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Djebel Jelloud : Les graffitis sortent Sabâa Znaqi de l’impasse

Sabâa Znaqi, un quartier de la région de Djebel Jelloud, dans la banlieue sud de Tunis, est l’écrin d’une expérience unique en son genre dans le pays. Voici que le dédale de ses ruelles prend un nouvel éclat avec les graffitis éclaboussant les murs. La directrice de la Maison de la Culture locale évoque la naissance de cette expérience, évoque les retombées sociales d’un projet artistique.

Reportage: Que reste-t-il de la mémoire du 14 janvier dans les rues de Tunis ?

Tunis, janvier 2018. Le pays célèbre 7 ans depuis la chute du régime autoritaire. Le 14 janvier 2011 a marqué un tournant historique, celui du passage de l’autoritarisme à la démocratie, aussi balbutiante soit-elle. L’espace public était le témoin de la rage populaire contre le pouvoir. Est-il fidèle à cette mémoire ? Les autorités post-révolutionnaires sont-elles conscientes de cet enjeu ? Les constats sont amers.

Graffiti : Debo inaugure à Hammamet le premier mur légal de Tunisie

Il y a plus de 1484 murs légaux dans le monde, des espaces libres consacrés au street-art. En Tunisie, le premier dans le genre a été inauguré le 19 août à l’Avenue Habib Bourguiba de Hammamet. Il pourrait représenter un lieu de répit pour les graffeurs tunisiens souvent interpellés par la police, parfois même poursuivis en justice. L’événement s’inscrit dans les activités de la 2ème édition des Urban Days organisé par le Centre Culturel International de Hammamet (CCIH) en marge du festival qui s’y tient. L’initiative est portée par l’association Debo, co-organisatrice de cette manifestation culturelle.

FIFAK 2017 : « 1999 » de Haithem Sakouhi, une autofiction déjantée

Les films tunisiens de la 32ème édition du Festival International du Film Amateur de Kelibia (FIFAK) semblent peu mouillés. L’un des rares qui sortent du lot est 1999 de Haithem Sakouhi, projeté dans la soirée du 13 août 2017. Plongeant son spectateur dans un bain d’eau tout sauf bénite, ce film cherche à se faire du street art un vrai allié, le temps de nous faire oublier pour une fois qu’on est assis sur un siège en béton, impitoyable aux fesses et cruel au dos.

El Banda / Sim Vand’art : Le graffiti, de la rue à la scène

Sim Vand’art, de son vrai nom Ismat Ben Moussa, est un graffeur tunisien membre du collectif hip hop Debo. En tournée avec les rappeurs d’El Banda depuis le début de l’été, son graffiti digital est esquissé en live en accompagnement du VJing de Saif Rais alias Godzy. Son style cru donne de la substance visuelle à une performance musicale poignante, tout en restant fortement attaché à la source originelle de sa création : la rue.

Enquête : Le Street-Art en Tunisie (II)

Comme dans un mouvement de commune libération, les artistes urbains se sont donnés la légitimité de leur identification, comme groupe, collectif ou réseau. Et s’autorisent toutes les techniques et matériaux nécessaires pour mettre en exergue leurs démonstrations, de plus, dans une certaine forme de compétitivité, souvent « bon enfant », où ils rivalisent d’avancement en matière de nouvelles technologies et autres techniques de pointe.

Enquête : Le Street-Art en Tunisie (I)

Depuis les premiers pochoirs cyniques et contestataires à l’effigie de Zaba et les premiers slogans « tagués » sur les murs des sit-in successifs de la Kasbah, et surtout depuis les pétitions signées et le groupe crée pour les protéger, « Ne touchez pas aux tags d’El Kasbah, c’est notre patrimoine », un déclencheur s’est mis en route : la quasi reconnaissance ou prise de connaissance des Tunisiens avec tout ce qui peut être de l’ordre de l’inscription urbaine, allant de la simple expression à l’œuvre d’art total.

La place de l’art dans l’espace public tunisien (2)

Des artistes, des collectifs de citoyens portés vers les arts et la culture, des hommes et femmes de culture, des journalistes, des blogueurs, etc., se sont affirmés ces trois dernières années comme étant des éléments porteurs de changements et donc d’engagement par rapport au thème et à la question du rôle de l’art et de la culture dans le processus de transition démocratique.

L’art de rue à Gafsa : Première victime du Ramadan ?

Dix-huit mois après le soulèvement populaire qui a mis fin au règne de Ben Ali, l’un des rares signes tangibles de cet événement est incontestablement la libération de la parole. Le Graffiti, le tag et les différentes formes d’expression de l’art de rue ont été une des matérialisations concrètes de cette libération de la parole et de la pensée.