To celebrate its 17th anniversary, Nawaat has launched its own festival. Held from April 2-4 at its premises in the Belvédère district in Tunis, the event drew hundreds of visitors. Screenings of the documentaries “Non grata” and “Generation Manich Msamah”, debates as well as an exhibition of -Z-, and a mini-concert by Badiaa Bouhrizi were on the program.
Nawaat Festival – Aftermovie
Pour célébrer son 17ème anniversaire, Nawaat a lancé son propre festival. Tenu du 2 au 4 avril dans ses locaux au quartier du Belvédère à Tunis, l’événement a attiré des centaines de visiteurs. Des projections des documentaires « Non grata » et « Génération Manich Msamah » et des débats ainsi qu’une exposition de -Z- et un mini-concert de Badiaa Bouhrizi ont été au programme.
فيديو: عودة على مهرجان نواة
نظّمت نواة من 2 إلى 4 أفريل تظاهرة ثقافية احتفاء بالذكرى 17 لتأسيسها. كانت هذه التظاهرة مناسبة للحديث عن رسوم الكاريكاتير الساخرة وأشكال الصنصرة التي يتعرّض إليها هذا النّمط من خلال عرض رسوم -Z- الساخرة. إلى جانب التطرّق إلى مشروع الأحياء الشعبية الذي اشتغلت عليه نواة مدّة ستة أشهر، خاصة مع إضفاء تقنية الواقع الافتراضي. كما تمّ عرض وثائقي Non grata الذي يُسلّط الضّوء على معاناة مهاجري أفريقيا جنوب الصحراء في تونس، وعرض وثائقي”جيل مانيش مسامح. وتم اختتام مهرجان نواة بحفل موسيقي لأحدى رائدات الموسيقى البديلة التونسية، بديعة بوحريزي.
Nawaat Festival: Retour en vidéo sur l’exposition «Psycaricatures» de -Z-
Tenue dans le cadre du Nawaat Festival (2 au 4 avril), cette exposition du caricaturiste _Z_ est le fruit d’une longue amitié entre le dessinateur et Nawaat qui militaient ensemble, depuis 2008, contre la dictature de Ben Ali. La présente série est un aperçu d’une collaboration plus récente qui date de 2018: Chaque semaine, Nawaat choisit, selon l’actualité, un personnage public que _Z_ accueille dans son cabinet de caricature psychiatrique. Présidents, ministres, hommes d’affaires, magnats des médias, tous y passent. Même les présidents étrangers se bousculent au portillon du cabinet de _Z_.
Psycaricatures de –Z- : La photo de la famille boulitique 2018
Tout au long de l’année 2018, notre psycaricaturiste -Z- a ausculté plus d’une vingtaine de responsables politiques et autres personnages publics. Bien que les résultats soient parfois prévisibles, ils sont toujours édifiants. Pour la fin de l’année, -Z- s’est fait inviter à la fête organisée par la classe politique. Une occasion de faire des découvertes majeures qui concordent avec les diagnostics initiaux et les complètent.
Psycaricatures de -Z- : Noureddine Khadmi
L’ancien ministre des affaires religieuses du gouvernement de la troïka (2012-2014) Noureddine Khadmi mène aujourd’hui campagne contre le rapport de la Commission des libertés individuelles et de l’égalité. Après avoir galvanisé la contestation des radicaux en 2011 en tant qu’imam de la mosquée Al-Fath, il revient à la charge pour diaboliser les membres de cette commission très controversée par les islamistes. Il a fait son come-back sur la scène politique sous une autre casquette, celle de président de la Coordination nationale pour défendre le Coran, la Constitution et le développement équitable (sic).
Psycaricatures de -Z- : Habib Essid
L’ancien chef du gouvernement Habib Essid a été nommé, lundi 6 mai 2018, ministre conseiller spécial chargé des affaires politiques auprès du président de la République. Le fait d’avoir été malmené par les députés du parti fondé par Béji Caïd Essebsi qui lui ont retiré leur confiance le 30 juillet 2016 n’a pas dissuadé Essid d’intégrer le cabinet présidentiel. Pourtant, il considérait à l’époque l’approbation de son limogeage par Caïd Essebsi après un an et demi de loyaux services comme « un coup de poignard dans le dos ».
