Deux nouvelles émissions viennent de faire leur entrée dans les grilles de programmation d’Attessia et d’El Hiwar Ettounsi : “100 Façons” et “Oumour Jeddia”. Le plagiat de concepts d’émissions françaises est devenu une tradition dans le paysage télévisuel tunisien. Pire : C’est surtout la télé-poubelle de l’Hexagone qui commence à faire école en Tunisie.
كتاب ”عيال الله“ لمحمّد الطالبي : نحو نظرة جديدة لعلاقة المسلم بخالقه و بمحيطه
إنّ هدف كتابة مقال عن هذا الكتاب (الذي أسال حبرا كثيرا منذ صدوره) هو مجرّد محاولة لتذكير أبناء جيلي و من بعدهم بقيمة هذا المفكّر العظيم الذي قضّى عمره و أفناه في البحث و تقديم أعمال مهمّة. و من جهة أخرى، أردت أن أُبْعِدَ وَ أَمْحُوَ تِلك الصّورة التي ظهر بها الدكتور الطالبي في الإعلام التونسي في السنوات الأخيرة في برامج مبتذلة لا همّ لها سوى تحقيق نسب مشاهدة مرتفعة.
رواية ”سان دني“ لعلي مصباح : تاريخ جيل من المهاجرين
تبدأ الرواية في أولى فصولها بوصف دقيق لمشهد تكرّر آلاف المرات و موقف يعرفه الشباب المهاجر في سبعينات و ثماينات القرن الماضي إذ يسعى مصباح لنقل و رصد أهمّ الصراعات النفسيّة التي يعيشونها و الحالة المزرية التي يعاني منها شباب تونسي لم يمض على ستقلال بلاده سوى عشرين سنة. كأنّ الكاتب أراد تخليد الإحساس و الإمساك بهذا المشهد ليكون بمثابة شاهد على عصره يبعث برسائل تحذير وتذكير إلى أجيال ستأتي بعده.
Attentat de Nice : Une politique française simpliste dans un Moyen-Orient complexe !
Le « carnage de fête » niçois s’est soldé par 84 morts, dont la plupart des enfants, et 18 blessés très graves, d’après le dernier bilan officiel. Rajoutons les 130 morts de l’attentat de Paris et la boucle vicieuse est bouclée. Le bilan est macabre.
نواة في دقيقة: كوتوزال، عقد إستعماري يتواصل [فيديو]
لم تكن شركة كوتوزال مجرّد استثمار أجنبيّ، بل مثّل ملّف هذه الشركة التّي تستغلّ الملح التونسيّ منذ سنة 1949، مثالا عن الغموض الذّي يكتنف ملّف استغلال الثروات الطبيعيّة من قبل الشركات الأجنبيّة. بعد الثورة، كشف المرسوم الممضى من قبل محمد الأمين باي والمقيم العام الفرنسي في تونس جان مونس بتاريخ 06 أكتوبر 1949 والذّي منح امتياز استغلال الملح لهذه الشركة بمعلوم رمزيّ استمرّ طيلة 70 سنة، مدى تشعّب هذه القضيّة التّي تداخلت فيها مسألة السيادة الوطنيّة والارتباطات السياسيّة لحكومات ما بعد الاستقلال.
En France comme en Tunisie, les esprits se droitisent
En Tunisie, il est surprenant de constater les réactions de certains commentateurs des résultats des régionales françaises, hier porte-voix de Nidaa Tounes, s’érigeant aujourd’hui en défenseurs des valeurs anti fascistes. Un état de déni, type deux poids deux mesures, qui mérite d’être étudié.
Antiterrorisme et libertés : inquiétantes analogies entre Paris et Tunis
Il y avait un avant et un après attaque de Sousse en Tunisie, tout comme il y aura un avant et un après attaques de Paris en France. Ces deux massacres avaient été tous deux annoncés par deux attentats quelques mois auparavant. Ces coïncidences pourraient n’être qu’anecdotiques, si elles n’avaient pas des conséquences politiques qui confinent au mimétisme.
« Le crime paie, on paie le crime »
D’après des analystes connaissant bien la scène politique turque, le propre fils d’Erdogan est plongé jusqu’au cou, avec ces nouveaux “cardinaux laïcs fréristes” qui dirigent l’ancienne puissance ottomane, dans ces très juteux trafics.
Ce capitalisme sauvage qui veut asservir le Maghreb !
S’il est un danger aussi grave que l’islam intégriste pour menacer nos pays maghrébins, notamment la Tunisie et le Maroc qui se veulent ouverts sur l’Occident, c’est bien un certain capitalisme sauvage, aussi dogmatique et terroriste que l’islamisme salafiste.
France/Tunisie : Ces couacs diplomatiques et médiatiques qui n’en finissent pas !
