Accablées par les incendies et abandonnées par l’Etat, elles n’ont jamais voulu se laisser abattre pour autant. Au contraire, elles prennent part, avec joie et dévouement, à toute action visant à redonner vie aux forêts : leur monde.

Accablées par les incendies et abandonnées par l’Etat, elles n’ont jamais voulu se laisser abattre pour autant. Au contraire, elles prennent part, avec joie et dévouement, à toute action visant à redonner vie aux forêts : leur monde.
Elles s’appellent Diana Al-Maghribi, Leila Hassen, Marah Al-Wadiya. Ce sont des Palestiniennes vivant à Gaza. Elles racontent à Nawaat leur vie depuis l’offensive israélienne.
Redonner vie aux fripes en les transformant en klims, c’est le défi que s’est lancé un jeune entrepreneur avec cinq artisanes de Nefta.
Le projet de loi organique adopté, le 13 juillet 2016 dernier, par le Conseil des ministres criminalise toutes les formes de violence contre les femmes, serait soumis à l’ARP pour approbation. Deux catégories ont été oubliées : les handicapées et les travailleuses.
Manne financière pour un patron de chaîne peu soucieux d’éthique professionnelle, casse-tête pour l’autorité de régulation, Andi Ma Nqollik pose problème. En matière de violence contre les femmes, la mise en spectacle de la détresse humaine peut basculer dans l’horreur que le concept de l’émission tend à normaliser. Retour sur un drame passé sous silence.
Non, ceci n’est pas un énième bouquet d’éloges des droits de la femme en Tunisie qui signe généralement avec un avertissement aux islamistes « Touche pas à mon CSP ! – code du statut personnel-. » Ceci est loin d’être une lettre de louange au “père du féminisme tunisien”, Bourguiba, ce visionnaire qui a décelé le potentiel tant caché de la femme comme être humain à part entière capable de lire, d’écrire, de contribuer au produit domestique brut –PIB- tout en s’étalant sur ses tâches domestiques nettes.
Cela me peine énormément, de rencontrer des femmes qui ne peuvent entretenir d’autres discussions que celle à propos du ménage. Et cela me révolte encore plus de les entendre dire : « on n’y peut rien, c’est comme ça, il le faut » Après tout, ce ne sont pas les hommes qui apprennent leurs fils à être servit et leurs filles à bien servir. Je ne suis pas entrain de blâmer les hommes pour avoir bien profité de l’occasion, je m’adresse à toutes ces femmes à travers le pays qui n’ont pas conscience de leur pouvoir à changer leur condition. N’attendez pas d’autres Taher Hadded ou d’autres Bourguiba pour venir vous libérer, c’est une chose si peu garantie, agissez plutôt pour dresser les bases d’une meilleure existence, d’une nouvelle vie et d’une société prospère.
Nul doute que la participation de la femme dans la vie publique en général et politique en particulier est un des signes de son émancipation et sa participation à édifier une société où elle assure son plein rôle. Dans le présent article, nous nous proposons d’analyser la participation de la femme dans la vie publique dans la circonscription électorale de Kairouan, à travers l’analyse des données recueillies à partir des procès verbaux de cette circonscription.
[…] J’étais au ‘Passage’ à Tunis et me dirigeais rapidement vers la poste de “Tunis Thameur” avant qu’elle ne ferme ; j’ai alors croisé un individu d’une quarantaine d’années qui, en passant et l’air de rien, m’a empoignée par les fesses. J’ai réagi en l’interpellant « hakka ? fi romdhane ? yelli ma tehchemch, ya goor,… », il m’a insultée à son tour de façon ordurière et m’a brutalement giflée, j’ai alors sorti de mon sac un spray au poivre et je l’ai aspergé. Ce n’est pas la première fois qu’un inconnu me gifle dans la rue […]
Elles représentent déjà près de 60% des étudiants de l’enseignement supérieur. Elles occupent à 40% l’ensemble des postes des professeurs d’université. Sans elles, plus des 2/3 de nos pharmacies fermeraient. Près du tiers de la magistrature tunisienne se conjugue au féminin. Presque autant d’avocates plaidant devant nos magistrates. Elles sont partout et dans tous les corps de métiers… Leur dernière conquête est incarnée par l’ANC où elles siègent à 27,57%.
Il s’avère que la parité n’est pas qu’un principe, mais aussi et surtout une stratégie. En ignorant l’obligation de moyens qui incombe à l’Etat pour garantir la parité égalitaire, la décision de l’Instance provisoire de contrôle de constitutionnalité des projets de loi apparaît donc comme contestable. D’autant que ce jugement fera, sans doute, jurisprudence pour l’interprétation future de la Constitution.
après avoir pris connaissance par différents extraits de la presse numérique tunisienne de la levée de réserves que la Tunisie avait émises à l’encontre de certains articles de la CEDAW-CEDEF (Convention pour l’Élimination des toutes les Discriminations Envers les Femmes), je dois bien tempérer ma joie et satisfaction -que je voulais partager avec vous- par un véritable bain dans le bassin glacial de l’hypocrisie protocolaire que vient d’être justement dénoncée par votre communiqué reproduit sur le site Nawaat
Une bonne nouvelle vient de secouer la morosité générale. Dans un communiqué publié par son secrétariat général, les Nations Unies déclarent avoir pris acte de la levée des réserves, par la Tunisie, sur la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discriminations à l’égard des femmes (CEDAW), suite à une notification officielle, reçue le 17 avril dernier. Ainsi, « en conformité avec les exigences de cette convention, le gouvernement tunisien s’engage, à ne prendre aucune décision organisationnelle ou législative, qui pourrait entrer en conflit avec l’article premier de la Constitution tunisienne ». La levée de ces réserves entre en vigueur à partir de la date de sa notifiaction.
La journée de la femme a été l’occasion pour notre Amina nationale de se rappeler au souvenir des Tunisiennes et des Tunisiens par un nouveau coup d’éclat à Paris avec des copines. Nos Amazones postmodernes ont fêté Ève de la meilleure façon, déambulant dans la rue dans le plus simple appareil, ainsi que Dieu créa l’humain. Cette nudité ne doit faire horreur qu’aux pudibonds et tous ceux qui n’y voient que la hideur qui est en eux.
La journée mondiale de la femme est une occasion pour nous les femmes de recevoir les vœux sincères ou non, pour une vie de femme meilleure et plus équitable. C’est aussi, une des rares journées où nous sommes épargnées par les polémiques machistes sur notre intelligence, notre physique et notre intimité. Même s’il semble que les blagues de ce genre déclinent.
L’entrée des femmes sur le marché de l’emploi est devenue une réalité et une nécessité inéluctable quoique que cette situation les empêche dans certains cas de répondre aux exigences de la vie familiale. A cet égard, les femmes actives se déchirent entre la sphère domestique et la sphère publique.
La violence à l’encontre des femmes est un phénomène très fort en Tunisie. Il existe peu de mécanismes d’aide. En attendant que l’Etat assure la protection des citoyens la société civile travaille sur le terrain. L’Association Tunisienne des Femmes Démocrates à ouvert au début de l’été un centre d’écoute pour les femmes victimes de violence à Kairouan.
La CEDAW a été ratifié par la Tunisie en 1985 mais des réserves ainsi qu’une déclaration générale y ont été ajouté. Le 16 août 2011 un conseil des ministres adoptait un décret-loi qui levait les réserves. Sauf que cette levée n’a toujours pas été notifié au secrétariat général des NU, comme l’explique Hafida Chekir dans une interview accordée à Nawaat.