C’est une question essentielle qui vient à point nommé alimenter un débat devenu indispensable. La situation actuelle l’exige car on ne peut, en ce moment de reconstruction de la Tunisie, occulter une question aussi importante que celle de la production des images, leur faisabilité, les normes de leur production, leur promotion etc…
L’ancien régime cinématographique en quête de sens
A l’image du projet socio-économique de l’ancien régime auquel ils ont appartenu et appartiennent toujours, le projet de l’ancien régime cinématographique est un projet totalitaire. De retour aux commandes à travers une relative majorité au parlement à travers Nidaa Tounes et éventuellement à travers aussi l’élection d’un sénile tortionnaire de 88 ans au deuxième tour des présidentielles, les bourguibo-benalien s’enhardissent. Du haut de leur autorité policière, cette « police de la pensée » ne manquera certainement pas, à l’image de cet opuscule, de nous asséner ses vraies valeurs : autoritarisme, corruption, manipulation, servilité et régression.
Critique du dernier film “Samba” d’Olivier Naccache et Éric Toledano
Le dernier film d’Éric Tolédano et Olivier Naccache « Samba » avec Omar SY et Charlotte Gainsbourg, adaptation du roman Samba pour la France de Delfine Coulin à l’écran, est un hymne humaniste en faveur des « sans-pap » (les sans papiers) ; ces troubadours des temps modernes qui se déplacent de continent en continent pour tenter de tirer leur épingle de cette lutte du tous contre tous ; risquant de plus en plus d’y laisser cette peau qu’ils sont prêts à sacrifier, au plus offrant, dans cette grande foire mondiale où tout se vend et s’achète.
« 7½ », le nouvel opus de Néjib Belkadhi entre espoir et désenchantement révolutionnaire !
« 7½ », c’est le nouvel opus de Néjib Belkadhi. Tourné entre janvier et octobre 2011, ce documentaire nous replonge de plain-pied dans cette période décisive précédant les élections du 23 octobre 2011. Une période qui se caractérisait par tant d’espoir dans un avenir moins sombre.
مبدعون ومشاهير ينتحرون في أوج عطائهم
هم أكثر الناس إحتفاء بالحياة، لذلك هم الأقرب من الموت والأقرب إلى الجنون والإنتحار، مبدعون ومشاهير كثيرون من فنانين وممثلين وشعراء، روائين وفلاسفة وضعوا حدا لما يسمونه لعبة الحياة المجنونة. فبغض النظر عن تحاليل الأطباء والنفسيين لظاهرة الانتحار عامة وارتباطها بالمبدعين خاصة الذين غالبا ما يعنانون من حساسية مفرطة تجاه العالم وما تمتاز به شخصياتهم من تعقيدات زائدة عن اللزوم تصل حتى العدمية في أحيان كثيرة
50 ans après, comment réinventer le FIFAK ?
Malgré toutes les tempêtes qu’il a traversé, le Festival International du Film Amateur de Kelibia résiste toujours. Première du genre, en Afrique et dans le monde arabe, cette manifestation fut assurément le berceau du 7ème art en Tunisie. Fondée au lendemain de l’indépendance, en 1962, la Fédération Tunisienne des Cinéastes Amateurs y a assuré 29 sessions, dans des contextes politiques différents et difficiles.
Quand la victime rencontre son tortionnaire : “les Voies du destin”
La plupart des tortionnaires de Ben Ali n’ont toujours pas rendu des comptes, ni à leurs victimes ni à la société. Pire encore, celui qui fut le secrétaire général du parti “grand ordonnateur” de ces atrocités, en l’occurrence, Mohamed Ghariani, se retrouve aujourd’hui assis à côté de Béji Caïd Essebssi, au sein d’une organisation qui aspire à gouverner la Tunisie. Le tout comme si de rien n’était !
Le Festival International du Film Amateur de Kélibia fête ses 50 ans de cinéma alternatif
Lors d’une conférence de presse, tenue à la salle du cinéma Le Rio, à Tunis, la direction du Festival International du Film Amateur de Kélibia (FIFAK) a présenté la programmation de cette édition spéciale. Ce festival qui a survécu à toutes les crises fête, en cette année 2014, ses 50 ans d’existence. Pendant une semaine, du 17 au 23 août, dans le théâtre de plein air de Kélibia, des cinévores découvriront des films venus de 25 pays.
