On a le gouvernement et l’opposition qu’on mérite !
La Tunisie, le pays qui a fait la révolution de la dignité bouleversant ainsi l’ordre politique dans plusieurs dictatures, a été le premier gouvernement à renvoyer l’ambassadeur syrien et à couper toute relation avec la Syrie d’Al Assad. Le monde arabe a applaudi cette « décision » de notre chef d’Etat provisoire, ceci contrairement à d’autres avis internationaux et surtout nationaux, pour lesquels ce fut une décision «prise dans la précipitation ».[…]
Ahmed Manaï : “La Ligue arabe a enterré le rapport des observateurs en Syrie”
Etant l’un des 166 observateurs envoyés par la Ligue arabe en Syrie, on a interviewé Ahmed Manaï, ancien expert international auprès de l’ONU, militant en faveur d’une démocratisation de la Tunisie et auteur de « Supplice Tunisien – Le jardin secret du général Ben Ali ». Selon lui la décision de renvoi de l’ambassadeur émane non pas du Président Marzouki mais du chef du parti islamiste Rached Ghannouchi.
L’Initiative de Monsieur Béji Caïd Essebsi : Ni destouriens, ni bourguibistes plutôt rcdistes
Chassés par la grande porte, ils reviennent par la petite fenêtre. Ils ne sont plus RCDist, mais destouriens et bourguibistes. En fait ils ne sont ni les uns ni les autres. Les destouriens étymologiquement les personnes attachées au Destour, à la constitution : la loi fondamentale qui organise les pouvoirs et garantit les libertés fondamentales subsidiairement les personnes adhérents au parti qui lutte pour le recouvrement de la souveraineté nationale en partant de son attachement au Pacte Fondamental de 1857. […]
Virons les tous !
Par Linda Ben Osman La décision de virer l’ambassadeur syrien émane, selon le premier ministre provisoire Hamadi Jebali, du peuple […]
“دراسة تحليلية : إسلاميو تونس و المغرب و التطبيع مع “إسرائيل ج 2
Mdhilla : Au quartier “Sariaa”, “On vit sur de l’or. Mais nous n’en récoltons que la maladie et la pauvreté.” [photos]
Rencontre improvisée avec des habitants du quartier de « Sariaa » (Rapide). Un quartier qui héberge principalement des familles semi-nomades qui ne restaient jamais longtemps sur place.[…]
« Internet c’est la liberté » : Entretien avec le P.D.G de l’Agence Tunisienne d’Internet
Alors que l’ATI essaye de casser cette image de censeur du web, différentes interrogations voient le jour quant au rôle de l’Agence dans la Tunisie post-révolution, à l’avenir du matériel de censure et aux défis d’Internet dans le pays […]
Relation religion-état, le défi intellectuel de l’assemblée constituante
Après avoir mis en place avec succès les instances politiques du pays, à savoir la Présidence de la République, le gouvernement et l’organisation interne de l’assemblée constituante, les élus du peuple commenceront bientôt la rédaction de la constitution de la deuxième République. L’article 1 sera immanquablement le premier sujet lancé au débat et suscitera sans aucun doute beaucoup de divergences, de déchirements et de polémiques.
Tunisie : La révolution reste à faire
Depuis le 14 janvier 2011, le discours politique des uns et des autres vénère le « peuple » Tunisien et maudit le président Ben Ali et les trabelsi. Le « peuple » tunisien serait donc un « grand peuple » et personne n’oserait dire le contraire. Au risque de choquer certains, osons quelques remarques à ce propos : Ben Ali a gouverné 23 ans avec les tunisiens. Il n’a donc, pas importé un peuple. Combien de personnes parmi les 11 millions, que nous sommes, n’ont pas composé avec le système Ben Ali ? Combien ont remit actuellement en cause leur comportement ?
Les journaleux
Décidément, depuis le 14 Janvier 2011, les tunisiens auront tout vu, tout entendu, tout vécu. Après une constipation de plusieurs décennies, ce furent les diarrhées totales, intégrales, innarrêtables. La première fut celle des juristes et des universitaires qui nous ont abreuvé et saturé de leçons sur la gestion de la démocratie ; puis ce fût celle des politiciens qui nous ont vanté les mérites de leurs partis respectifs et promis un monde meilleur si les électeurs les portaient au pouvoir […]
The IMF Endorses The Arab Spring With Further Economic Assistance to Tunisia
IMF managing director, Christine Lagarde, met with Tunisian businessmen and journalists on her second day of her first visit to the Middle East, in Tunisia. Lagarde, stressed during the press conference that she held the importance of the security situation to help maintain a stable economy in the country. “Security and stability are determining factors to boost investments,” she said.
Tunisie : Le volte-face d’Ennahdha
Ennahdha continue á souffler le chaud et le froid sur la scène politique tunisienne et envoie en quelques jours des signaux complètement contradictoires. […]
Tunisie : la censure prend une tonalité religieuse
Si la chute de Ben Ali a ouvert les portes de la liberté d’expression et marqué la fin de la censure sur Internet, elle a aussi permis l’émergence d’une censure morale et religieuse. La droite a profité tout autant que la gauche de la chute du mur de la peur. Elle s’est organisée en partis politiques ou en associations, a appelé à des manifestations pour condamner des évènements culturels considérés comme du «harcèlement religieux”, et tenté de traduire en justice ceux dont les actes ont «porté atteinte à l’islam”.
Truth Unraveled About the Status of Human Rights and Liberty of Expression in Tunisia
The overthrow of Ben Ali, ex-Tunisian president, opened up the opportunity for many international Non-Governmental organizations to endorse their activities in Tunisia or open new office. During Ben Ali’s rule, human rights and fundamental liberties were highly suppressed and human rights activists were often constrained to militate in unrecognized organizations.
Le blogueur et activiste Zakaria Bouguerra encore une fois agressé par la police
Le blogueur et activiste Zakarya Bouguerra a été arrêté le 1er Février 2012 alors qu’il participait à une manifestation de soutien à Samir Feriani à la Kasbah. Il venait de reconnaître le policier Issem Dardouri parmi les policiers qui manifestaient au même moment […]
Gafsa : Là où la Révolution n’est pas encore arrivée
Gafsa. Trop au sud pour qu’on s’y intéresse, trop au centre pour drainer du touriste. La capitale du bassin minier fait peine. Le ciel est lourd, l’ambiance triste. Un petit attroupement de chômeurs qui cherchent du travail au centre ville, montre que la situation n’est pas apaisée et que les revendications sont toujours les mêmes.
Pour qui va-t-on voter ? Ennahdha ou R.C.D. ?
Il est certain que parmi les nahdhaouis, beaucoup en font parti parce qu’ils croient sincèrement qu’un parti qui adopte les valeurs de l’islam ne peut que privilégier l’intérêt suprême du pays, et combattre la corruption, le mensonge et l’injustice. Or, pour tous ces modérés d’ Ennahdha, il est maintenant clair que leurs leaders politiques, mentent à tout bout de champ et nient avoir parlé à des journalistes sionistes, alors qu’ils projettent « attatbiî », ou la normalisation de nos rapports avec Israël