Au lendemain de l’attentat du musée du Bardo, il s’avère que la coopération proposée par le gouvernement français au « pays qui a engagé le printemps arabe » vise des contrats financiers en matière de sécurité et de renseignement, de plus est, payés par un tiers, à savoir les Emirats Arabes Unis. Quant aux dettes tunisiennes, il ne s’agit nullement de les éponger, aussi odieuses soient-elles, mais de faire semblant de les convertir à nouveau pour les beaux yeux de la Tunisie. A quelques exceptions près, le traitement médiatique français de ce ratage politique annoncé fut étonnamment consensuel.
Attentat du Bardo : la presse française attaque, les politiques tunisiens acquiescent !
Au lendemain de l’attaque terroriste du Bardo, les médias nationaux et internationaux ont remonté la chronologie des événements. Alors que la presse nationale sombrait dans l’émotion, la presse française a exacerbé l’inquiétude en distillant un discours moralisateur.
Les déclarations de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur Français après la tragédie du Bardo
Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur français s’est exprimé devant la presse cet après-midi à la résidence de l’ambassadeur de France en Tunisie. 48h après le drame du Bardo, il a rencontré en début d’après-midi le président de la République, Beji Caid Essebsi, puis le Premier ministre Habib Essid, avant d’aller déposer une gerbe de fleurs devant le musée du Bardo en compagnie du ministre de l’Intérieur Najim Gharssali.
Attentat du Bardo : La Tunisie dans les médias ou l’exception française
Nous sommes en 2015 après Jésus-Christ. Le monde entier admire la Tunisie berceau des révolutions arabes, son espoir le plus prometteur et exportateur de brillants intellectuels… Le monde entier ? Non ! Car d’irréductibles médias français résistent encore et toujours à la marche de l’Histoire. Et la vie n’est pas facile pour la diaspora tunisienne des banlieues reléguées de Paris, Lyon ou Marseille…
Pourquoi je défends le retour d’un service national universel et obligatoire en France ?
Il aura fallu la commission, par des jeunes Français se réclamant de l’islam radical takfiriste, des attentats de Paris du 7 au 9 janvier derniers pour que la question de la réintroduction d’un service national revienne avec force dans les débats. Selon un récent sondage, une large majorité des Français est favorable à son retour. Des députés PS, quant à eux, se sont déjà mis au travail. Ils planchent depuis quelques jours sur le type de service que le pays devrait adopter : service civil plutôt que militaire, durée, fractionnement des moments consacrés à cette obligation pour les jeunes actifs, âge d’incorporation, cycles de formation délivrés à l’occasion. François Hollande, enfin, a parlé lors de sa conférence de presse du 5 février de « service universel ».
« Jurer ou parjurer ?» : Les serments constitutionnels reflets des régimes et des époques !
Voici une compilation sur deux siècles des dispositions constitutionnelles relatives aux serments des « gouvernants » de la Tunisie, de l’Algérie et de la France. Avec le recul, des serments qui reflètent, sans doute, autant de parjures que de violations de la part de ceux qui ont promis le meilleurs à leurs peuples… jusqu’à celui qui fuit la Tunisie un certain 14 janvier 2010.
Géopolitique d’« un » Printemps Arabe : les présidentielles devant le miroir de la presse internationale.
La presse internationale s’est délectée, ces deux derniers jours, à analyser le second tour de la présidentielle tunisienne. Congratulations et présentations intéressées de la victoire de Béji Caid Essebsi par certains médias et formulation d’un pragmatisme par d’autres, c’est une image différenciée de la transition démocratique qui émerge selon les pays.
La Tunisie n’est pas laïque
L’image rendue par les média étrangers – essentiellement les média français – de la société tunisienne et de sa scène politique est une image déformée, simpliste, fausse. La Tunisie est dépeinte comme étant cette évidente dichotomie : laïcs contre islamistes, éclairés contre obscurantistes. La France se débattant vainement pour défendre sa définition de la laïcité se sent dans l’obligation d’exporter ce concept inadapté et de l’imposer à une société, autrefois dominée, aujourd’hui indépendante. Est-il nécessaire de le rappeler ?
Quand les “amis” de la Tunisie se partagent le “gâteau sécuritaire” !
Force est de constater que ce « partage » de compétence entre ces pays « amis » est peut être fortuit, mais laisse place à de nombreuses interprétations. Bien que tout porte à croire que c’est à Camp David que ce partage a été décidé, faisant, donc, des opérations terroristes sévissant en Tunisie « un prétexte » pour ces pays de s’ingérer, au plus profond, dans les affaires intérieures d’autrui, voire de s’en servir d’une base arrière, dans ce qui pourrait être la prochaine grande bataille des années à venir : la ruée vers l’Afrique.