أزمة قاعات السينما في تونس: غياب الإرادة السياسية سبب نكبة القطاع
عام 1957 كانت هناك حوالي 95 قاعة سينما منتشرة في كامل ولايات الجمهورية منها 64 قاعة “35 مم” و31 قاعة “16 مم”. اليوم لا نجد في تونس غير 10 قاعات سينما أغلبها متمركزة في العاصمة تونس. يعتبر الأستاذ صلاح الضاوي كاتب السيناريو والمختص في قطاع السينما، حيث أشرف على إدارة قاعات سينما وحمل مسؤوليات عديدة في القطاع، أنّ هذا التدنّي في العدد هو نتيجة حتمية لعدة عوامل اجتمعت مع بعضها البعض لتشكل الواقع الذي نشهده اليوم وأنّ جذور هذه الأزمة ضاربة في القدم.
« Une mise au point à travers quelques fragments du parcours d’une comédienne de la série Maktoub », par Nadia Boussetta
En réponse à ce que j’ai lu le matin du 01 juillet 2014, dans un communiqué de quelques lignes publié […]
Cinéma : “Bastardo” de Luxor à Tétouan, de Lyon à Tunis, malgré l’indigence de l’infrastructure cinématographique en Tunisie !
Malgré les difficultés d’infrastructure, “Bastardo” a été vu par 50 000 personnes en Tunisie. Ce qui incarne, en soi, une performance. D’autres films tunisiens n’atteindront jamais ce chiffre en Tunisie, tant l’infrastructure cinématographique est à l’agonie. Avoir des mosquées dans chaque quartier, cela sert sûrement la foi. Que quelques-unes de ces mosquées ne soient pas adossées à des « temples » de la culture, et toutes les mosquées risqueraient de ne plus servir uniquement la foi !
Exit Productions : “Nous refusons que nos films soient jugés par les propagandistes de Ben Ali !”
Exit Productions a été fortement surprise en apprenant hier dimanche 9 février la composition des jurys durant les Rencontres des Réalisateurs Tunisiens qui auront lieu du 12 au 16 de ce mois à Tunis. Le jury des longs-métrages de fiction est composé entre autres d’Abdellatif Ben Ammar.
Lettre ouverte au Ministre de la Culture Mourad Sakli à propos du secteur cinématographique
Le versant institutionnalisé du secteur cinématographique tunisien est, au moment où vous prenez les rênes du Ministère de la Culture, sous l’emprise de la corruption, du népotisme et de l’arbitraire. Exactement de la même manière et régi par les mêmes personnes qu’avant le 17 décembre 2010.
Lettre ouverte à Mr Fathi Kharrat et ses complices, la police de la pensée !
Surplombant la vieille Médina de Tunis, le bâtiment du ministère de la culture abrite plusieurs départements administratifs. Comme les ruelles désastreuses de la vieille Médina, le ministère de la culture est une sorte de labyrinthe froid d’étages salis et de couloirs sans âmes. Au bout d’un de ces couloirs, vous êtes, Mr Kharrat, un occupant d’un bureau.
“Bastardo”, ou l’indigence de la nature humaine telle que dépeinte par Néjib Belkadhi
Quel rapport y a-t-il entre Wim Wenders, Abel Ferrara, Ettore Scola ou Quentin Tarantino avec le cinéaste Tunisien Néjib Belkadhi ? Probablement cette capacité à sonder, chacun à sa manière, la nature humaine pour la retranscrire formidablement dans une œuvre, à l’univers si particulier, qui ne laisse guère indifférent.
Forbidden Voices
On the 2nd day of the Human Screen International Film Festival in Tunis, “le Mondiale” movie house exhibited yesterday “Forbidden voices”, a film which was released in 2012 and which was winner of the Amnesty International Award and the Swiss Film Festival Award as “Best Documentary”. The film narrates the story of three young and courageous female bloggers, from three different countries, who made a revolution from behind a laptop.
المهرجان الدولي للسينمائيين الهواة: حلقة أخرى من سلسلة ضعف التمويل وتدنّي مستوى الأفلام التونسية
شهدت دار الثقافة قليبية ليلة 31 أوت 2013 فعاليات اختتام الدورة الثامنة والعشرين من المهرجان الدولي للسينمائيين الهواة الذي انطلق يوم 25 أوت. حفلة الاختتام تم خلالها الاعلان عن الفائزين في المسابقتين الوطنية والدولية إضافة إلى عرض للأفلام الفائزة.
Dix raisons pour projeter “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche en Tunisie
Mis à part toute sorte de “faux nationalisme” qui pousse les uns à dire que Kechiche est français et les autres à le dire tunisien, et loin de polémiquer sur le sujet de l’homosexualité qui n’est guère un sujet de priorité pour la Tunisie, voici dix raisons qui plaident en faveur de la projection du film “La vie d’Adèle” de Abdellatif Kechiche dans nos salles tunisiennes.