Révolution 686

La Polit-Revue : L’avant dialogue national, ou la grande guéguerre pour le pouvoir

Le coup d’envoi effectif du dialogue national n’engage plus que ceux qui y croient encore. Plus de 2 mois de blocage, des belligérants qui se tournent le dos et même une intervention américaine en coulisses feraient presque passer la crise tunisienne pour un nouveau casse-tête type Proche-Orient. Une lueur d’espoir est cependant venue apporter samedi la promesse de mettre fin aux querelles politiciennes.

الساعة الخامسة و العشرون

إنها الساعة التي نواجه فيها أنفسنا.إنها ساعة الشجاعة و نفاذ البصيرة .إنها ساعة الكفاح الحتمي ضدّ الخوف و الاستقالة و الكراهية و الفوضى. إنها الساعة التي ننظر فيها إلى مرآة عذابات الأسئلة الموجعة و مبدإ الواقعإنها الساعة التي تأمرنا بأن نعترف لأنفسنا، دون أية مجاملة، بالحقائق المرة و غير المحتملة، والتي قد تكون ثورية و منقذة

« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…

Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage

Tunisie : la fin des certitudes

Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.

عريضة: لن نقبل باغتيال ثورتنا

نحن، التونسيون و التونسيات الممضين أسفله، نعي حقًا خطورة هذه الأزمة التي تعيشها بلادنا و نرفض بشدّة الإنزلاق نحو السيناريو الجزائري و المصري. و لذلك فنحن عازمون على مقاومة كل بوادر الحرب الأهلية و على مواجهة الثورة المضادة و أي محاولة للعودة بنا إلى النظام القمعي.

Une question de dignité et de liberté !

Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.

La Tunisie à la croisée des chemins

Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.

Pétition : Nous ne laisserons pas assassiner notre révolution

Nous, Tunisiennes et Tunisiens conscients de l’extrême gravité de la crise que traverse notre pays, refusons la reproduction des scenarii algérien et égyptien. Déterminés à résister à la guerre civile, à la contre-révolution et à la tentation d’un retour à l’ordre sécuritaire, nous sommes résolus à nous battre corps et âmes pour une solution collective, qui ne peut être que politique.

Un processus de révolution en permanence

Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques