Liberté d’expression 433

C’est la liberté d’expression qu’il faut sacraliser

« Je présente mes excuses au peuple tunisien pour la diffusion sur Nessma TV, de la séquence controversée et jugée blasphématoire, représentant l’être divin dans le film d’animation franco-iranien ‘Persepolis’ et je considère cela comme une erreur qui ne se répètera pas ». C’était le moment de courbette de Nabil Karoui […]

“شكشوكة” الفن و الدين و السياسة.

في تونس تتسارع وتيرة الأحداث منذ خروج الطاغية و تتداخل، و هذا شيء جميل و إن كان لا يخلو من بعض القبح، و أجمل ما فيه أنّه تعبير مفاجئ عن الحريّة قولا و فعلا بعد أن كان كلّ ما يحدث في الماضي القريب متوقّعا و معروفا ومفروغا منه باعتباره يصبّ في مصلحة بن علي و لا يذكر من الأعمال إلاّ صنيعه و لا يزكّى من الأفعال إلاّ ما يعلي من شأنه و من شأن عائلته الموسّعة حتّى و لو كان ذلك على حساب الوطن و اقتصاده و تقدّمه و سمعته. […]

Précisions au sujet du dossier de Radio Kalima

Cher Monsieur Julliard, Au nom de tous les membres de l’Instance nationale pour la réforme de l’information et de la communication, je tiens à vous exprimer notre profonde déception, suite à la position partiale et unilatérale prise par Reporters Sans Frontières (RSF), le 27 juin 2011, concernant le dossier de Radio Kalima. Etant donné que vous n’avez pas jugé utile de demander, préalablement, notre avis, je me permets de porter à votre connaissance les précisions suivantes:

Peut-on s’exprimer librement en Tunisie aujourd’hui ?

En lisant la question, la réponse est à priori oui, il y a une liberté d’expression dans le pays. Mais cela veut-il dire qu’on a vraiment compris le sens de la liberté d’expression. On n’en est pas tout à fait certain. L’article ne prétend pas chercher des réponses philosophiques, sociologiques ou psychologiques. Il part tout simplement de la réalité, de ce qu’on lit et écrit, des différents médias, des réseaux sociaux et de communication.

Tunisie : Rendez-moi mon porno !

Par Adam Jerbi – A ma grande surprise, j’ai appris hier 26/05/2011 que suite à une plainte déposée la semaine dernière par trois avocats, le tribunal de première instance à demandé à l’Agence Tunisienne d’Internet de fermer les sites à caractère pornographique. J’ai été non seulement surpris, mais aussi déçu. J’ai eu encore une fois ce nœud au ventre qui me dit que malheureusement, le combat pour la liberté en Tunisie n’est pas fini. Une dictature est en train de remplacer une autre sous le couvert de décisions de tribunaux.