Psycaricatures de -Z- : Souad Abderrahim
Elue maire de Tunis le 3 juillet, Souad Abderrahim, députée d’Ennahdha à l’Assemblée constituante, est devenue le symptôme du début de la fin de l’alliance entre Nida Tounes et le parti islamiste. Son élection à la tête du conseil municipal de la capitale a provoqué l’enthousiasme de beaucoup de partisans d’une meilleure inclusion des femmes dans la classe politique et la consternation de ceux qui n’y voient qu’un coup de comm’ d’Ennahdha dans sa quête d’une image plus modérée et donc favorable au leadership féminin.
Psycaricatures de -Z- : Nabil Maaloul
Critiqué pour ses choix en tant que sélectionneur national, Nabil Maaloul est désigné par de nombreux supporters et observateurs comme le principal responsable de l’échec de la Tunisie lors de la Coupe du Monde de Football qui se tient actuellement en Russie. Egalement contesté à cause de son salaire élevé et sa double casquette de coach et de commentateur sportif très loyal au Qatar sur BeIN Sports, Maaloul s’est rabattu sur la religiosité pour éluder les répercussions catastrophiques de ses décisions footballistiques. Sélectionneur ou cheikh ? Notre psycaricaturiste répond à sa manière.
Psycaricatures de -Z- : Majdouline Cherni
Actuellement en Russie pour la coupe du monde de football, la ministre de la Jeunesse et des Sports Majdouline Cherni s’est retrouvée, depuis quelques jours, au cœur d’une polémique liée à une montre Rolex qu’elle portait lors d’une interview accordée à Express Fm. Après avoir suscité la curiosité des utilisateurs des réseaux sociaux, Cherni a été sollicitée par I Watch sur la valeur et la provenance de cette montre dans un courrier adressé à la ministre lundi 18 juin. Voilà une ambiguïté de plus qui s’ajoute au mandat très contesté de cette ministre, sans oublier sa mission inaccomplie, entre janvier 2015 et août 2016, quand elle a officié comme secrétaire d’Etat chargée des martyrs et des blessés de la révolution au sein du gouvernement Essid.
Psycaricatures de -Z- : Rached Ghannouchi
Il a beau à clamer haut et fort qu’Ennahdha est un parti « musulman démocrate » et non pas islamiste. Il a beau à répéter qu’Ennahdha a séparé la prédication de l’action politique. Avec la publication du rapport de la Commission des Libertés Individuelles et de la Liberté (COLIBE), Rached Ghannouchi et Ennahdha se retrouvent face à un moment politique crucial et révélateur de la véritable identité du parti qui défendait en 2012 l’adoption de la charia comme principale source des lois constitutionnelles. Notre psycaricaturiste –Z- l’a ausculté. Et le diagnostic n’est pas rassurant.
Psycaricatures de -Z- : Chadlia Caïd Essebsi
Beaucoup de matriarches n’aiment pas s’afficher mais tiennent à tirer les ficelles de loin. Si l’on croirait une certaine presse, dont Maghreb Intelligence, Chadlia Caïd Essebsi est un personnage influent sur les pourparlers politiques, notamment ceux autour de l’Accord de Carthage 2. Et c’est en faveur de son fils Hafedh que la Première dame aux rarissimes apparitions publiques exercerait son influence.
Psycaricatures de -Z- : Hafedh Caïd Essebsi
Le petit Hafedh pleurniche. Il a reçu une claque et son papa ne peut rien faire pour lui. Il voulait juste faire de la politique mais il n’est pas outillé pour. Perdant près d’un million de voix entre les Législatives de 2014 et les Municipales de 2018, son parti Nida Tounes a fini au tapis, dépassant légèrement 20% des suffrages exprimés lors du rendez-vous électoral de dimanche dernier. Désespéré, Caïd Essebsi junior s’est rendu compte que ses calculs sont faux. Il n’y arrive pas, même en brisant le silence électoral deux heures avant la fermeture des bureaux de vote et en s’attaquant à son allié Ennahdha.
