4 ans après la révolution tunisienne et le déclenchement du “Printemps arabe”, les choses ont beaucoup changé depuis l’échec en Syrie et l’effet domino inverse qui avait suivi. Plusieurs facteurs semblent aujourd’hui réunis pour une accélération des évènements au Moyen-Orient et en Afrique du nord. Il faut donc revenir sur des faits importants de l’année dernière et les connecter pour voir que des tendances existent.
Force est de constater que ce « partage » de compétence entre ces pays « amis » est peut être fortuit, mais laisse place à de nombreuses interprétations. Bien que tout porte à croire que c’est à Camp David que ce partage a été décidé, faisant, donc, des opérations terroristes sévissant en Tunisie « un prétexte » pour ces pays de s’ingérer, au plus profond, dans les affaires intérieures d’autrui, voire de s’en servir d’une base arrière, dans ce qui pourrait être la prochaine grande bataille des années à venir : la ruée vers l’Afrique.
Plusieurs jeunes sont dans son cas, emprisonnés ou enfermés dans les centres de détention, où ils passent plusieurs semaines, voire des mois, sans procès. Dans l’absence quasi totale de suivi, de contrôle et surtout de droits fondamentaux de défense, il est difficile d’avoir les chiffres exacts de ces cas d’arrestations arbitraires. La lutte contre le terrorisme est, encore une fois, utilisée comme prétexte pour un abus de pouvoir.
Pour comprendre pourquoi il est malsain de jouer à l’apprenti sorcier -comme certains cherchent à l’être en Tunisie- et ce, par l’improvisation de “lois de lutte contre le terrorisme”, voici une lecture intéressante pour nos juristes, chercheurs en sécurité nationale et nos députés (actuels ou ceux issus des élections du mois prochain).
La mort de Ahlem et Ons Dalhoumi, abattues « par erreur » par une patrouille de police, a troublé les Tunisiens. Mise à l’index, cette bavure sécuritaire relance les suspiscions qui ne cessent de miner la relation entre citoyens et forces de l’ordre, dans un contexte de lutte contre le terrorisme…