Ramadan 25

Paradoxes ramadanesques et autres contradictions du quotidien

A part l’inflation, le gaspillage, la surconsommation, le laisser-aller légendaire, d’autres faits pour le moins surprenants et saisissants s’emparent du quotidien tunisien tout au long du mois de Ramadan. Ce dernier s’est toujours caractérisé et hautement distingué par ses excès, et dans cet intervalle temporel, entre subir ou choisir, le citoyen virevolte. Une foultitude de traditions s’installe, certes avec une dominance indiscutable. Mais comment expliquer cette accumulation de mimiques comportementales tunisiennes qui d’années en années aiguisent la pointe de leur illogisme ?

Calendriers et fêtes religieuses dans le coran

S’il y a un calendrier qui ne ressemble à rien, c’est bien celui de l’année Hégire. Non seulement ce calendrier n’est pas foutu de se synchroniser avec les saisons ou de faire fonctionner correctement une année scolaire, non seulement on se retrouve avec des mois Rabiaa 1er et second (printemps premier et printemps second) qui peuvent tomber aussi bien en été qu’en hiver mais surtout, l’année Hégire n’est une unité en rien du tout et ne correspond à rien astronomiquement. Au contraire de l’année “solaire” qui correspond au temps mis par la terre pour tourner autour du soleil, L’année Hégire, comme unité, est une douzaine. Même les peuples les plus arriérés de l’antiquité ne se sont jamais coltinés un calendrier aussi défaillant. Ils ont tous fait l’effort de rafistoler un minimum pour ne pas perdre le fil des saisons.

Tunisie : Pas de circoncision pour les enfants démunis

Toujours en première ligne pour défendre les droits des mineurs l’association tunisienne de défense des droits de l’enfant a mené, pour la deuxième année, une campagne de circoncision gratuite à l’adresse d’enfants de famille nécessiteuse. Mais comme l’année dernière les chefs de service de chirurgie ne se sont pas montrés très coopératifs

Ramadan en Tunisie : Aucune loi n’interdit l’ouverture des cafés et restaurants

Avec le premier jour de ramadan la même question revient pour ceux qui ne font pas le jeûne : où trouver un endroit ouvert pour manger et boire ? Les internautes s’organisent sur la Toile pour répondre à cette question et pour contrer la tendance que certains hommes publics ont voulu imposer : tout le monde serait concerné par le jeûne selon eux, alors qu’en réalité aucune loi n’oblige les cafés à fermer et qu’il n’est pas illégal de manger et boire dans l’espace public.