lutte contre le terrorisme 41

Dans La Presse de Tunisie, la propagande se lâche !

C’est à donner la nausée ! Depuis que l’état d’alerte a été décrété, une forte poussée propagandiste s’est déclarée dans les médias. Le cas de La Presse est déroutant. Ce journal qui accouchait, un certain 30 janvier 2011, d’un exaltant « mea culpa », cède à nouveau le pas aux inflexions honnies d’un « journalisme mauve » pour lequel patriotisme rime avec unanimisme. Du coup, les discours réactionnaires se lâchent sans honte ni complexe !

Après l’attentat de Sousse, quand la guerre contre le terrorisme rime avec restriction des libertés

Dans une démarche plus qu’attendue, le président de la République, Béji Caid Essebdi a décrété, le 4 juillet dernier, l’état d’urgence suite à la dernière attaque terroriste perpétrée à Sousse. Avant lui, Habib Essid, Premier ministre, a annoncé des mesures exceptionnelles de sécurité dans ce que les deux ont appelé « une guerre ouverte contre le terrorisme ».

Attentat de Sousse : Des défaillances aggravées par les versions hurluberlus des officiels !

Les faits sont têtus. Alors que le procès de l’assassinat de Chokri Belaïd vient d’être reporté et qu’aucun crime terroriste n’est prêt d’être jugé, l’attaque de Sousse révèle son lot de défaillances sécuritaires et politiques. Quatre ans après les affrontements de Rouhia, il semble que plus l’insécurité s’amplifie et plus l’institution sécuritaire s’opacifie.

Guerre terroriste ou guerre de la mondialisation

La guerre de Troie, les croisades, la guerre de cent ans, les guerres impérialistes, les guerres de libération nationale et autres, la guerre froide sont des conflits armés dont, en en étayant les tenants, on ne peut se contenter du fatalisme de Hobbs : « l’Homme est un loup pour l’Homme ». Chaque guerre a sa vérité qu’elle détient de son contexte propre et des spécificités de la lutte des classes de son époque.

Tunisie : Etat minimum et 3e génération du Jihad

L’armée des invisibles est horizontale, sans hiérarchie, et se propage de façon omnidirectionnelle. Auto-radicalisés à domicile, ou radicalisés à distance depuis la Syrie ou l’Irak, ces individus ciblent désormais l’ennemi proche, « le Tyran » (Taghout en Arabe). La Tunisie, jadis ménagée par les jihadistes comme terre de prédication (ardh el Daawa), s’achemine vers le statut peu envié de domaine de la guerre (dar el harb) à la faveur de la folie meurtrière de daech.

Retour sur le parcours d’un terroriste : une part de Seif-Eddine était déjà morte…

[…] si aucune justification au monde ne peut être apportée à la tragédie du vendredi 26, il est cependant vraisemblable que sans le vide qui a fini par ceinturer la vie de Seif-Eddine, il eût été autrement plus difficile pour ceux qui lui avaient fourni arme et embrigadement de commettre autant de dégâts ! Avant de perpétrer son acte, quelque chose était déjà mort en Seif-Eddine. La réponse sécuritaire, à elle seule, est incapable de ressusciter cette part déjà morte chez de nombreux autres jeunes. Et c’est de cela aussi qu’il s’agit désormais. Ressusciter ce qui est déjà mort… Ressusciter l’espoir dans la vie !

Hkeya “OFF”.

[…] Comment retracer l’itinéraire d’un jeune homme ordinaire, un enfant de la Mère Tunisie ? Un brillant étudiant de 23 ans au-dessus de tout soupçon. De l’éclosion d’une destinée en cours à la sauvagerie terroriste n’y aurait-il qu’un pas ? Face à cela, comment réagissent les figures politiques nationales, les grands médias et l’opinion générale ? […]

Guerre contre le terrorisme : Les crimes exorbitants de l’après 11 septembre 2001 !

