Théatre 33

المسرح النخبوي فيه نوع من الإقصاء، حوار مع المسرحي غازي الزغباني

مخرج وكاتب سيناريو وممثّل وصاحب فضاء لرتيستو. برز بشكل كبير على الساحة الفنيّة من خلال أعمال مسرحية عديدة من بينها ”الفيرمة“ و”وزن الريشة“ اللّتين يتمّ عرضهما حاليا في عدد من المسارح. لتسليط الضوء على تجربته، حاورت نواة المخرج المسرحي غازي الزغباني للحديث حول أعماله الفنية التي جسدت الواقع التونسي بتجليّاته السياسية المختلفة.

قراءة في كتابات الدوعاجي الساخرة: حوار مع ضياء بوسالمي

كتابات علي الدوعاجي في عشرينات القرن الماضي تميّزت بالأسلوب الساخر، في وقت كان يضغط فيه الاستعمار سياسيًّا ويسلّط فيه المجتمع رقابة أخلاقيّة على كلّ ما يمكن أن يخرج عن السائد. نواة التقت الكاتب الصحفي ضياء بوسالمي، مؤلّف كتاب “في متاهات متون علي الدوعاجي”، للوقوف على فن الدوعاجي الساخر في الإفلات من قيود السلطة والمجتمع.

« La mandragore » de Machiavel, une comédie politique ?

La philosophie de Machiavel est fondée sur “l’intérêt” qui est un mot clé dans sa pensée politique quand il réfléchit sur le pouvoir et quand il décortique ses mécanismes. L’intérêt est parfois “auréolé” de religion, ce qui fait perdre au terme “morale” toute sa signification et, par conséquent, fait perdre à la religion tout crédit.

مسرحية “المغروم يجدد”: الكافيشانطا والسياسة أو الفن وبورقيبة

الكافيشانطا، ليست مجرّد محلّ عموميّ يرتاده الهاربون من الواقع بتعقيداته والباحثون عن اللهو والتسلية فقط، وإنمّا هو مكان يختزن في ذاكرته جزء من تاريخنا الثقافيّ والسياسيّ في فترة ما بعد الاستقلال وما أنتجته من تحوّلات على جميع الأصعدة نعيش تبعاتها إلى اليوم. الكافيشانطا في مسرحية “المغروم يجدد” للسعد بن عبد الله والحبيب بلهادي تنطلق من كونها فضاء للمتعة والغناء والرقص ساهم بشكل كبير في خلق رموز فنيّة مثل صالح الخميسي وزهرة لمبوبة، لتتحوّل فيما بعد إلى فضاء شاهد على الصراعات داخل الحزب الدستوريّ وعلى انتهاء تجربة التعاضد وعلى خراب الدولة. لم يبق لنا من الكافيشانطا غير بعض الصور المشوشّة حاولت مسرحية “المغروم يجدّد” تذكيرنا بها وتقديمها إلينا بوضوح صادم ومبهر.

« Our Friends the Humans » bring science fiction and pop culture to the stage

April 25 and 26, Moncef Zahrouni and Amina Ben Doua played the role of Samira an Raouf, « two people who find themselves in a tragic situation: taken by aliens, lost in space, trapped in a cage…how will they react? what are the problems and questions to which they must find answers? » Pulling the audience between comedy and drama, caricature and suspense, Our Friends the Humans invites us to reflect on our societies, our world and ourselves.

Ben Brik fait ses classes de dramaturge

Avec « Les frères Hamlet », Taoufik Ben Brik fait ses classes de dramaturge. S’il trouve son dérivatif dans Shakespeare, notre diablotin toutes catégories fait défiler Dostoïevski en coulisses, avec « Les frères Karamazov » sous les bras. En treize actes, il dresse un théâtre de forces où les questions ontologiques de l’être et de la jouissance précipitent le problème théologico-politique du pouvoir. Réinventant à plaisir ses personnages shakespeariens, Ben Brik ne lésine pas sur ses moyens pour les recycler en héros de « la tragédie arabe ».

