Du 26 au 30 mars une rencontre internationale aura lieu à Tunis : le Forum Social Mondial (FSM). Discussions, débats, ateliers… des rencontres entre des citoyens actifs du monde entier.

Du 26 au 30 mars une rencontre internationale aura lieu à Tunis : le Forum Social Mondial (FSM). Discussions, débats, ateliers… des rencontres entre des citoyens actifs du monde entier.
Kairouan, une des villes les plus conservatrices du pays, une ville dont on entend peu parler. Pourtant même ici les jeunes prennent les choses en main et s’organisent en association. Les membres de l’association Kairouannais pour la culture de la citoyenneté travaillent sur plusieurs fronts pour que chacun se sente citoyen.
Un portail électronique tunisien connu pour ses intox, a publié aujourd’hui un article rapportant de fausses informations concernant le viol de la jeune fille par deux policiers, le 3 septembre dernier.
La civilisation est une notion féminine, presque exclusivement. Les anthropologues et les psychanalystes ne me contrediront pas sur ce point, j’espère. Mais avant d’avancer sur cette piste méfions nous de nous placer sur le champ du sexisme. Il y a probablement autant de féminin chez l’homme que de masculin chez la femme.
Voici, avec le 13 août, une nouvelle occasion perdue pour le gouvernement, celle de célébrer dignement la fête de la femme et le 55e anniversaire du texte fondateur de la modernité en Tunisie qu’est le Code du Statut Personnel !
Le 1 août dernier a eu lieu, au sein de la commission des droits et libertés de l’ANC, un vote sur des la protection des droits de la femme. Une protection édictée en des termes ambigues puisque la femme y est décrite comme « la partenaire de l’homme ».
C’est une question de corps, encore une fois, d’identité et de possession. De manière générale quand on traite la question des violences faites aux femmes on s’intéresse à une tranche d’âge comprise entre 18 et 45 ans. La femme en couple, en gros, ou en tout cas la femme en âge de procréer.
Il y aurait environ 1600 cas de naissances hors mariage chaque année en Tunisie. Dans les années 60 il y en avait déjà quelques centaines répertoriées. Le phénomène des mères célibataires n’a donc rien de nouveau en Tunisie. Il semble par contre aller en s’accroissant.
L’affaire a fait du bruit : au Maroc une mineur s’est suicidée aprés avoir été mariée à l’homme qui l’avait violée. Une disposition du Code pénal permet en effet d’éviter la prison aux personnes coupable de viol sur mineurs si un mariage a lieu. Il se trouve qu’en Tunisie une disposition similaire existe.
Depuis plus de dix ans l’association Amal pour la famille et l’enfant aide les mères célibataires. Dans une société où les rapports sexuels hors mariage sont interdits et où la grossesse hors mariage est vécue comme un drame, Amal soutient ces femmes et les aide à se construire une vie.
La FIDH est partie d’un constat simple : les femmes ont participé tout autant que les hommes à la contestation, pourquoi alors ne participent-elles pas de manière égale à la vie politique du pays ? Khadija Chérif, Secrétaire générale de la FIDH, revient sur les 20 recommandations
C’est une histoire de chiffres : 62 femmes députées sur une Assemblée de 217 membres, 3 femmes Ministres dans un gouvernement qui en compte 41… Quand on sait que les femmes représentent plus de 51% de la population tunisienne on se dit qu’il y a erreur dans la donne.
On a entendu parler les femmes qui défendent les Droits des femmes, les hommes qui défendent les Droits des femmes, celles et ceux qui sont contre le port du voile, pour le port du voile, contre les cheveux libres, pour les cheveux libres, contre le niqab, pour le niqab, contre la burqa,
Historian, journalist, researcher at the Institute for Political and Strategic Relations (IRIS), and Deputy Secretary General of the International Federation of Human Rights (FIDH), Sophie Bessis gives a multidisciplinary account on the situation in Tunisia. Since the drafting of the Constitution is underway and the situation surrounding women’s rights is uncertain, she accepted to answer Nawaat’s questions about the situation of women in Tunisia.
C’était peu avant le 8 mars, avant donc la journée mondiale de la femme, qu’un incident est survenu à la faculté des lettres, des arts et des humanités de la Manouba. Cet incident n’est autre qu’une atteinte à l’un des symboles nationaux, qui est le drapeau tunisien. Cet événement a permis de faire ressurgir le patriotisme et le nationalisme pourtant très vif au lendemain de la ‘’Révolution’’.[…]
Deux épisodes incroyables ont tournoyé autour du 8 Mars 2012 en Tunisie, le jour de la fête de la femme. Deux épisodes qui ont fait couler beaucoup d’encre, soulevé d’énormes réactions, attisé bien des flammes, et gavé Facebook et Twitter de commentaires, photos, vidéos, et réactions en chaine.
Historienne, journaliste, chercheuse à l’IRIS, secrétaire générale adjointe de la FIDH, Sophie Bessis pose un œil multidisciplinaire sur la situation de la Tunisie. Alors que la rédaction de la Constitution est en cours et que la situation autour des Droits des femmes est incertaine, elle a accepté de répondre aux questions de Nawaat sur la situation des femmes en Tunisie.
Le Code du Statut Personnel a beau flirter avec ses 60 ans, rien n’y fait. La femme semble rester marchandise dans l’esprit de beaucoup. Pourtant on a banni la polygamie, mettant ainsi la valeur de la femme à (quasi) égalité de celle de l’homme. […]