من أمام وزارة المرأة، تجمّع عدد من النساء العاملات بالقطاع الفلاحي يوم الجمعة 24 نوفمبر فيما يُعرَف بحراك ثائرات لمطالبة السلطة بتحسين ظروف عملهنّ وتأمين التغطية الاجتماعيّة لفائدتهنّ وضمان المساواة في الأجور مع الرجل. تحرّك احتجاجي يبدو أنّه سيتكرّر في ظلّ تواصل التشغيل الهشّ وترحيل الملفات بين الحكومات.
عاملات النظافة: قصص واقعية من التحرش والعنف والاستغلال والوصم الاجتماعي
عادة ما تفاخر تونس بما راكمته من قوانين لفائدة النساء ومكانتهن داخل المجتمع مقارنة بأوضاع النساء في دول شمال افريقيا والشرق الأوسط. برامج ومنظمات ووزارات جعلت من العمل على ادماج النساء في الدورة الاقتصادية شغلها الشاغل، إلا أن ما تعايشه عاملات النظافة من وصم اجتماعي ونظرة ذكورية دونية يكاد يضع كل ما سبق بين قوسين.
دار الباي بحمام الأنف: ملجأ بشيرة بن مراد يقاوم السقوط
تبدو المناضلة بشيرة بن مراد التي أسست الاتحاد الإسلامي للمرأة سنة 1936، في صورة التقطت لها آخر أيام حياتها بداية التسعينات، امرأة حافظت على قسط كبير من الرفعة والنبل التي ورثتها من عائلتها، فهي ابنة الشيخ محمد صالح بن مراد شيخ الإسلام الحنفي، وحفيدة المفتي أحمد بن مراد. ولكنّ خلفية الصورة التي تُظهر جدارًا مطليًّا بدهن أزرق باهت، كسرت تلك الرفعة. ذلك الجدار هو حائط غرفة بشيرة بن مراد في الطابق الأول بالقصر الحسيني المعروف بدار الباي بحمام الأنف.
For Tunisian women and their non-Muslim fiancés, marriage remains a stroke of luck
In 2017, President Beji Caid Essebsi rescinded a circular from 1973 prohibiting civil registrars from establishing marriage contracts between Tunisian women—inherently presumed to be Muslim—and non-Muslim men. Lauded by feminists, the decision has ultimately proved ineffective as notaries and municipal authorities continue to apply Islamic sharia in this context.
Mariage de Tunisiennes à des non-musulmans : Le calvaire se poursuit
Applaudie par les féministes, l’annulation en 2017 par le président Béji Caïd Essebsi de la circulaire de 1973 interdisant aux officiers d’état civil d’établir des contrats de mariage entre des Tunisiennes, présumées musulmanes avec des non-musulmans s’avère ineffective. Des notaires et des mairies appliquent toujours la charia islamique en la matière.
Violences faites aux femmes : Fictions légales et réalité sociale
Les violences envers les femmes ont franchi un seuil inquiétant. En moyenne, une femme est assassinée chaque mois par son époux. Il existe pourtant une loi, en l’occurrence la loi 58 de 2017, qui est censée endiguer ces violences. Encore faudrait-il avoir la volonté politique et les ressources pour l’appliquer.
«Les Valeureuses» de S. Bessis: quand les femmes font irruption dans l’histoire
«Les Valeureuses, cinq Tunisiennes dans l’histoire» de Sophie Bessis, vient d’être réédité par Elyzad. L’historienne et journaliste franco-tunisienne y esquisse les portraits de cinq femmes mythiques : Elissa, Sayida Manoubia, Aziza Othmana, Habiba Menchari, et Habiba Msika. Parce que l’histoire des femmes reste à écrire.
