Cet article, ou plutôt ce livret, aborde les questions les plus délicates en matière d’exégèse du Coran. Comme d’habitude, l’article est garanti 100% hérétique et totalement délirant du point de vue de ce que l’on prit habitude d’appeler fiqh et sciences islamiques. Le premier tiers de l’article se veut “sage”. Mais le reste plonge dans le monde de l’inconnu, de l’invisible et de l’intangible. Un monde proche de la science fiction où il est très facile d’imaginer le n’importe quoi que l’on veut. A défaut de pouvoir en ramener des preuves, Jinn Dukhani essayera de faire réfléchir et méditer ses lecteurs comme rarement ils ont eu à le faire lorsqu’il s’agit d’étudier le coran.
Dans cet article, Jinn Dukhani s’attaquera encore une fois à une évidence incontestée, unanimement admise, aussi bien par les savants juifs, chrétiens, musulmans qu’athées. L’hérésie du jour sera d’affirmer que les deux plus prestigieux Rois d’Israël, à savoir David et Salomon, n’étaient ni juifs ni Rois d’Israël, mais plutôt Zoroastres et Perses. L’histoire était tellement belle que les scribes d’Israël n’ont pas résisté à la tentation de se l’approprier.
La question, au fond, n’a pas de sens. Comment prouver que le Coran a été révélé par Dieu alors qu’on a du mal à prouver l’existence de Dieu. Ce n’est pas toujours facile de comprendre ce que les “anti Coran” cherchent à prouver. Evidemment, ceci n’empêche pas de grands débats à coups de mauvais arguments entre les super croyants imbibés de bibine cheikhale d’une part, les athées d’autre part et bien sûr, dans une troisième part, toutes les sectes religieuses chrétiennes et autres qui tiennent à prouver que Dieu existe mais n’a jamais rien donné à Muhammad.
Mauvaise nouvelle pour les Oulémas Juifs et chrétiens. Jinn Dukhani va ouvrir la Torah et les Evangiles avec tout le respect et la déférence qui le caractérisent envers la science “officielle”. Que le lecteur, qui sera forcément incrédule face à autant de “surprises” considère cet article comme une fiction s’il le désire. Il y aura de l’incroyable presque à toutes les lignes. Mais délire ou pas, l’article sera certainement fortement instructif pour le lecteur sur le plan historique et pour une meilleure compréhension du grand schisme qu’il y a eu entre Judaïsme et Christianisme. Que le lecteur sache toutefois que toute ressemblance à des faits ou à des personnages ayant existé est loin d’être un hasard. Autant dire que ce fut le principal souci de votre incorrigible Jinn dans cette takhmira.
S’il y a un calendrier qui ne ressemble à rien, c’est bien celui de l’année Hégire. Non seulement ce calendrier n’est pas foutu de se synchroniser avec les saisons ou de faire fonctionner correctement une année scolaire, non seulement on se retrouve avec des mois Rabiaa 1er et second (printemps premier et printemps second) qui peuvent tomber aussi bien en été qu’en hiver mais surtout, l’année Hégire n’est une unité en rien du tout et ne correspond à rien astronomiquement. Au contraire de l’année “solaire” qui correspond au temps mis par la terre pour tourner autour du soleil, L’année Hégire, comme unité, est une douzaine. Même les peuples les plus arriérés de l’antiquité ne se sont jamais coltinés un calendrier aussi défaillant. Ils ont tous fait l’effort de rafistoler un minimum pour ne pas perdre le fil des saisons.
Mr Talbi, avec son association de salafistes (voir article précédent), certes relativement modérés, nous explique qu’il est permis de boire de l’alcool, tout en disant que l’alcool est “la mère des maux”, ce qui n’est évidemment pas une citation coranique. Monsieur Talbi donne l’exemple de la recommandation supposé être coranique de “ajtanibouh” (évitez le) et affirme qu’il n’a jamais bu et ne boira jamais une goutte d’alcool. Dès lors, à la version salafiste modérée du “vous pouvez en boire mais il vaut mieux éviter d’ailleurs j’en bois pas”, Jinn Dukhani se doit de rectifier le tir par un franc “buvez avec modération, mais ce n’est pas obligatoire”, en ajoutant, “j’en ai bu, j’en bois et j’en boirai encore”.
Je m’excuse pour la dureté des propos de cet article qui au moins a le mérite de n’apporter aucune goute d’eau exploitable aux moulins de vos classiques “contradicteurs”. Leurs accusations sont en outre sérieusement relativisées. Pire que Talbi, ça existe. Quelque part, Nabi Dukhani fait de vous un modéré et radicalise vos opposants à l’autre extrême.
Quand Hajj Dukhani a un mot utilisé dans le coran à expliquer, il fait partie de ceux qui ont la fâcheuse habitude de googler le coran et demander à Allah de le lui expliquer. Il s’agit d’une pratique devenu obsolète chez les musulmans d’aujourd’hui qui laissent libre court aux Ouistitis qui adorent fouiller dans le caca rédigé par les faux savants dans la fausse chariaa d’Allah.
Contrairement aux intellectuels Tunisiens, Hajj Dukhani n’est pas impressionné par la pseudo légitimité de ceux qui braient l’islam en brandissant un torchon en tissu qu’ils disent être le drapeau d’Allah. Voyons voir de quoi il s’agit comme exercice coranique et pratique de discernement du faux du vrai…
Jinn Dukhani a promis à ses Jinns lectrices qu’il ne se débinera pas. Au menu du jour, entre autres, le fameux verset où les islamisto-païens ont vu de la polygamie et de l’esclavage. Comme d’hab, l’article est garanti 100% hérétique par « la science islamique », contient beaucoup de coran et ménage quelques surprises
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