Procès 127

Ouverture d’une instruction dans l’affaire de Rachid Chammakhi, tué sous la torture en octobre 1991

Vingt ans après son décès sous la torture, une instruction sera ouverte dans l’affaire de Rachid Chammakhi le jeudi 22 décembre 2011 Rachid a été arrêté au motif de son appartenance au mouvement de la Nahdha, dans la vague éradicatrice de Ben Ali contre les islamistes. Il n’était pas un dirigeant mais un simple militant actif. Des informations étaient parvenues en provenance de la Présidence au district de la Garde Nationale de Nabeul disant que l’homme possédait des armes.

A quoi sert un procès ?

Nous le savons tous : l’ancien chef d’Etat tunisien est un criminel ! Pourquoi, alors, intenter un procès contre lui ?! Pour formaliser cette certitude, le condamner à une quelconque peine et avoir un jugement susceptible d’être exécuté, dans l’objectif de nous venger contre lui ?! Nous ne l’aurons jamais, il ne se rendra point, il ne foulera plus le sol de la Tunisie, j’en ai une conviction profonde ! L’histoire nous enseigne que les dictateurs qui avaient fuit leurs pays, n’y sont pas revenus ! Et pourtant, ce procès, tant attendu, s’avère utile, s’il obéit à certaines conditions…

Rappelez-vous Tunisiens !

Par Oumeima Krichen – Sept mois après le début du soulèvement populaire, le pouvoir en place est resté le même, ses pratiques sont là pour le prouver : après avoir donné le change sous la pression de la Révolution, le voila revenu au seul langage qu’il connaisse : répression sauvage du mouvement révolutionnaire, arrestations arbitraires, enrôlement de force dans l’armée de jeunes manifestants, enlèvements de citoyens, etc. Ses hommes de main montent des opérations violentes visant à discréditer les partis politiques rebelles, dans le but de semer le doute dans l’esprit des Tunisiens et la peur dans leur cœur.

Procès des Ben Ali : vrai procès ou simple exutoire ?

Par Sami Ben Mansour – Le procès de l’ex-président tunisien Zine El Abidine Ben Ali et de son épouse Leila Trabelsi s’est ouvert à Tunis le 20 juin dernier en l’absence des accusés. Dans une première séance jugée expéditive par les observateurs et entachée de quelques irrégularités juridiques, les prévenus ont été condamnés à de lourdes peines de prison pour des délits mineurs en regard des lourdes accusations qui pèsent sur eux.

Pourquoi ne pas le juger pour excès de vitesse ?

Qui a dit que la justice a acquis son indépendance ? Hier, 20 Juin, a eu lieu, non pas le jugement dernier, mais la mascarade du siècle : 6 heures pour juger 23 ans de vol et de corruption, sans que l’on entre dans les détails et les différentes modalités de ces vols ; modalités qui auraient pu nous révéler les complices sans lesquels Ben Ali n’aurait pas pu dépouiller le pays de cette façon. Mais c’est probablement pour ne pas confondre ces « fameux complices » que notre justice a été aussi expéditive, puisqu’ ils sont encore, d’une manière ou d’une autre, au pouvoir.

حقيقة إطلاق النار على المرأة وزوجها على الحدود التونسيّة الجزائريّة

منذ مدّة غير قصيرة وانأ بصدد دراسة بعض القضايا التي اتهم فيها بعض من الشباب الذين حوكموا في قضايا ما يسمّى بقانون الإرهاب , وقد أدركت بما لا يدع مجالا للشكّ تعرض عديدا منهم إلى تلفيق التهم والتعمّد في التنكيل بهم وانتهاك كراماتهم وحرماتهم الجسديّة . وقد اخترت عيّنة لمثل هذه القضايا لعرضها على الرأي العام ليدركوا مدى الغبن والظلم الذي يتعرّض إليه هؤلاء قبل أن يُلقوا في السجون بدون وجه حقّ ومن دون إنصاف.

Un procès pour la vérité ?

Le 11 octobre s’ouvrira devant le Tribunal de Première Instance de Tunis le procès d’un groupe de jeunes gens détenus à la prison de Mornaguia, déférés tous en état d’arrestation, sur les fondements de la loi antiterroriste et du code pénal tunisien. Parmi les personnes déférées figure une jeune femme, détenue à la prison pour femmes de La Mannouba. Par ailleurs, deux des accusés sont des anciens prisonniers politiques, condamnés en vertu des dispositions de la loi de 2003.