Shakespeare in Médenine

The 20th edition of the National Festival of Experimental Theatre of Médenine is the first of these seasonal events. Coinciding with the 400th anniversary of Shakespeare’s death, this year’s festival is dedicated to the British poet and playwright. For one week, the stage will be set for plays—of varying degrees of intensity and fidelity—dealing with Shakespearean themes and characters.

Theater and politics in the streets of El Kef: a reportage from the 24hours non-stop Theater Festival

Just after few days from the end of a Jazz Festival, the city of El Kef hosted one of the most important artistic event of the country, the “24-hours theatre non-stop”. The event took place in the frame of a theatre festival which lasted from the 23rd to the 28th of March, and which included, a part from theatre and music spectacles, seminars and workshop on dramatic arts.

En Tunisie, voile et théâtre, ne font pas bon ménage !

On m’avait prévenu. « On ne te fera pas de place dans le milieu artistique tunisien », me disait une amie tunisienne et artiste à qui je racontais les cours de théâtre que je prenais à Paris. C’était en 2012, alors que je venais de poser mes valises en Tunisie. Du coup, je me contente, dans un premier temps, d’être spectatrice : je fais le tour des salles de théâtre. C’est facile, elles se comptent sur le bout des doigts. J’accroche rarement. Ça aussi, on me l’avait dit : « Révolution ne rime pas toujours avec création ».

Violence(s), le mystère du passage à l’acte théâtral

Après une avant-première au Piccolo Teatro de Milan, Violence(s) mise en scène par Fadhel Jaibi sur un texte de Jalila Baccar fait son avant-première nationale à la salle du quatrième art, le 6 novembre 2015. Sur scène, Violence(s) lie deux générations, celle des aînés du théâtre, Jalila Baccar, Fatma Ben Saidane, Lobna Mlika et Noomene Hamda, à celle des jeunes fraîchement sortis de l’École de Théâtre Nationale, à savoir Nesrine Mouelhi, Ahmed Taha Hamrouni, Aymen Mejri et Mouin Moumni.

Plateau de Ghazi Zaghbani : l’art de terroriser le téléspectateur

Sélectionnée aux Journées Théâtrales de Carthage, Plateau a été jouée vendredi 23 octobre, au 4ème Art à Tunis. La pièce est mise en scène par Ghazi Zaghbeni et produite par le Théâtre National. Elle traite d’un sujet brûlant qu’est la manipulation médiatique au profit des pouvoirs politiques et économiques. Adaptation de la pièce « Nekrassov » de Jean Paul Sartre dans laquelle il critique la diabolisation du socialisme par la presse française, « Plateau » dresse un tableau complexe mais juste des médias tunisiens aux ordres des plus forts.

Au théâtre, les masques de la télévision tombent

Le théâtre tunisien est de plus en plus critique envers la télé. Deux pièces présentées aux Journées Théâtrales de Carthage (JTC) font tomber les masques télévisuels : « Monstranum’s » d’Ezzeddine Gannoun et « Plateau » de Ghazi Zaghbani. Focus sur une série de clashs entre le quatrième art et la voix de son maître.

Des ateliers de théâtre pour des adolescents sous protection judiciaire

Proposer des ateliers de théâtre à des adolescents sous protection judiciaire, c’est le défi que s’est donné l’association Culture for Citizenship, en partenariat avec l’espace Mass’Art. Ils ont entre 14 et 18 ans. Et en connaissent déjà un peu trop de la vie. Sous protection judiciaire, ces jeunes filles et garçons vivent au Centre de Protection Sociale des Enfants de Tunis (CPSET). Reportage.

Weld El-15 et El-Haqed parmi les 7 candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit”.

L’un est Tunisien, il s’appelle Alaa Yahcoubi, plus connu par son nom d’artiste Weld El 15. L’autre est Marocain, il s’appelle Mouad Belghouate alias El Haqed (El7a9ed). Les deux ont en commun des démêlés avec la justice de leurs pays respectifs pour leurs chansons contestataires. Des chansons pointant les comportements illégaux de la police. Et les deux viennent d’être honorés le 23 septembre 2014 en figurant parmi les sept candidats au “Prix Sakharov 2014 pour la liberté de l’esprit” du Parlement européen […]