Actuellement en salles en Tunisie, le film marocain « Zanka Contact » raconte l’histoire d’une rencontre entre une rockstar toxicomane de retour au pays après avoir perdu sa voix et une jeune fille réduite à la prostitution dans un Casablanca plus déjanté et violent que jamais. Nawaat a interviewé le réalisateur du film Ismael El Iraki. Découverte.
Cinéma: « Streams » de Mehdi Hmili, côté face côté pire
En cinéaste de la fracture, Mehdi Hmili met en scène dans « Streams » la trajectoire d’une mère aux abois à la recherche de son fils en chute libre. S’il fait un pas en avant par rapport à « Thala mon amour » (2016), il bute en revanche sur les graisses d’un naturalisme qui ramène sa peinture sociale à un cadre plus ou moins rond. Actuellement en salles.
A Tunis et à Sfax: Les travailleuses du sexe, victimes collatérales du Covid-19
La crise du Covid-19 a précarisé beaucoup de Tunisiens. Les travailleuses de sexe œuvrant dans les maisons closes, actives sous l’égide de l’Etat et payant leurs impôts, n’échappent pas à cette calamité depuis l’arrêt de leur activité en mars 2020. Entre pauvreté et clandestinité, la vie des travailleuses du sexe est guettée par toutes sortes de menaces. Nawaat est allée à la rencontre de deux d’entre elles. Des militants associatifs tirent la sonnette d’alarme sur leur situation amenée à s’aggraver.
Cinéma : « La fuite » de Ghazi Zaghbani, revue à la baise
Bien qu’il évite de situer le curseur moral d’un côté comme de l’autre, le dilemme de « La fuite » entre un jeune salafiste et une prostituée sacrifie ses prémisses formelles sur l’autel des sujets de société encombrants. Ce film est actuellement en salles.
Théâtre : « La Fuite » ou le désir comme alternative politique
Encore une fois, je sors d’une pièce de théâtre avec beaucoup de bonheur et une sérénité ressentie dans le corps, corps recomposé suite à une belle expérience. Il s’agit de « La Fuite » de Ghazi Zaghbani, avec lui-même comme acteur, jouant un salafiste, Nadia Boussetta, en fille de joie bien singulière et Mohamed Houcine Grayaa en client contrarié.
Reportage au bordel de Tunis: l’avenir incertain d’Abdallah Guech
Quatorze bordels disséminés sur tout le territoire de la Tunisie ont été fermés. Seuls deux quartiers réservés subsistent, l’un à Sfax, l’autre à Tunis. La prostitution institutionnalisée en Tunisie remonte à l’ère hafside. Serait-elle progressivement acculée à la clandestinité ?
Tunisie : De l’influence de la révolution sur la prostitution
“Où puis-je trouver des prostituées en Tunisie” m’a demandé un ami d’un pays arabe voisin en visite en Tunisie pour la première fois. Je ne pouvais pas trouver de réponse immédiate à sa question plutôt claire. Après avoir réfléchi un instant, je lui ai recommandé un bordel légal situé dans la rue Sidi Abdallah Guech…
Tunisie : La tragédie humaine de la prostitution
dans sa manifestation publique, la prostitution est dénommée racolage ainsi que sous la forme de proxénétisme, de provocation à la débauche ou d’atteinte aux bonnes mœurs. La loi reste floue également quant aux mineures qui ne sont pas censées être pénalement punies puisqu’elles sont désignées « victimes » de leur prostitution.
Tunisie : fermeture des maisons closes et ouverture du gouffre des libertés
Par : Ons Bouali – Je m’indigne. Oui, je suis tunisienne et je m’indigne contre la fermeture des maisons closes à Kairouan, Sousse et ailleurs. Je ne défendrai pas la prostitution. Je ne dirai pas non plus que le plus vieux métier du monde est le plus avilissant.[…]