Dans un récent rapport, trois organisations scientifiques révèlent que les guerres étatsuniennes contre le terrorisme en Irak, en Afghanistan et au Pakistan ont causé la mort de plus d’un million de personnes. Un chiffre 10 fois supérieur à ce qui a été communiqué au public par les experts et les décideurs, sans compter d’autres conflits, comme ceux du Yémen, de la Somalie, de la Libye ou de la Syrie. Cette enquête entend démontrer que la manipulation des faits et la désinformation occultent la responsabilité des crimes commis et justifient la poursuite des conflits armés.

France/Tunisie : Ces couacs diplomatiques et médiatiques qui n’en finissent pas !

Au lendemain de l’attentat du musée du Bardo, il s’avère que la coopération proposée par le gouvernement français au « pays qui a engagé le printemps arabe » vise des contrats financiers en matière de sécurité et de renseignement, de plus est, payés par un tiers, à savoir les Emirats Arabes Unis. Quant aux dettes tunisiennes, il ne s’agit nullement de les éponger, aussi odieuses soient-elles, mais de faire semblant de les convertir à nouveau pour les beaux yeux de la Tunisie. A quelques exceptions près, le traitement médiatique français de ce ratage politique annoncé fut étonnamment consensuel.

Conférence sur les stratégies de lutte contre le terrorisme : entre attentisme des uns et virulence des autres !

Le samedi 14 Mars dernier s’est tenue à l’Hôtel Golden Tulip El Mechtel de Tunis une conférence sur les stratégies de lutte contre le terrorisme. Organisée par l’Association Tuniso-Euro-méditerranéenne des Jeunes, cette conférence a été l’occasion de regrouper les principaux intéressés par la question de lutte contre le terrorisme à savoir le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de la Justice, le syndicat des Forces de la Sureté Tunisienne ainsi que la société civile et les journalistes.

Marche du Bardo : La couverture propagandiste du Journal de 20h d’El Watania

Tout va bien. Il faut que tout le monde rentre dans le rang. Gare aux opposants qui refusent de l’intégrer. Ils seront exclus, voués à sombrer dans le blackout. Idem pour les bourdes présidentielles. Elles ne comptent pas. L’information non plus. Il faut faire sensation, influencer la perception des événements et des enjeux quitte même à tourner le dos à des faits. C’est la définition même de la propagande. Le journal télévisé de 20h d’El Watania 1 y adhère pleinement dans son édition du dimanche 29 mars.

Le drame du Bardo est aussi celui de l’Occident !

L’Occident doit être conscient que si La Tunisie cède aux terrorismes, elle ne sera jamais le marché qu’il rêve d’y avoir, mais au mieux un champ de guerres idéologiques, à la manière de ce que nous avons en Orient. Il est vrai que cela ne gêne pas certains va-t-en-guerre en Occident ; est-ce bien leurs intérêts en Méditerranée, notre mer commune ?

Attaque de Bardo : un laxisme sécuritaire dont personne ne parle

Un mercredi noir a bouleversé la Tunisie. 23 morts et 47 blessés ont été annoncés par le Ministre de la Santé lors d’une conférence de presse. L’assaut mené par les forces de l’ordre a fini par neutraliser deux assaillants identifiés comme Yassine Abidi et Hatem Khachanoui. L’opération a été revendiquée, jeudi 19 Mars, par l’État Islamique via un communiqué audio diffusé sur Internet. Rappelons que mercredi soir, l’agence de presse djihadiste « Ifrikia Lil I3laam » a publié un communiqué en donnant des détails sur l’assaut et ses préparatifs.

« Je suis Charlie Caïd Essebsi »

Que nous apprend la « marche contre le terrorisme » organisée samedi 21 février par Nidaa Tounes, sous sponsoring Nessma TV ? En termes d’instrumentalisation politique, l’analogie avec la « Marche républicaine – Je suis Charlie » est, toutes proportions gardées, assez nette.