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Pour une alliance démocratique

Comme beaucoup de mes concitoyens, j’appelle donc à la formation d’une grande « Alliance démocratique », qui viendrait concrétiser une troisième voie, une alliance qui regrouperait tous les partis (Alliance démocratique de Hamdi, Tak, CPR, etc.) qui sont en dehors de l’alliance Nidaa-Jabha, et en dehors du parti Ennahdha.

« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…

Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage

Quand l’Histoire recule par le bon côté

Deux cent cinquante mille ? Cent cinquante mille ? Peu importe les chiffres ; nul ne peut contester l’ampleur extraordinaire de la mobilisation nationale qui s’est exprimée hier soir au Bardo. Une logistique impressionnante, de mystérieuses sources de financement, des complicités suspectes, certes. Mais seuls le ressentiment, la mauvaise foi ou un aveuglement volontaire peut prétendre que le rassemblement d’une foule aussi nombreuse à l’échelle de la Tunisie procède simplement de la manipulation.

Tunisie : la fin des certitudes

Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.

Un « machin » censé « sauver la Tunisie »

Nous y voilà. On rentre dans un nouveau « machin » censé « sauver la Tunisie » (et ils sont nombreux les « docteurs Folamour » qui se penchent sur le cadavre qui bouge encore) et on commence par dissoudre le Front Populaire en réclamant de ses militants de « ne brandir  que l’unique étendard » celui qui clamera notre « patriotisme » indéfectible. A cette occasion, il nous faut et c’est une injonction montré clairement « l’image d’un peuple soudé et uni »…

Les vrais dangers qui guettent le Front Populaire

Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».

Un processus de révolution en permanence

Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques

Front Populaire ou « Front Démocratique »

Le front n’a pas soufflé sa première bougie, et il n’a même pas encore trouvé son rythme de croisière en se dotant d’une structuration permettant à l’ensemble de ses militants venant d’horizons divers, et dont c’est, pour la majorité d’entre eux, la première immersion dans une activité politique partisane.

Projet de loi d’exclusion politique : La Loi au service de la politique (Partie II)

Lors des manifestations qui ont appelé à la chute du régime de Ben Ali, deux établissements de la Capitale ont été ciblés : d’abord l’établissement du Premier ministère symbole de despotisme et de tyrannie et ensuite le siège officiel du parti au pouvoir à savoir le Rassemblement Constitutionnel Démocratique. La révolution suppose une rupture avec un passé pénible et une transition vers l’établissement de la démocratie. Cette rupture s’attaque au niveau institutionnel mais aussi juridique et politique.

La Polit-Revue : Foot business et politique spectacle

La semaine du 15 au 21 avril est marquée par ce qui constitue en partie une survivance de l’ancien régime. Un vestige de l’ère bénaliste se rappelle au bon souvenir des Tunisiens : en l’absence d’intérêt de la jeunesse pour le débat politique, le football capte et cristallise une fougue et une énergie potentiellement insurrectionnelles