Psycaricatures de -Z- : Nabil Karoui
Cette semaine, c’est un grand ami de Nawaat qui s’est invité sur le canapé de notre psycaricaturiste: Nabil Karoui, le fondateur de Nessma aux multiples élucubrations politiques. Investissant dans des œuvres caritatives quotidiennement médiatisées sur sa chaîne TV, Karoui donne sans compter et compte bien nous le faire savoir. Mais il n’est pas généreux que de ses deniers suspicieusement acquis, il a aussi des tas de plaintes à distribuer contre ceux qui le contrarient : rien que cette semaine, deux plaintes, l’une contre Thameur Mekki, le rédacteur en chef de Nawaat, et une autre contre Achref Aouadi, le président d’I-Watch, ont été gracieusement distribuées par ce bienfaiteur.
Psycaricatures de -Z- : Abir Moussi
Abir Moussi, présidente du parti destourien libre, est de plus en plus présente sur les petits écrans. Etalant sans cesse sa rhétorique révisionniste tout en clamant haut et fort sa loyauté au dictateur déchu, elle est aujourd’hui le piètre porte-parole d’un autocrate réduit au silence. A travers ses tirades puisant dans le conspirationnisme, Moussi cherche à décrédibiliser l’ordre de valeurs émanant de la révolution en faveur de la restauration d’un autoritarisme d’un temps révolu. Notre psycaricaturiste –Z- l’a ausculté et a découvert ce qu’aucun observateur de la vie politique tunisienne n’a pu entrevoir.
Psycaricatures de -Z- : Borhen Bsaïes
Sous le nouveau titre de la “Grande Maison”, Nidaa Tounes lance sur internet une vaste opération de séduction, et ce près d’un mois avant les élections municipales. Tout comme les autres membres du parti, Borhen Bsaïes arbore tout sourire sa banderole de campagne avec le slogan “Grande Maison”. Or, les protagonistes de cette campagne ne savent pas ce que les internautes ont rappelé : “Grande Maison” est aussi le nom d’un ancien fameux bordel tunisois. Impétueux défenseur de la dictature de Ben Ali, girouette après la révolution, notre Goebbels national a retrouvé dans la Grande Maison, son lieu idéal pour continuer à cultiver ses grands talents. Face à notre psycaricaturiste -Z-, Bsaies assume ses vices et ses fantasmes et avoue son petit faible pour les hommes de pouvoir.
Psycaricatures de -Z- : Béji Caïd Essebsi
Le président tunisien Béji Caid Essebsi, maître d’œuvre de la loi sur la réconciliation, espère donner le coup de grâce à la justice transitionnelle, tandis que des attaques tous azimuts sont orchestrées contre l’Instance Vérité et Dignité. Notre psycaricaturiste, –Z- qui a sondé la psyché présidentielle, révèle les dessous mauves de la manœuvre. Gare aux miasmes, car encore une fois, la psychologie des profondeurs risque plus que jamais de drainer les égouts du passé.
Psycaricatures de -Z- : Tarak Ben Ammar
Sa mise en examen en France pour banqueroute a été révélée, jeudi dernier, par BFM TV. Le producteur Tarak Ben Ammar est soupçonné d’avoir entrainé la faillite de la société de post-production Quinta Industries, branche du groupe Quinta Communications dont il est l’actionnaire majoritaire. Malgré ses amitiés saoudiennes et qataries, cet ami proche et partenaire d’affaire de Berlusconi semble sombrer dans un imbroglio juridico-financier, tout comme les frères Karoui ses associés dans Nessma TV, qui font déjà l’objet d’une instruction ouverte par le pôle judiciaire et financier.