Livre 94

“Notre ami Kaïs Saïed. Essai sur la démocrature tunisienne” : Bonnes feuilles du nouvel ouvrage de H. Nafti

Hatem Nafti, essayiste et collaborateur de Nawaat, vient de publier un nouvel ouvrage intitulé “Notre ami Kaïs Saïed. Essai sur la démocrature tunisienne”, préfacé par Gallagher Fenwick, aux éditions Riveneuve (Octobre 2024). Le livre dresse un bilan du quinquennat du président de la République Kais Saied. Nous vous proposons ces extraits de l’ouvrage.

A Decolonial Translation: Omid Tofighian’s Collaborative Approach in Behrouz Boochani’s No Friend but the Mountains

No Friend but the Mountains by Behrouz Boochani reveals the brutality of Australia’s refugee policy and the atrocities of its detention industry. Omid Tofighian’s translation is not just a linguistic task but a collaborative, activist effort. His experimental approach and deep engagement with Boochani highlight the complexities and responsibilities of translating such a powerful narrative.

”تحدي الرأسمالية الخضراء“: مانيفستو الانتقال العادل بالمنطقة العربية

يوضح الكتاب أشكال تدمير مصدري الثروة الرئيسين: الطبيعة/ الأرض والإنسان، من طرف تحالف حكومات الشمال وشركاته الكبرى والطبقات الحاكمة في المنطقة العربية. وتبقى ميزته الأساسية طابعه التحرري متعدد الأبعاد ورفضه بشكل قاطع المنظور الحتمي لهذه الأزمة، منظور يجعل شعوب المنطقة عاجزة عن صد الأزمة المناخية وبالضرورة عدم الاهتمام بها.

Portrait : Mohamed Issa Meddeb, le roman historique comme éloge de la diversité

A la dernière Foire du livre, tous les exemplaires de Balas Disca ont été épuisés lors des séances de dédicace de l’auteur. Mohamed Issa Meddeb fait partie de ces quelques romanciers dont le lectorat contredit les prévisions sur l’effondrement du livre en Tunisie. De sa voix à la fois grave et chaleureuse, il tente d’expliquer cet engouement, entre deux gorgées de Celtia. Entretien.

La masculinité en question : Deux nouvelles parutions bousculent les normes

Deux livres percutants pointent le malaise de la masculinité dans la culture maghrébine et arabe. Il s’agit de King Kong Théorie, l’essai cultissime de Virginie Despentes, enfin traduit en arabe, et Les styles de la masculinité, écrit par de jeunes chercheurs et chercheuses, sous la direction de l’islamologue tunisienne Amel Grami. Objectifs affichés : déconstruire une masculinité mortifère.

« Barg Ellil » de Béchir Khraïef : expérimenter les limites de la traduction

La traduction du roman de Béchir Khraïef assurée par Samia Kassab-Charfi, serait une illustration de ce concept de Weltlïteratur, « littérature mondiale », apparu chez les romantiques allemands, et «auquel Goethe a donné ses titres de noblesse». L’une des notions qui font valoir la toute-puissance de la traduction est en fait cette espèce de rapport que l’on entretient avec l’étrangeté et l’altérité.

«Barg Ellil», nouvelle traduction d’un roman anti-raciste et insolent

Certaines œuvres artistiques et littéraires sont indémodables, à tel point qu’elles ont le pouvoir de ressurgir avec une insolence salutaire dans l’actualité. C’est le cas de Barg Ellil de Béchir Khraïef, roman de 1960 dont le personnage principal est un esclave d’Afrique centrale, et dont la traduction française par Samia Kassab Charfi vient de paraitre chez Sud Editions.