Femmes et travail en Tunisie : persistantes discriminations
Les femmes tunisiennes représentent 60% des diplômés universitaires. Mais sur le marché du travail, elles sont désavantagées par rapport aux hommes. Encore cantonnées dans les tâches domestiques, elles subissent de nombreuses discriminations freinant leur ascension professionnelle. Un focus s’impose en cette Journée internationale des travailleurs.
Féminicides en Tunisie : Un fléau, au-delà des faits divers
Chaque mois, plus d’une femme en moyenne, est assassinée par son partenaire en Tunisie. Lors du premier trimestre de l’année 2023, 9 féminicides ont été recensés. A chaque fois, ces meurtres engendrent une mobilisation aussi bien de la part des féministes que de l’Etat. Des victimes vite oubliées en attendant d’autres.
Violences faites aux femmes en Tunisie : Précarité de l’ultime refuge
Le nombre de femmes victimes de violences a plus que doublé en 2022. Dans 74% des cas, l’époux est l’auteur des violences. Certaines victimes finissent par quitter leur foyer avec leurs enfants. Avec pour seul refuge : les centres d’hébergement des femmes violentées. La gestion de ces centres est complexe, et nécessite un budget conséquent et une vision politique. Deux conditions qui ne sont pas toujours au rendez-vous.
Women’s rights in Tunisia: CEDAW decimated
As the CEDAW Committee prepares to examine the situation for women’s rights in Tunisia, feminists fear the Convention’s demise. In 2011, Tunisia withdrew its reserves regarding the CEDAW. A political decision that was not followed by legislative reform.
Les réalités que Imed Hammami feint d’ignorer
Ne vous en déplaise, Si Imed Hammami, nous ne sommes pas une sous-humanité, ni des créatures génétiquement inférieures en droits et en dignité.
Entre conservatisme et précarité: L’avortement en Tunisie, un droit en péril
Plus de 17 mille avortements ont été effectués en 2021 dans les structures de santé publiques en Tunisie. On assiste à la « banalisation » de l’IVG, déplore les responsables de l’ONFP. Légalisé en 1973, le droit à l’IVG est menacé, alertent les associations. Entre manque de moyens et conservatisme rampant, ce droit est ébranlé.
Droits des femmes en Tunisie : CEDAW réduite à néant
A l’approche de l’examen par le Comité CEDAW de l’état des lieux des droits des femmes tunisiennes, les féministes craignent l’enterrement définitif de cette convention. La Tunisie a levé depuis 2011 ses réserves sur la CEDAW. Mais cette décision politique n’a pas été suivie par des réformes législatives.
Television in Tunisia: These women, enemies of women
Their names are Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… What they share in common: a certain representation of beauty and knack for creating a buzz. And indeed, they devote themselves body and soul to this end—even when it sets them against other women.
Législatives 2022: Les femmes, rares et indéfinissables
A peine 15% des candidats aux législatives de 2022 sont des femmes. Dans la sphère politique, la participation féminine se raréfie. Les candidates ont toutefois « le mérite » de se présenter aux élections malgré les obstacles, estime Torkia Ben Khedher, vice-présidente de la Ligue des électrices tunisiennes (LET). Reste que l’identité politique de ces femmes est difficile à cerner.
Jbeniana : Résistance syndicale des ouvrières agricoles
Elles revendiquent un salaire décent et équivalent à celui des hommes, un transport sécurisé, la reconnaissance de leur profession, une couverture sociale et une retraite digne. Alors que les accidents de travail et de la route se poursuivent de plus belle. En dépit des nombreuses promesses, la situation des ouvrières agricoles demeure inchangée. Le syndicat se profile comme l’ébauche d’une issue possible.
Télévision en Tunisie : Ces femmes ennemies des femmes
Elles s’appellent Baya Zardi, Hanène Elleuch, Najla Ettounssia, Rania Toumi… Leurs points communs : une certaine représentation de la beauté et une langue assez pendue pour alimenter le buzz. Elles se démènent corps et âmes pour y arriver, quitte à se dresser contre leurs semblables.