Plus qu’un programme politique rigoureux, c’est une ligne politique centriste. Et c’est une philosophie politique avec des références ouvertes et diversifiées culturellement à plusieurs grands philosophes que présente le Président tunisien.
Patrimoine et politiques culturelles dans la Tunisie postrévolutionnaire : Vers une nouvelle approche
Il peut paraître surprenant que le mot « patrimoine » est issu d’un vocabulaire juridique, son utilisation, dans les acceptions que nous lui connaissons remonte à la fin des années 1980. II est alors utilisé pour désigner l’ensemble des productions humaines à caractère artistique que le passé a laissées en héritage.
La Polit-Revue : L’avant dialogue national, ou la grande guéguerre pour le pouvoir
Le coup d’envoi effectif du dialogue national n’engage plus que ceux qui y croient encore. Plus de 2 mois de blocage, des belligérants qui se tournent le dos et même une intervention américaine en coulisses feraient presque passer la crise tunisienne pour un nouveau casse-tête type Proche-Orient. Une lueur d’espoir est cependant venue apporter samedi la promesse de mettre fin aux querelles politiciennes.
الساعة الخامسة و العشرون
إنها الساعة التي نواجه فيها أنفسنا.إنها ساعة الشجاعة و نفاذ البصيرة .إنها ساعة الكفاح الحتمي ضدّ الخوف و الاستقالة و الكراهية و الفوضى. إنها الساعة التي ننظر فيها إلى مرآة عذابات الأسئلة الموجعة و مبدإ الواقعإنها الساعة التي تأمرنا بأن نعترف لأنفسنا، دون أية مجاملة، بالحقائق المرة و غير المحتملة، والتي قد تكون ثورية و منقذة
La Tunisie postrévolutionnaire et le temps de la responsabilité citoyenne
Après trois ans d’expérience révolutionnaire en Tunisie, les demandes de changement ne manquent pas, provenant de catégories sociales différentes et de diverses familles politiques. Depuis le 14 janvier 2011, le pays débarrassé de son dictateur, vit un changement radical dans son activisme politique.
« Marx », « Lénine », « dictature du prolétariat »…
Beaucoup de victoires ont été obtenues contre les saigneurs de vie de travailleurs et leur voracité. Des augmentations de salaires, des régularisations de statuts, des aménagements de conditions de travail, des créations d’emplois, même si cela s’est limité au secteur public, bref un monde ouvrier que beaucoup ont tout simplement éliminé de leur langage
Tunisie : la fin des certitudes
Au jourd’hui, ce beau pays plusieurs fois millénaire se trouve sur le fil du rasoir par la faute des siens. La menace ne vient pas de l’extérieur, elle est en nous-mêmes, conséquences directes de tant de mensonges, d’humiliation, d’injustice, de l’absence d’Etat qui se soumet au droit, et de privation des libertés sous toutes ses manifestions.
عريضة: لن نقبل باغتيال ثورتنا
نحن، التونسيون و التونسيات الممضين أسفله، نعي حقًا خطورة هذه الأزمة التي تعيشها بلادنا و نرفض بشدّة الإنزلاق نحو السيناريو الجزائري و المصري. و لذلك فنحن عازمون على مقاومة كل بوادر الحرب الأهلية و على مواجهة الثورة المضادة و أي محاولة للعودة بنا إلى النظام القمعي.
Une question de dignité et de liberté !
Le premier évènement s’est déroulé dans une région pauvre de l’intérieur et les tunisiens l’ont reconnu comme un appel pour la dignité. Le deuxième évènement s’est déroulé dans la capitale et a cristallisé une aspiration pour la liberté traduite par la fuite du dictateur. Ainsi, la dignité et la liberté sont symboliquement restaurées au moins en apparence.
La Tunisie à la croisée des chemins
Le printemps arabe est en train de dégénérer en Egypte ou en Libye, tandis qu’en Turquie l’Islam politique révèle les limites de sa solubilité dans la démocratie. Fort heureusement, notre chère Tunisie est encore, quant à elle, à la croisée des chemins. S’il est un peu tard pour faire marche arrière, il est encore temps de corriger le tir, malgré les tragédies humaines déjà survenues.
Pétition : Nous ne laisserons pas assassiner notre révolution
Nous, Tunisiennes et Tunisiens conscients de l’extrême gravité de la crise que traverse notre pays, refusons la reproduction des scenarii algérien et égyptien. Déterminés à résister à la guerre civile, à la contre-révolution et à la tentation d’un retour à l’ordre sécuritaire, nous sommes résolus à nous battre corps et âmes pour une solution collective, qui ne peut être que politique.
Le mouvement Tamarod répond aux accusations d’Ali Laaridh
Le chef du gouvernement Ali Laaridh a vivement critiqué le mouvement Tamarod lors de son interview du 23 juillet. Pour lui, ce mouvement est une chose « suspecte » dont il dit ignorer le but, les ressources financières et les relations avec les partis politiques. Mehdi Said, porte-parole de Tamarod, répond aux accusations.
Peut-on produire une culture de liberté ?
Depuis la révolution tunisienne, il est peu de réalité aussi essentielle et aussi sujette à disputes que la liberté. Les discours qui la nient ne manquent pas et les oppressions qui la bafouent sont légion.
Des intellectuels tunisiens fondent le « Mouvement culturel révolutionnaire » (MCR)
C’est en réaction aux agressions subies par les artistes que le « Mouvement Culturel Révolutionnaire » (MCR) a vu le jour. Ce 6 juillet, le Kef n’a pas pu apprécié le spectacle de la troupe Fani Raghman 3ani . La violence à l’encontre des artistes qui exécutaient ce spectacle de rue a prouvé encore une fois « qu’on marche à reculons ».
Un processus de révolution en permanence
Dans notre « Inter-nation » arabe, la révolution entamée durant l’hiver 2010-2011 continue de se développer sous le double effet, d’une crise sociale multiforme dû au fait que l’effondrement de l’ancien système de domination ne s’est qu’en parti réalisé ; cela a permis de laisser un jeu ouvert à toutes les prévarications, les arnaques
Les lieux de mémoire dans les sociétés du printemps arabe
On n’est pas encore habitué à parler de la mémoire collective du fait révolutionnaire, même par métaphore. Il semble qu’une telle faculté ne puisse exister et durer que dans la mesure où elle est liée à un corps ou à un cerveau individuel.
What the Tunisian Government Should Learn from Egypt
The deposition of former Egyptian president Mohammed Morsi: call it what you like – a popular uprising, a military coup, a continuation of the “Arab Spring”, or a hammer blow to democratic reform efforts. Whatever it was, Tunisia is certainly not immune to it.
La destitution par suffrage universel de Morsi sonne le glas de l’islam politique
C’est bel et bien la fin de l’islam politique. A l’instar des soulèvements de 2011, les dictatures islamistes qui se sont substituées aux dictatures militaires vont tomber comme un jeu de carte. C’est l’Egypte, « mère du monde », qui a lancé le coup d’envoi.