avril derniers dans plusieurs salles tunisiennes. Au programme de cette quatrième édition, des longs métrages récents, des documentaires et, cerise sur le gâteau, le remarquable Nahid d’Ida Panahandeh, primé à Cannes. La voix et le regard des femmes sont de plus en plus présents, à l’image d’une société iranienne en pleine mutation. Une réalité sociale qui se heurte aux barreaux de la Charia en vigueur, qui s’avère chaque jour être une cage trop étroite. Et encore une fois, c’est le cinéma qui nous donne un avant-goût des révolutions à venir.
«C’est très difficile de dire non à Dieu», explique la victime d’un prêtre pédophile dans Spotlight. Le film de Tom Mc Carthy, reconstitue le plus fidèlement possible l’enquête menée par les journalistes du Boston Globe sur un sujet très sensible : la protection offerte pendant une trentaine d’années par le cardinal-archevêque de Boston, aux prêtres de son diocèse, auteurs d’abus sexuels sur des enfants. Si les journalistes de Spotlight ont obtenu en 2003 le Prix Pulitzer pour leur enquête, le film qui raconte leur exploit a raflé 9 prix à ce jour, à commencer par l’Oscar du meilleur film.
Sorti en salles à la veille du 5ème anniversaire de la fuite du général Ben Ali, le premier long métrage de Leyla Bouzid, À peine j’ouvre les yeux, vient d’achever une honorable carrière nationale de dix semaines, avant de continuer son chemin dans le monde, du Liban au Canada, en passant par les festivals de San Francisco et de Tribeca (New York). Les jeunes protagonistes du film sont emblématiques de toute une génération qui poursuit son chemin. Leurs esprits ont commencé à se libérer, il leur reste à libérer leurs corps et ceux de leurs parents. Vaste chantier, qui engage toute la société et pas telle ou telle classe sociale seulement, n’en déplaise aux porte-paroles du peuple.
Dimanche 13 mars a eu lieu l’avant-première du film « Hedi – نحبك هادي » à la salle Le Colisée, à Tunis. Une occasion, de mettre des visages réels sur ceux virtuels des personnes qui ont fait valser la toile au mois de février, en apprenant qu’un film tunisien était nominé à la 66ème édition de la Berlinale , Festival International du Film de Berlin.
Comment ne pas aimer ce garçon qui, tout en remettant en cause la fausseté du mariage arrangé, pose de vraies questions à sa fiancée imposée ? A celle qu’il aime, il trouve le moyen de lui déclarer indirectement son amour en parlant du 14 janvier « pendant quelque temps, on a eu l’impression que tout le monde s’aimait ».
Narcisse voulait traiter à la fois de l’homosexualité, de la détresse conjugale, du divorce, de la violence et de la folie conjugale, de l’intégrisme religieux, de l’amour passionnel, de l’émancipation de la femme, de l’amour et de la crise du théâtre. C’est vrai que tout ça pourrait faire un beau tableau, mais vous ne pensez pas que c’est un peu trop pour un seul film ? Surtout avec un tel scénario ?
بجانب المدرسة الابتدائية بغرداية تنتصب دار السينما الجديدة على أرض تطل على السهول المنبسطة. الولوج من الباب يَحمِلك إلى فضاء فسيح، جدرانه البلاستيكية المُعلقة على الأعمدة زيَّنتها صور “شارلي شابلن” وعمالقة الفن السابع، وكراسي الجمهور قُدّت من حزم التبن المخزّن، الذي يستعمله القرويون أعلافا لحيواناتهم، وفي آخر الفضاء تَلوح شاشة السينما الكبيرة وركح المسرح الذي يلامس التراب.
Réalisateurs, producteurs et officiels se gargarisent ces dernières années de la liberté d’expression retrouvée. Mais que nous disent réellement les films de la Tunisie ? Que nous montrent-ils du monde ? Et avec quels moyens procèdent-ils pour ce faire ?
الفيلم يدخل بنا من البداية في صلب الموضوع، منذ الدّقائق الأولى يجد المشاهد نفسه أمام مجموعة من مشاهد الحياة اليومية لزوجين و إبنتهما و مباشرة نلاحظ مجموعة من التّحولات التي تطرأ على ملامح و تصرّفات أفراد العائلة بسبب حادثة قلبت حياتهم رأسا على عقب.
In a political context where cultural expression is stifled as security measures are intensified, going out to see a movie becomes an act of resistance.
Dans le désert culturel de Gafsa, le café Downtown est rapidement devenu le repère des jeunes avides de cinéma, de musique et de lecture. Une initiative pionnière dans la région qui entend remettre la culture au cœur de la cité.
Une lettre ouverte signée par Nadia El Feni a été adressée à la direction du Festival International de Carthage. Dans sa lettre, Nadia El Feni accuse le directeur du festival, Ibrahim Letaïef, d’avoir ignoré son film « Même pas peur », grand prix du documentaire au festival Fespaco 2013 et d’avoir censuré sa projection aux JCC.
كلام شارع فقرة تسعى الى تشريك المواطن بكل تلقائية عبر ترك مجال له كي يعبر عن ارائه و تفاعلاته مع القضايا المطروحة على الساحة الوطنية في مختلف الميادين. رصدنا لكم هذه المرّة موقف التونسي من الدورة 26 لأيام قرطاج السينمائية 2015.
Alors que s’achèvent demain les Journées Cinématographiques de Carthage, nous sommes allés découvrir deux salles de cinéma, qui, plongées dans l’oubli depuis de nombreuses années, ont rouvert leurs portes en octobre et novembre 2015. Reportage.
لعلّ أكبر ضجّة فنيّة عرفها المغرب منذ أعوام كانت تلك التي تسبّب فيها فيلم “اُلزِّينْ إِلِّي فِيكْ” للمخرج المغربيّ نبيل عيّوش، مع العلم أنّه تمّ عرض مقتطفات فقط لم تتعدّى 4 دقائق كانت كافية لإطلاق حملة شرسة إستهدفت الفيلم، المخرج و الممثّلون ليتقرّر بعدها منع عرض الفيلم في دور السّينما المغربيّة.
Projeter des courts-métrages pour les détenus dans les prisons, c’est ce que propose l’Association Culturelle Tunisienne pour l’Insertion et la Formation (ACTIF), dans le cadre de son projet « Joussour » (ponts). Retour sur une initiative artistique et humaine qui voyage de prison en prison pour adoucir les peines.
تهنّئ الحملة الشعبية التونسية لمناهضة التطبيع مع “اسرائيل” ومقاطعتها السينيمائيين/ات التونسيين/ات الذين استجابوا لندائها، الصادر في 22 جويلية، الى مقاطعة مهرجان لوكارنو (سويسرا) لتواطئه في تبييض نظام الابرتهايد الصهيوني في فلسطين المحتلّة. وذلك بسبب اصراره على الشراكة مع إحدى مؤسسات الدولة الصهيونية، ممثلة في صندوقها لدعم السينما.