As one of 166 observers from the Arab League in Syria, we interviewed Ahmed Manaï, former UN international expert, militant for a democratic Tunisia and author of “Tunisian torture – The Secret Garden General Ben Ali.”
As one of 166 observers from the Arab League in Syria, we interviewed Ahmed Manaï, former UN international expert, militant for a democratic Tunisia and author of “Tunisian torture – The Secret Garden General Ben Ali.”
Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?
D’une certaine manière, là ou fini « Jiha », commence « Thawra ghir draj ». « Jiha » est un film sur une culture qui disparait, « Thawra ghir draj » est un film sur un art qui naît. Nous sommes quelques semaines après la révolution, un collectif de street-artistes commence à sévir dans les rues de Tunis et d’ailleurs.
Hélas, Beji Caid Essebsi, le ministre à triple vies politiques (plusieurs fois ministre sous Bourguiba, Président de l’assemblée nationale sous Ben Ali et Premier Ministre sous Foued Mbazaa), soutient l’opposition dans ses démarches et veut retourner coûte que coûte au pouvoir, sans même patienter jusqu’à la prochaine échéance électorale. Il s’imagine, de surcroit, comme un parrain de la Tunisie, un sauveur de la nation. Ça ne lui a pas suffit de contribuer, dans une certaine mesure, à l’échec de la première République ; il veut interrompre le processus démocratique bien lancé et très promoteur en Tunisie.
L’un des slogans de notre révolution était : « plus jamais peur », mais ce matin, nous avons tous eu […]
Si l’on devait revenir sur cette année de transition démocratique, quel en serait le bilan, surtout qu’on vient de “fêter” […]
La nuit du 6 au 7 novembre 1987 : une mauvaise adaptation tunisienne d’ « Hamlet » commence. Le général Ben Ali joue le rôle de Claudius, celui qui tue son grand frère pour être roi à sa place, qui n’a pour but que rester le plus longtemps possible au pouvoir et qui ne fait que propager la corruption, la décadence et la pourriture au sein de son royaume. La population est Hamlet, qui s’atermoie longtemps avant de passer à l’acte et destituer Claudius. Or, à cause de sa procrastination, de ses incertitudes et de son tiraillement, il succombe aussi à son plan et le royaume est pris par un Fortinbras, un prince ennemi, un emir du Qatar : les intérêts géopolitiques et géostratégies exogènes.
Par Amira Chebli – On ne peut pas parler de révolution en Tunisie sans parler de culture et de décentralisation culturelle, parce que la marginalisation qui s’est faite pendant deux dictatures successives n’était pas que économique et sociale mais elle était aussi et surtout culturelle. […]
L’examen des dernières nominations dans les postes névralgiques de l’appareil de l’Etat nous renseignent que le Tunisien a été pris pour niais et même pour un amnésique. Une insulte à son intelligence.
Par Lilia Bouchoucha-Mourali – Je suis déçue de voir que l’on apporte quotidienement de l’eau au moulin de la contre-révolution,même après la Berezina électorale du mois d’octobre.Voilà presque un an que l’on a ouvert la boîte de Pandore […]
Voici maintenant ces dix points complémentaires s’ajoutant aux dix autres, en développant certains d’entre eux, mais ne revenant, pour l’essentiel, sur aucun. Est-il besoin de rappeler ici qu’en ce domaine hautement sensible où les mots ont non seulement une importante charge émotionnelle mais pouvant se transformer en munitions de guerre, des propos sincères, objectifs, relevant de la raison froide, même si elle reste sensible selon la tradition de la sociologie compréhensive, peuvent laisser à penser que l’auteur penche vers un camp ou opte pour une option quelconque. […]
Le mardi 03 janvier 2012 des officiers et agents de prison ont manifesté devant le ministère de la justice dans la capitale réclamant des requetes s’axant sur la traduction devant la justice des hauts officiers impliqués dans des crimes de torture en prison, comme première étape d’un processus effectif de réformes.
Par Habib Kaltoum. A la date du 09-11-2011, un article intitulé ‘’On nous a volés une fois… pas deux !’’ […]
Je ne sais pas comment… Et peu importe… Mais vous n’atteindrez pas votre objectif… Quelque chose vous vaincra… La vie […]