L’opposition maintient la pression de la rue pour demander une dissolution immédiate. Un ultimatum a été pourtant lancé le 31 août par le Front de Salut National, date à laquelle le gouvernement doit démissionner.
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L’opposition maintient la pression de la rue pour demander une dissolution immédiate. Un ultimatum a été pourtant lancé le 31 août par le Front de Salut National, date à laquelle le gouvernement doit démissionner.
Le chef du gouvernement Ali Laârayedh s’en est pris aujourd’hui mardi 27 août lors d’une conférence de presse à Ansar al-Charia, en déclarant : « Nous avons décidé de classer Ansar al-Charia comme une organisation terroriste. » Sur les réseaux sociaux, les réponses des sympathisants d’Ansar al-Charia n’ont pas tardé.
علّق يوم الخميس 22 أوت 2013، الجيلاني الهمامي الناطق الرسمي بإسم حزب العمال وعضو مجلس الأمناء فى الجبهة الشعبية، في […]
Le Premier ministre tunisien, Ali Larayedh a prévenu mardi qu’il ne tolèrerait aucune “atteinte” à l’Etat alors que l’opposition prépare une semaine de protestation pour pousser le gouvernement dirigé par les islamistes à la démission, selon l’agence officielle TAP.
NDLR : Nous avons reçu ce message par mail de la part d’une activiste nous informant d’un cas d’agression contre des militants. Nous allons faire suite de l’affaire. Nous avons enlevé toute référence pouvant identifier les personnes en question y compris l’émissaire du message.
Des voix s’élèvent parmi la majorité pour demander l’arbitrage de l’UGTT ; d’autres parmi l’opposition la considèrent comme un partenaire à part entière dans le jeu politique tunisien. L’UGTT serait-elle apte à jouer ce rôle de médiation, comme le souhaite le Cheikh Rached Ghannouchi ?
L’équipe de surveillance présente sur les lieux a été surprise par une dizaine de personnes venant exprimer par des injures leur soutien à la “légitimité”. Les leaders du Front ont été qualifiés par les intrus de “bande d’athées”, de “perfides” et de “responsables d’un futur putsch”, selon les militants présents.
Une brouille entre une formation du Front populaire et les autres organisations membres éclaire sur le malaise au sein de la coalition de gauche révolutionnaire. Le sujet de discorde est l’alliance avec l’Union pour la Tunisie.
Ainsi donc, après que le peuple (soi-disant légitimement représenté à la Kasbah) a « voulu une Assemblée Constituante », le peuple (maintenant soi-disant légitimement représenté au Bardo) « voudrait un gouvernement d’union nationale » ?
Comme beaucoup de mes concitoyens, j’appelle donc à la formation d’une grande « Alliance démocratique », qui viendrait concrétiser une troisième voie, une alliance qui regrouperait tous les partis (Alliance démocratique de Hamdi, Tak, CPR, etc.) qui sont en dehors de l’alliance Nidaa-Jabha, et en dehors du parti Ennahdha.
Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage
Deux cent cinquante mille ? Cent cinquante mille ? Peu importe les chiffres ; nul ne peut contester l’ampleur extraordinaire de la mobilisation nationale qui s’est exprimée hier soir au Bardo. Une logistique impressionnante, de mystérieuses sources de financement, des complicités suspectes, certes. Mais seuls le ressentiment, la mauvaise foi ou un aveuglement volontaire peut prétendre que le rassemblement d’une foule aussi nombreuse à l’échelle de la Tunisie procède simplement de la manipulation.
Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.
التقى اليوم وفدان عن الاتحاد من أجل تونس الذي يضم نداء تونس و الحزب الجمهوري و المسار الديمقراطي الاجتماعي و الحزب الاشتراكي و حزب العمل الوطني الديمقراطي من جهة و الجبهة الشعبية من جهة في مقر نداء تونس بالبحيرة في اجتماع مغلق انطلق منذ الساعة العاشرة صباحا و تواصل الى غاية الساعة الواحدة و النصف بعد الزوال تمخض عنه بيان مشترك عن الوفدين
Nous y voilà. On rentre dans un nouveau « machin » censé « sauver la Tunisie » (et ils sont nombreux les « docteurs Folamour » qui se penchent sur le cadavre qui bouge encore) et on commence par dissoudre le Front Populaire en réclamant de ses militants de « ne brandir que l’unique étendard » celui qui clamera notre « patriotisme » indéfectible. A cette occasion, il nous faut et c’est une injonction montré clairement « l’image d’un peuple soudé et uni »…
Depuis sa création en octobre 2012 et le formidable élan d’adhésions en son sein de tous les révolutionnaires qui ne voulaient voir la révolution tunisienne confisquée, jamais le Front Populaire n’a été autant menacé de dislocation à cause d’un brouillage de son message initial : « ni Nahdha, ni Déssétéra ».
قال عبد المجيد بلعيد النّاشط في الجبهة الشعبية وشقيق الشهيد شكري بلعيد في تصريح لموقع نواة انّه كان قد تلقّى منذ عشرة أيّام معلومات وصفها بالموثوقة من مصدر رفض الكشف عنه حول “اعادة حركة النهضة تفعيل جهاز الأمن الموازي التابع لها واعطاء الضّوء الأخضر لاستئناف عمليات الاغتيالات السياسية وفق قائمة الاغتيالات التي تمّ الكشف عنها سابقا” حسب قوله.
Last updated: Monday July 29th, 2013 @ 6:30am Tunis – Mohamed Brahmi, a deputy who resigned from the “Echaab” party to found “Attayar Echaabi” was assassinated today morning while he was leaving his home. The deputy, originating from Sidi Bouzid, was shot dead by 5 bullets. Following is a LiveBlogging of the last four days.