الحكم على الجلاد خالد بن سعيد والصفعات الثلاث

في البداية كل التهاني للمحامين والحقوقيين وعائلة الضحية والضحايا بهذا الحكم الذي أصدرته منذ ساعتين محكمة نانسي الفرنسية والقاضي بسجن الجلاد خالد بن سعيد 12 سنة كاملة لارتكابه جريمة التعذيب وهي من أبشع وأحقر الجرائم يمن أن يرتكبها آدمي ولا اكتب عمدا إنسان لأن من يعذب ( الآمر والمنفذ والساكت عن الجريمة ) إما لم يرتق لمصاف إنسان أو نزل منه لمرتبة دنيا .

الحركة النقابية التونسية بين فكي كمّاشة : العـشائرية والبيروقراطية

هناك مسألة تستدعي البحث والتمحيص المعـمقين في واقع الحركة النقابية اليوم، وهي مسألة المحاولات الحثيثة لإحياء النزعة العـشائرية من جديد، ومحاولة جعـل التعـبيرات المنبثقة عـنها تتصدر المواقع الأمامية والأولى في صلب الاتحاد العام التونسي للشغـل. لذلك سنحاول هذه المرّة التطرق لهذا الأمر من خلال البحث عـن دواعي عـودة هذا التوجه في العـشرية الأخيرة، وكيفياته، من خلال لحظتين مؤسستين، هما: مؤتمر جربة (2002)، مؤتمر المنستير (2006).

الحركة الطلابية التونسية في السبعـينات: زاخرة بالقوّة، مفعـمة بالأمل

يندرج هذا العـمل في إطار تصور يرى أنّ النظرة المتفحصة للماضي، بما فيه من أخطاء وهزائم، وبما فيه أيضا من حقائق وانتصارات، تمكّن من تعـميق نظر الباحث في القضايا الأساسية الراهنة. وإننا إذ ندعـو إلى تسليم الراية للأجيال الجديدة، فإننا نحرض هـذه الأجيال عـلى أن لا تدخر جهدا حتى تكون عـلى بيّنة ودراية بما حدث في تاريخ الحركة الطلابية

En Tunisie, travailler est un droit, le revendiquer est un crime

Le droit à l’emploi était la première revendication des insurgés du bassin minier de Gafsa. Pour l’avoir revendiqué, ils sont des centaines à avoir été emprisonnés. Beaucoup ont été torturés, certains sont morts dans les manifestations. A la suite d’une mobilisation locale et internationale, les personnes détenues ont bénéficié d’une libération conditionnelle en novembre 2009.

تقرير حول محاكمة زهير مخلوف : محاكمة سياسية أخرى .. غير عادلة

تتمثل الوقائع ، حسب المشتكي ” مراد لذيب ” في حضور زهير مخلوف صحبة سعيد الجازي إلى الحي الصناعي بنابل حيث قاما بتصوير شريط فيديو تضمن حوارا معه حول ظروف عمله و كان يظن أنهما مبعوثان من جهة رسمية ، إلا أنه فوجئ ببث الشريط لاحقا على شبكة الإنترنت مما جعله يتصل بزهير لإحتجاج على ذلك فعرض عليه مبلغ خمسمائة دينار ليعدل عن التشكي و إزاء رفضه أخبره زهير بأنه من المعارضة و أن له حصانة

Tunisia: Routine muzzling of dissent mars upcoming presidential elections

Next Sunday, 25 October 2009, Tunisia will hold presidential and legislative elections in which it is virtually guaranteed that the incumbent, Zine El-Abidine Ben Ali, who has been in power for the last 22 years and is now opposed by three other candidates, will be re-elected as president. As well, the ruling Constitutional Democratic Rally (RCD) party is expected to retain a majority of the seats in the parliament.

Tunisie et torture: les deux faces de Janus

En cette fin de juillet, Béchir Takkari, le ministre de la Justice et des Droits de l’homme, a soumis aux députés tunisiens des amendements à des dispositions particulièrement critiquables de la loi n° 75 de décembre 2003 connue sous le vocable «loi anti-terroriste». Parmi les changements proposés, figure notamment l’abolition des dispositions destinées à occulter l’identité des juges et des officiers de police judiciaire.